Les Galopins Brédois

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Des Galopins marathoniens au top

3 décembre 2016 par Olivier · Pas de commentaire

Bientôt la fin de saison pour les courses sur route même si désormais la coupure est de plus en mince. Le mois de novembre est idéal pour tenter une dernière performance notamment sur la distance reine du marathon.

Les Galopins ne se sont pas privés pour allumer les dernières mèches d’une année 2016 bien remplie. C’est tout d’abord Nicolas qui se présentait au départ du Marathon des Alpes Maritimes entre Nice et Cannes. Il nous livre ici ses impressions.

Dimanche 13 Novembre 4h45, lever très matinal à Nice. 6h15, départ en navette pour rejoindre l’Allianz Riviera et le départ du Marathon Nice-Cannes fixé à 8h. Le jour se lève petit à petit, il fait frais, petit vent de dos, le soleil arrive. Il est temps de rejoindre le sas préférentiel. 8h, c’est parti pour moins de 3h j’espère, direction le bord de mer sur un boulevard très roulant. Tout se passe bien, les paysages sont très beaux, bonnes sensations, la route est plate, je suis dans les temps : 39’ au 10km, 1h23 au semi. Première côte avec les remparts, puis c’est parti pour les premiers faux plats et une longue montée au 28ème km qui fait mal. Ouf, c’est passé. Place à la descente, tout va bien ; 62ème au 30ème km en 1h59, et là, la panne, le mur, plus de gaz, je n’avance plus. Débute une dizaine de km de souffrance avec pour objectif de finir et de ne pas s’arrêter. J’entends les encouragements « Allez Nicolas », mais quand tu ne peux plus avancer, tu ne peux plus. Alors tu penses à tous les sacrifices effectués durant les trois derniers mois, à la préparation intensive effectuée, ainsi qu’à tes proches qui t’ont supporté durant cette prépa. Et tu te dis, ce n’est pas possible, il faut aller au bout, accroche toi, et ce d’autant plus où papy et mon grand fiston étaient à l’arrivée. Les derniers km arrivent enfin, conscient que je ne battrai pas mon record, l’objectif reste d’arriver en moins de 3h et là, j’ai de la marge. Voilà le 42èmekm puis les 100 derniers mètres, et là tu savoures ces derniers mètres avant la délivrance. Au final, un beau chrono de 2h55 et une 113ème place au classement. Place au repos et à la récupération…

Nicolas

NV2016

Olivier ne pouvait pas faire l’impasse sur le Marathon de La Rochelle qu’il affectionne tant. Il nous fait le récit de sa 17ème participation à ce marathon.

Départ pour La Rochelle le samedi après-midi afin de retrouver les amis au retrait des dossards à l’Espace Encan. Il y a là les habitués et ça discute marathons autour des stands pour construire le calendrier 2017. Nous voilà partis pour la Pasta CLM dans un restaurant de bord de mer mais avec la température plutôt fraîche de la soirée nous ne dînerons pas en terrasse. Après le repas, fin de soirée chez Fred et Valérie où nous goûterons quand même le rhum que Pascal et Chantal ont rapporté de Cuba où ils ont couru le marathon dimanche dernier.

Après une bonne nuit, nous rejoignons le départ assez tôt pour être sûr d’avoir une place au parking. Premier constat, il fait un froid de canard. Je renonce au débardeur. C’est un grand bazar à l’entrée du sas. Visiblement, il n’y a pas de contrôle et tout le monde est entré dans le sas jaune si bien qu’il n’y a plus de place. Après le départ des handisports, il y a une avancée qui me permet de passer l’entrée en bousculant un peu. Me voilà dans le sas et nous sommes bien serrés. Je suis avec Philippe que j’ai convaincu de venir avec moi pour un sub 3h30. Le départ est donné mais impossible de se mettre à son rythme, des coureurs beaucoup plus lents sont placés devant et ça m’irrite un peu. Plus de 6’ au premier km, il va falloir doubler. Je remonte peu à peu et c’est seulement au 9ème km que je rejoins le meneur d’allure 3h30. Je me sens bien, les jambes répondent et l’ambiance est bonne. Je ne vois plus Philippe derrière moi et je décide de monter un peu en rythme. Je passe les km entre  4’30 et 4’40 pour me retrouver au semi en 1h40’. Tout va bien, il y a un peu de vent mais pas trop gênant. Le passage en centre ville est très agréable avec un nombreux public qui ne ménage pas ses encouragements, ça fait plaisir. Le soleil est bien présent dans un ciel d’azur mais la température ne monte guère ce qui me convient bien. J’envisage désormais un temps final sous les 3h20 ce qui me serait mon record de l’année. Cette perspective me motive bien. Pas d’alerte au 30km que je passe en 2h20, plus que 12km, ça devrait le faire puisque je me sens largement capable d’assurer moins de 5’ au km. Je double beaucoup de coureurs qui ont sans doute été un peu gourmands et qui sont dans le dur maintenant. Retour vers le port, je fais l’impasse sur le dernier ravitaillement du 40ème km et me voilà sur les pavés pour une très belle arrivée avec  les magnifiques tours en point de vue. J’arrête le chrono à 3h18’ ravi de cette performance. Je reçois le célèbre coupe-vent qui complètera ma collection déjà conséquente et la médaille bien colorée cette année. Rendez-vous l’an prochain et ce sera l’occasion de fêter mon 200ème marathon si tout va bien.

Olivier

A noter que Pascal était également au Marathon de La Rochelle et qu’il a terminé en 3h45’ ce qui était son objectif. Laurent et Judith ont finalement effectué le marathon en relais en 4h30 pour accompagner un néo-marathonien.

Catégorie(s) : Les récits

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