Les Galopins Brédois

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Marathon des Costauds : Le bien nommé !

15 décembre 2016 par Olivier · Pas de commentaire

Changement de chaussures au semi, même pas fatigués les Galopins

Toujours à l’affût de nouveauté en matière de marathons et de challenge que certains n’hésitent pas à nommer “Défi à la con”, la première édition du Marathon des Costauds ne pouvait pas échapper à notre vigilance. Il faut bien avouer que cette épreuve avait de solides arguments pour nous séduire. Tout d’abord sa localisation, dans l’Hérault à moins d’une heure de route de la Casa Palmero qui devenait naturellement le centre de ralliement opérationnel de ce week-end CLM. C’est ensuite la formule originale qui éveillait notre curiosité avec un premier semi-marathon sur route (400m de D+) à l’issue duquel était prévu un changement de chaussures avant d’attaquer la deuxième partie entièrement trail (800m de D+).

Retrouvailles vendredi soir à Toulouse avec Sarah et Christophe pour faire route commune vers Béziers où nous attendaient déjà les amis du Gruppetto. Une première soirée bien dans la tradition de l’esprit CLM où l’amitié se partage autour d’une bonne table.

Le programme du samedi était bien chargé avec au menu un run d’échauffement entre Lieuran et Puissalicon pour lequel nous avait rejoint Alex et Benoît. La rumeur d’un bon ravitaillement à mi-course nous avait alléché mais que dire de notre surprise à la découverte de la table qu’avait dressée Dame Nanette et Serge Doudou! Seule une photo pourra témoigner de la qualité de cette étape même si quelques écarts avec la diététique de course ont été concédés.

Coup de chapeau à Nanette et Doudou pour ce ravitaillement somptueux

Nous étions parés pour un retour qui empruntait la légendaire “Côte de la mort qui tue” toujours dans la bonne humeur et sous le soleil.

Le week-end se poursuit avec un bon dejeuner, un peu de repos l’après-midi et un enchaînement Pub/Pizzeria/Bowling qui nous amènera tard dans la nuit. L’équipe des marathoniens se met en route au petit matin pour rejoindre le village de St Paul et Valmalle lieu du départ de ce Marathon des Costauds. Le jour se lève et même s’il fait plutôt frais, le ciel est très dégagé et annonce une belle journée.

Cette fois c’est parti ! Le peloton des 120 marathoniens solo auquel se sont rajoutés un bon nombre de duos s’élance pour la première partie route. Premier constat, ça part très vite devant et nous nous retrouvons rapidement dans le wagon de queue. Petit à petit les groupes se forment et je me retrouve tout naturellement avec Christophe et Benoît avec qui je vais partager la totalité du parcours. Comme prévu, le circuit n’est pas très plat et comme il est principalement constitué par un aller/retour, nous savons exactement à quoi nous attendre. C’est bien sympa de croiser les coureurs et nous choisissons d’encourager plutôt les dossards rouges qui, comme nous, vont effectuer la totalité du marathon.  Petit à petit nous avons adopté un rythme un peu plus soutenu surtout dans les parties descendantes. La bonne surprise de cette épreuve ce sont les nombreux bénévoles enthousiastes qui seront présents tout au long du parcours. Comme le public est plutôt rare, cette présence nous fait du bien. Les ravitaillements sont moins nombreux que sur un marathon traditionnel mais je ne suis pas certain que le Camel Bag s’avère indispensable. La lecture du règlement m’avait un peu inquiété en imposant une réserve d’eau, un sifflet, une couverture de survie et un téléphone portable. Je quitte les gants et les manchettes qui resteront dans la caisse où m’attendent sagement mes chaussures de trail. Nous voici au semi-marathon en moins de 2 h00 avec ce fameux changement qui constitue toute l’originalité de cette course.  Benoît a décidé de prendre son temps en changeant même de t-shirt et de casquette entre deux bouchées de saucisson. Si nous l’avions écouté, on aurait même fait une petite sieste !

Nous voilà donc à l’attaque de la partie tant redoutée, un parcours trail tenu secret par l’organisation mais qui s’annonce ardu. Nous sommes tout de suite dans l’ambiance avec une première montée qui impose d’adopter la technique marche rapide. Je ne suis pas très rassuré sur ma capacité à tenir le coup mais, fort heureusement, il y a des passages  plus roulants en sous-bois où je trouve un réel plaisir à courir. Notre trio fonctionne plutôt bien avec un soutien mutuel et toujours le sourire. Nous l’attendions, nous le redoutions et le voilà le “Mur des Costauds”. Une belle ascension dans un pierrier mais avec un ravitaillement bien sympa au bout de l’effort.

Trop facile le Mur des Costauds !

Ce parcours est certes difficile mais il nous offre souvent de très beaux points de vue. Le problème c’est que je suis plutôt à regarder mes pieds surtout lorsque ça devient un peu technique. Au cours d’une descente de pierrier plutôt périlleuse, je vais même avouer à Christophe que le plaisir n’est pas là. Ce n’est que passager heureusement et je constate avec satisfaction que j’ai gardé de l’énergie pour les parties plus abordables. La variété du parcours nous faite passer des cailloux à la boue collante en passant par des monotraces serpentant en sous-bois. Nous nous approchons tranquillement de l’arrivée. Au 38ème km, nous retrouvons nos supportrices préférées. Il y a là Mireille, Sarah, Laurence et Valérie. Après quelques bisous et une tartine de paté, je dois remotiver ma troupe pour repartir. La fatigue se fait sentir et là, brutalement, au détour d’un virage, mon pied bute sur une pierre et je m’étale lourdement.  Les amis qui étaient un peu en retrait me retrouvent au sol et je lis l’inquiétude sur leur visage. Mais je me relève sans trop de bobos et c’est reparti avant de rechuter tout aussi lourdement 500m plus loin sur une racine. Cette fois, c’est un signe, j’ai perdu de la lucidité.  Benoît me propose de passer devant et de calmer un peu l’allure pour assurer sur ces derniers km. Un dernier effort et nous franchissons la ligne d’arrivée main dans la main en un peu plus de 4h50′.  Nous pouvons nous congratuler et fêter le nouveau cinquantenaire en marathons qui sera le héros de cette après-midi. Nous accueillons les amis au fil des arrivées, tous semblent ravis de cette expérience même si les efforts ont été rudes. La saison marathon 2016 est terminée mais la tréve sera courte puisque le prochain rendez-vous est fixé au   8 janvier à Cernay.

Olivier

Et voilà un Galopin cinquantenaire en marathons. Bravo Christophe!

 

Catégorie(s) : Les récits

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