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Maratona di Roma 2014 : Beau mais humide

20 mai 2014 par Olivier · 3 commentaires

Un décor somptueux pour le départ de ce marathon

Le Marathon de Rome faisait partie à coup sûr des épreuves que je voulais absolument mettre à mon palmarès. Pourtant, il n’était pas du tout programmé pour l’année 2014 qui était déjà bien chargée. Mais voilà, Mireille avait été séduite à l’idée de partager ce déplacement avec un groupe de sympathiques collègues et n’a pas hésité à me harceler pendant au moins 10 minutes avant que je ne cède et ajoute cette destination à mon calendrier.
Le voyage débute avec un petit stress lorsque nous nous rendons compte que le frère de Nicolas qui devait nous conduire à l’aéroport ne s’est pas réveillé. Nous arriverons, malgré quelques embouteillages,  à l’heure pour l’embarquement. La veille, c’est du côté de l’hôtel réservé que nous avions eu des frayeurs. Visiblement adepte du sur-booking, cet établissement nous annonce qu’il ne sera finalement pas en mesure de nous accueillir et nous propose une chambre dans un autre hôtel. Même si ce dernier est moins bien placé par rapport au départ du marathon, nous n’avons d’autre choix que d’accepter ce changement de dernière minute.  En arrivant sur place, la façade extérieure nous rassure mais nous déchanterons rapidement une fois dans la chambre.

Un bon moment au Marathon Expo

Il en faut plus pour gâcher notre plaisir d’être dans cette superbe cité et nous partons illico vers le Marathon Expo afin de retirer les dossards. Mireille en profite pour s’inscrire à la Roma Fun, course de 5km pour laquelle l’organisation annonce 80 000 participants ! Nous faisons les fous au stand Brooks sans oublier de mettre à l’honneur la désormais célèbre Cocotte, mascotte du groupe qui en voit de toutes les couleurs avec les joyeux compères jamais à court d’idées pour rigoler.
Le lendemain, journée visite de Rome avec un programme chargé et de nombreux km de marche à travers la ville. Nous passons en revue les lieux et monuments incontournables mais sans s’attarder. C’est notre façon de s’imprégner d’une ville quitte à y retourner plus tard si nécessaire pour approfondir tel ou tel aspect. Pour l’étape du déjeuner, nous retrouvons les CLM dans un excellent restaurant du quartier de Trastevere. Une cuisine typiquement romaine où nous dégustons plusieurs plats de pâtes qui nous laisseront un grand souvenir.
En soirée, le tramway qui nous conduisait vers l’appartement loué par les collègues avec qui nous allions partager le dîner de pâtes s’arrête brutalement et ne repartira plus. Ce seront quelques km qui viendront s’ajouter au compteur déjà bien chargé de nos jambes pour la journée. Cet épisode me conforte dans ma décision de ne pas courir ce marathon à bloc. Je propose donc à Stéphane qui a un objectif à 3h50’ de lui tenir compagnie en lui donnant le tempo. Avec ce projet raisonnable, la soirée peut se poursuivre en toute décontraction sans se préoccuper de diététique. Je n’éprouverai aucun regret, bien au contraire, en levant mon verre à plusieurs reprises pour fêter l’anniversaire surprise de Thierry.

De la folie au stand Brooks

Il pleut sur Rome en ce dimanche matin. Après le petit déjeuner frugal de l’hôtel, nous partons au petit trot vers le rendez-vous photo CLM avant de rejoindre les autres collègues. Si l’exactitude des CLM ne sera pas démentie, il en est tout autrement avec nos amis de La Banque Postale. Les minutes passent et je m’impatiente en trépignant devant l’Arche de Constantin. Lorsqu’ils arrivent enfin en toute décontraction, nous aurons juste le temps de prendre quelques photos mais trop tard pour espérer rentrer dans les sas avant le coup de pistolet du starter. La pluie redouble au moment du départ sans toutefois refroidir l’ambiance dans un cadre grandiose même si les travaux en cours occultent quelque peu la majesté des lieux.

Le groupe CLM au grand complet 

Bloqués en queue de peloton, nous passons sous l’arche 7’ après le départ officiel. Pris dans un flux de coureurs, il nous est difficile de partir sur le rythme prévu de 5’30 au km. Je ne lâche pas Stéphane des yeux afin de ne pas le perdre dans cette foule de début de course. J’essaie d’imprimer une vitesse qui nous fait peu à peu reprendre les précieuses minutes perdues sans faire passer Stéphane en  zone rouge. Les fameux pavés de Rome sont bien présents et avec la pluie, le danger de glissade est redoublé. Le 10ème km est atteint en un peu plus de 57’, il va falloir cravacher mais tout reste possible. Mon compagnon effectue un arrêt pipi dont je me serais bien passé et qui n’arrange pas nos affaires de chrono. Tant pis, il faut maintenant passer la vitesse supérieure. Après le semi-marathon passé en 1h57’, Stéphane m’indique qu’il traverse une période un peu difficile et qu’il doute de ses possibilités de terminer dans l’objectif. Je tente de le rassurer et lui parle du second souffle bien connu mais auquel je ne crois guère. Et pourtant, je vois bien que Stéphane est reparti et un coup d’oeil vers ma montre me confirme cette embellie.

Sans aucun doute une de mes plus belle médaille

Les km défilent et nous sommes désormais dans la partie décisive de l’épreuve. Pour Stéphane qui ne court ici que son deuxième marathon, c’est le moment de vérité. Je vois son visage se crisper dans l’effort et il court bouche grande ouverte à la recherche de l’oxygène. En me retournant, je l’ai vu à plusieurs reprises légèrement décroché mais toujours combattif. Les derniers km paraissent très longs malgré un public qui s’est densifié et qui ne ménage pas ses encouragements. A l’entrée de la dernière ligne droite, nous apercevons l’horloge qui nous indique le temps écoulé. Dopé par cette vision, Stéphane effectue un sprint auquel j’ai bien des difficultés à répondre et il passe la ligne d’arrivée devant moi en 3h50’11”.

Ruisselant de pluie mêlée de sueur, nous recevons la magnifique médaille de ce 20ème marathon de Rome en savourant ce moment. Bravo à Stéphane pour cette performance et j’ai vraiment apprécié ce rôle de sparring partner.

La Roma Fun pour les deux Mimi

Rapidement transi de froid, je rejoins au plus vite notre fameuse chambre d’hôtel. Mireille est ravie de cette Roma Fun qu’elle a partagée avec Audrey. Nous fêterons en soirée comme il se doit nos exploits respectifs autour d’une bonne table et en buvant quelques bières bien méritées. Les visites du lendemain dans le magnifique parc de la Villa Borghese seront malheureusement écourtées par une pluie omniprésente qui aura marquée notre séjour.
Rome ville éternelle nous aura séduit mais sans doute qu’elle nous aurait paru encore plus belle sous un ciel bleu.

Olivier

La traditionnelle photo des marathoniens en phase de réhydratation

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3 réponses pour le moment ↓

  • 1 Serge Guillaut // 21 mai 2014 à 19:15

    Si si j’ai bien lu. Toi stressé Olivier je pensais cela impossible. Beau reportage. Marathon que j’envisage en 2015.

  • 2 freerunner // 21 mai 2014 à 21:50

    Marathon bien arrosé et je ne dis pas ça pour les bières :)☔️☔️☔️

  • 3 El Palmero // 30 mai 2014 à 7:27

    Bravo à toute la Dream Team Galpopins/CLM! Moi qui avait misé 10 000€ chez mon Bookmaker, sur ton finish pieds nus dans cette légendaire arrivée de ton modèle Bikila des JO de Rome 1960 … Merci Olivier Merci!

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