Les Galopins Brédois

Une affluence record pour cette “classico” de fin de saison

Jean-Marc nous raconte sa course.

Petit week-end sympathique à San Sebastian pour la 44ème édition de la Behobie-San Sebastian, course que je découvrais. Nous sommes arrivés le samedi midi, histoire de se mettre un peu dans l’ambiance et de profiter du soleil qui faisait son apparition après 15 jours de pluie. Direction, tout d’abord vers le forum sport dans le magnifique Palais des congrès Kursall au bord du rio Urumea et là, bingo, je tombe sur mon cousin espagnol Pedro (1h22 l’année dernière) qui fait aussi la course ! A partir de là, on oublie l’épreuve du lendemain…bar, tapas, cidre, patatas bravas,… et tu vas me goûter ceci, tiens tu ne connais pas cela, bref la tournée dure bien 3h, heureusement pour moi il doit partir à 16h, la préparation à la course a vraiment bien commencé mais je cherche toujours des pâtes et de l’eau…
La ville est vraiment en effervescence. Sur les 16 300 participants, beaucoup ont voulu se faire un week-end shopping et ça se sent, il y a un monde hallucinant. Nous voilà, enfin le dimanche matin, je pars tranquille en direction de la gare d’Amara pour prendre le petit train bleu qui m’amène à Hendaye, puis le bus direction le départ à Behobie. Ici, la musique bat son plein, le départ est organisé en décalage mais ce n’est pas gênant au contraire. Je regarde une dernière fois le parcours, je vois 2 belles montées, ça devrait aller après l’Aubisque….
C’est parti, je me retrouve très vite avec les ballons 1h40, tiens je n’avais pas vraiment d’objectif sur cette épreuve que je ne connais pas mais je me dis que ça ne serait pas mal, ça part très vite, trop vite certainement pour moi, on verra bien.
Dés le départ, il y a des centaines de personnes sur le bord de la route et ça va s’amplifier durant les 20 kms, incroyable, une ambiance extraordinaire digne des meilleures étapes du Tour de France en montagne !
C’est tout d’abord une ballade le long de la Bidassoa, puis la traversée d’Irun avant d’attaquer la première côte dite Gaintxurizketa (pas de traduction), du 6 au 8ème km et je peux vous dire que ça monte, je m’accroche pour rester avec les ballons et ça marche.
Puis pendant les 8 kms suivants, c’est la course des toboggans de Lezo, au milieu des champs de verdure, le Port de Pasajes, qui n’est plus ce désert d’autrefois, au bout duquel on trouve un accueil chaleureux du vieux quartier portuaire de Trintxerpe, avec ces applaudissements et ces cris passionnés, qui ne cesseront plus jusqu’à la fin de l’épreuve.
C’est fantastique, il y a un dense et émouvant couloir humain, encore plus enflammé et enthousiaste sur le Haut de Miracruz (dernière montée de 1km), juste avant la descente finale vers le quartier de Gros, pour rejoindre la promenade maritime de La Zurriola et la ligne d’arrivée.
Au fait, j’ai lâché les ballons vers le 14ème km, je n’ai jamais trop aimé les toboggans surtout pendant 8km…, de plus je sens bien que ma préparation de la veille a été optimale… il fait chaud, alors hydratation maximale et pas de cidre que de l’eau ! J’arrive à voir Nathalie pour la photo souvenir, l’arrivée est vibrante et spectaculaire, inoubliable à jamais, en plein cœur de la capitale du Gipuzkoa.
J’arrive en 1h42’38 soit 7642 sur 16 300, difficile de dire s’il s’agit d’une bonne performance, mais franchement l’essentiel n’est pas là, c’est pour moi certainement une des courses les plus émouvante que je n’ai jamais couru, on est porté par ce public merveilleux et cette ambiance inoubliable.
Une seule envie, y revenir le plus vite possible avec certainement un objectif …rester avec ce fameux ballon et faire ma soirée bar-tapas après la course !

Est-ce à la préparation spéciale “tapas” que Jean-Marc pense à l’approche de l’arrivée?