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Marathon de Bilbao 2014 : Quesaco?

9 novembre 2014 par Olivier · 1 commentaire

Les étirements, c’est important !

Voilà maintenant 3 ans que je voulais courir ce marathon et bien, j’ai été servi ! J’avais bien lu les commentaires sur le deuxième semi qui pouvait paraître un peu long faute de coureurs, mais là, je dois avouer que ça a dépassé ce que je pouvais imaginer !
L’ambiance du départ est très sympa. Il a fait jusqu’à 31°C dans la journée, autant dire que même pour une épreuve nocturne qui débute à 20h30, il fait très chaud et humide (27°C). C’est l’Amazonie à la basquaise, normal pour un dossard au nom de Kaïman, il fallait bien ça ! Me voilà donc dans le secteur 3, autour de moi je ne vois aucun marathonien et pour cause, sur les 8600 coureurs présents sur la ligne de départ, nous ne sommes que 600, en gros 4500 sur le semi et 3500 sur le 10km.

En direct live du sas de départ !

C’est parti, ça crache du feu sur la ligne de départ (histoire de nous réchauffer un peu…) et un beau feu d artifice nous accompagne. L’ambiance est au rendez-vous mais ça bouscule pas mal jusqu’au 3ème km entre les coureurs des 10, du semi et les marathoniens. Disons que je sens déjà que ça va être très long, je suis asphyxié dés le 3ème km, aucune sensation et ma tendinite est bien au rendez-vous. Il fait vraiment chaud, je m’asperge d’eau dès le premier ravito, tiens une belle montée, je croyais que c’était tout plat !!! Bon, de toute façon, ça va être difficile. Au 7ème km voici la première ambulance d’une longue série : chaleur, déshydratation,… ça tombe comme des mouches, étonnant les ambulances suivent le parcours des coureurs, donc on s’écarte.
On approche des 10km, les fameux Pirates (c’est le nom des coureurs du 10) vont nous quitter et ce n’est pas plus mal parce qu’entre ceux qui démarrent en trombe et ceux qui finissent en trombe j’ai l’impression de gêner ! Ouf, on respire un peu, mais surtout on entre dans le centre ville et c’est plus sympa. Nous longeons la Ria de Bilbao avant de partir dans la vielle ville et de se faire une longue ligne droite ou je croise le premier marathonien !!! il ne va pas me mettre un tour quand même !!!! pas loin, on est au 19ème km et je n’avance plus, je ne vais pas dire que j’accélère, je ne peux pas, mais je garde le rythme et voilà la première boucle « BOUCLEE » en 2h09, mon pire semi. 8 minutes après, arrive mon principal concurrent celui que j’avais croisé au 19ème !

Petite bouffée d’oxygène au 22ème km ou je croise Nath et Maxim qui fait quelques mètres avec moi. Je mets la musique histoire de penser à autre chose et c’est reparti pour la fameuse deuxième boucle. Là, je comprends mieux les commentaires sur ce marathon, entre la cohue des 10 premiers km, et le vide après le semi, il y a un monde, sincèrement ils devraient s’arrêter au semi.
Jusqu’au 32ème, je m’accroche avec la technique des petits pas que j’avais lu dans le dernier Jogging. Je ne m’arrête pas, il reste 10 km mais je suis au bout. Les groupes de musique sont partis, le public aussi, on croise encore quelques fêtards en ville (toujours sympa), les ambulances (c’est moins sympa), au 39ème km je croise les derniers et la voiture balai, ils sont au 35! Drôle d’expérience !
Je n’avance plus, je marche, les quelques encouragements me font repartir, mais je vais plus vite en marchant, 40ème ouf c’est la fin, dernière ligne droite, le kaïman sent le marigot ! Il est 1H29, Nath me retrouve, Max monte sur mes épaules et je franchis la ligne d’arrivée après 40km de douleurs en 4h59 au compteur.

Voilà je viens de boucler mon 13ème marathon …

Jean-Marc

Il a fallu aller la chercher cette médaille !

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1 réponse pour le moment ↓

  • 1 El Palmero // 18 novembre 2014 à 20:09

    Bravo Jeà-Marc pour être allait au bout! Bilbao te faisait rêver, maintenant c’est fait! J’ai ta photo en Berger pitchou en fond d’écran lol

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