Les Galopins Brédois

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Résultats et photos de La Croisière des bons vins de La Brède 2019

27 octobre 2019 par Bikila · Pas de commentaire

Un beau peloton malgré la concurrence de Bordeaux

Une 18ème édition de La Croisière des bons vins de La Brède qui s’est déroulée dans un contexte particulier avec le report des épreuves du Marathon de Bordeaux sur ce même week-end. Malgré cette forte concurrence, la participation est restée à un excellent niveau avec plus de 1100 sportifs au rendez-vous des Galopins Brèdois (362 arrivants sur le 7km, 437 sur le 18km, 242 marcheurs sur la randonnée et 110 enfants sur les courses qui leur sont réservées). La météo était favorable et les fidèles participants nous ont fait part du plaisir qu’ils avaient pris sur nos épreuves.

Victoire de Patrice Marquis en 25’05 et de Marine Etienne en 25’34 (pour la 12ème année consécutive) sur le 7km. Sur le 18km ce sont Mathieu Vandal en 1h05’21 et Lucile Marlin en 1h20’57 qui s’imposent.

Résultats du 7km de La Croisière des bons vins du 27/10/2019

Résultats du 18km de La Croisière des bons vins du 27/10/2019

Photos sur le parcours du 18km de La Croisière des bons vins 2019 (libres de droits)

Photos sur le parcours du 7km de La Croisière des bons vins 2019 (libres de droits)

Retrouvez toutes les photos du passage au Château de La Brède, des arrivées et des podiums

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Un 100km chez les Ch’tis

7 juin 2019 par Bikila · Pas de commentaire

On s’imagine déjà à l’arrivée !

Si mon CV de marathonien est lui bien solide, je reste un jeune débutant dans la catégorie de l’Ultra. Je ne vais pas ici revenir sur mes déboires gastriques qui ont coupé court à mes premières tentatives sur la distance de 100km. Cette période semble mystérieusement révolue et j’en suis vraiment soulagé.
Les années accumulées m’ont obligé à accepter le lent déclin de mes performances chronométriques et mes records personnels sur 10km, semi et marathon ne sont désormais clairement plus envisageables. Pourtant, mon âme de compétiteur reste intacte et réaliser une bonne performance reste un motif important de ma satisfaction. C’est dans cet esprit, que le projet de battre le seul Personal Best encore atteignable a vu le jour. Comme souvent dans les aventures, il faut un complice pour qu’elle devienne exaltante. Jean-No fait partie de ce cercle avec lequel il n’est pas nécessaire de négocier des heures pour s’accorder sur un nouveau défi. Nous avions tous deux l’envie de partager cet objectif et le choix de Steenwerck s’imposait malgré l’éloignement par sa réputation de parcours plat. Fort d’un record de 11h29 sur le parcours difficile de Millau, je me fixais de passer sous la barre des 11h00 ce qui correspondait aussi à l’objectif de Jean-No.

De plus, vous devez tenir compte du fait que ces appareils sont contre-indiqués avec des problèmes congénitaux du système cardiovasculaire, en particulier avec une coagulation ou une prédisposition au priapisme, une maladie qui provoque une érection durable et malade. À l’exception de ces problèmes de santé, les médecins conseillent de ne pas utiliser de pompe pour les hommes atteints de leucémie, d’anémie ou d’autres maladies du système sanguin.

L’autre côté n’est pas mal non plus !

Rapidement, ce projet est devenu le point phare de mon premier semestre 2019. Après une campagne marathons de bonne facture, je me mettais en mode escargot à l’entraînement pour engranger les km. J’entraînais ainsi Bernard, mon compère Galopins dans cet allongement des sorties presque quotidiennes.
Direction Lille, merci au TGV de mettre la capitale nordiste à seulement 4h30 de Bordeaux. Jean-No et Laurence me récupère à la gare et nous rejoignons Steenwerck pour retirer nos dossards. La salle de sports est bien animée puisque la très grande majorité des participants vont prendre le départ du soir. C’est la particularité de cette épreuve qui, fidèle à son joli slogan : « Chacun sa course, chacun son rythme, mais tous le même chemin », propose deux départs pour la distance. Un premier le mercredi soir à 19h00 avec un délai de 24h00 pour relier l’arrivée et le second le jeudi matin à 6h00 où la barrière tombe à 13h00. Jean-No et moi sommes dans la course du matin qui compte moins de 100 inscrits alors que celle du soir en compte plus de 700.
Nous assistons au départ de la course Open dans une ambiance très conviviale au son d’une fanfare qui fait danser le fameux Géant, tradition folklorique de cette région riche en carnavals. Le long ruban des courageux arpenteurs de bitume s’étale lentement sur la première boucle sous un ciel gris et menaçant. Avant de regagner la voiture, nous profitons d’un ravitaillement sauvage proposé par une habitante avec de la bière locale et des grigri apéro qui ne semblent pas séduire les concurrents qui viennent de s’élancer. Malgré notre demande, cette sympathique steenwerckoise ne s’engagera pas à être toujours présente pour la course du matin.

Reconnaissance d’un ravitaillement un peu particulier

L’ambiance du départ du matin est nettement plus calme et confidentielle. Le ciel est toujours gris mais la pluie qui a sévit cette nuit s’est désormais éloignée. Nous retrouvons Béa qui espère avoir récupéré des 6 jours de Hongrie.
Nous voilà partis sur un rythme calculé de 6’15 au km. Le circuit se compose d’un premier petit circuit bleu de 7km qui va nous permettre de traverser 2 fois le village avant de rejoindre les deux boucles (rose et jaune) qui seront à parcourir 3 fois. Le judicieux balisage se compose d’une ligne continue au sol dont la couleur est différenciée selon la boucle. Le petit peloton s’est vite étiré et j’ai plutôt l’impression d’être en queue de course. En compagnie de Jean-No et de Béa nous découvrons ces petites routes de campagne, certes charmantes, mais qui n’offrent pas un panorama mémorable. Les arrêts pipi qui ne sont pas toujours coordonnés avec mon compère nous éloignent parfois l’un de l’autre mais nous nous retrouvons aux ravitaillements où nous prenons toujours un peu de temps. Au premier retour dans la salle de sports qui est au centre des différentes boucles, la table de ravitaillement liquide est vide et une bénévole, visiblement dépassée par cette pénurie, ne nous propose que du lait. Impossible pour moi de sauter un ravitaillement sous peine d’hypothéquer la suite de l’épreuve. Nous demandons s’il est possible d’avoir juste de l’eau du robinet mais sans plus de succès. Nous sortons alors du circuit pour aller chiper de l’eau au robinet de la buvette installée au fond de la salle. Cet épisode étonnant qui nous a inquiété et un peu irrité ne sera, fort heureusement, que le seul couac dans l’organisation. Par la suite, nous profiterons largement de l’accueil des bénévoles dévoués à chaque ravitaillement avec des tables convenablement garnies. Les kilomètres passent et nous avons globalement un peu d’avance sur le plan de marche que tient scrupuleusement Jean-No. Mes sensations sont excellentes et le ciel toujours aussi gris me rassure même si le vent devient gênant par moments. Nous nous retrouvons souvent isolés et j’avoue que c’est sans doute pour moi le principal défaut de cette épreuve.

Sur la ligne de départ

Nous profitons des rares moments partagés avec d’autres coureurs pour échanger ne serait-ce que quelques mots qui nous font du bien. Nous accompagnons ainsi sur quelques centaines de mètres l’ami Jean-Michel, référence incontestable de la distance, qui fait partie de ces courageux qui sont partis la veille au soir. Nous retrouvons régulièrement un coureur adepte de la méthode « Cyrano » sous la forme 14’ de course pour 1’ de marche. Béatrice a disparu de notre groupe, j’apprendrai plus tard son abandon par suite de douleurs à l’estomac. Nous ne manquons pas d’immortaliser le passage au marathon atteint en un peu plus de 4h30. 

Un passage symbolique

Ce parcours réputé plat est toutefois émaillé de quelques ponts qui enjambent autoroute ou voie ferrée. Oh ce ne sont certes pas des montées difficiles mais je veille bien à ralentir sur ces portions que nous retrouvons à chaque nouvelle boucle. Après la mi-parcours, nous retrouvons Laurence venue nous encourager et nous proposer son assistance logistique. Pour ma part, les voyants sont au vert, je me ravitaille en sucré avec une gomme Stimium tous les 10km et en salé avec quelques Tuc et morceaux de fromage proposés aux stands. Côté liquide, je privilégie désormais l’eau gazeuse qui me permet de mieux assimiler. Les rots sonores qui suivent chaque prise de liquide sont là pour témoigner du bon fonctionnement de mon système digestif.

Nous en comptions moins que ça

C’est tout d’abord imperceptiblement que mon allure s’accélère et ensuite assez nettement après le 60ème km. Je suis vraiment très à l’aise et un peu partagé sur la stratégie à venir. D’un côté je pense qu’il sera difficile de passer sous les 11h00 en respectant l’allure prévue puisque je vois bien que les arrêts aux ravitaillements sont désormais un peu plus longs mais aussi inquiet de me griser sur ce bon passage qui pourrait n’être qu’un leurre avant le coup de mou. Un autre facteur inattendu vient perturber mon bel optimisme, le soleil a fini par percer les nuages et les premiers effets d’une chaleur toute relative sont vite perçus par mon organisme. J’ai désormais perdu Jean-No. Laurence m’apprendra qu’il rencontre des difficultés d’alimentation. Cette fois, je suis bien seul et je me dis que c’est maintenant le mental qui doit me permettre de tenir puisque le corps ne semble pas donner de signes tangibles de faiblesse.

La solitude du coureur de fond

Je suis maintenant dans la dernière boucle et un peu de lassitude s’installe. Je me focalise sur les étapes des ravitaillements qui sont à la fois un havre de rafraîchissement salvateur mais aussi un moment où la fameuse solitude du coureur de fond devient moins réelle. Après le 80ème km, une sensation de soif perpétuelle s’installe doucement. La bouche s’assèche trop rapidement après les ravitaillements et je regrette de ne pas avoir une gourde pour m’hydrater entre les points d’eau. Du coup, mon rythme s’effrite et le petit matelas d’avance si chèrement acquis fond au soleil bien installé dorénavant. Je perçois la chaleur de ses rayons sur mes épaules nues et je découvrirai plus tard que je vais pouvoir promener un beau bronzage agricole sur la plage de Carcans cet été. C’est bien complexe ce qui se passe dans la tête d’un coureur et la petite pensée que, finalement, cet objectif de passer sous les 11h00 est bien dérisoire s’est installée. Alors pourquoi ne pas profiter un peu plus longtemps de cet arrêt au ravitaillement pour m’asseoir ? Et pourquoi je ne marcherai pas un peu pour franchir ce dernier pont au-dessus de la voie du TGV ? En plus, ma montre m’affiche désormais un décalage de 2km de plus que le marquage officiel. C’est ballot, s’il ne tenait qu’à mon GPS, les 100km seraient bouclés en 10h52. C’est un truc à vous faire faire « une cahouete » (là, il n’y a que les CLM initiés qui pourront comprendre).

C’est bien ici l’arrivée ?

La dernière ligne droite est là, j’entre dans la salle où le speaker annonce que je termine 37ème en 11h06’44. Je me sens vidé, épuisé plus mentalement que physiquement. A peine assis au ravitaillement d’arrivée, je suis pourtant pris d’un brusque moment de somnolence qui m’indique que mon corps réclame du repos.
Je retrouve Jean-Michel et Béatrice mais malgré l’envie, je serai incapable de boire la bière des finishers. Jean-No terminera en marchant avec Laurence. J’ai hâte de pouvoir m’allonger et dès notre retour à l’appartement, je m’écroule sur le lit et m’endors instantanément. Ma soirée se résumera à ces endormissements successifs entrecoupés de petits moments de réveil au cours desquels il ne me sera pas possible de manger quoi que ce soit.
En résumé de ce récit bien trop long, je tire un bilan mitigé de cette course. Côté positif, le record personnel est battu, ma préparation sans plan précis a été très agréable et la récupération semble plutôt bien se passer. Du côté des moins, un peu déçu par cette épreuve que j’imaginais plus animée, la barre des 11h00 n’est pas atteinte et cette nouvelle expérience ne m’a pas motivé à poursuivre sur cette distance.

Pas tout à fait la même tête qu’au départ

Résultats du Galopin sur le 100km de Steenwerck :

Olivier Meslier se classe 37ème en 11h06’44”

 

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Week-end Galopins au Pays Basque

10 juillet 2018 par Bikila · Pas de commentaire

Un groupe de Galopins motivés malgré la chaleur

Les Galopins ayant gardé un excellent souvenir du déplacement club à Espelette effectué en juillet 2010, c’est tout naturellement que cette destination a été une nouvelle fois retenue dans notre calendrier de sorties pour l’année 2018. Il faut dire que La Course des Crêtes présente tous les ingrédients pour assurer un week-end réussi : l’attrait culturel et gastronomique du Pays Basque, la diversité des épreuves proposées et bien sûr la fête du samedi soir.

C’est à bord du minibus prêté par La Brède Football Club et conduit par Bernard que nous rejoignons Espelette samedi matin. Nous retrouvons sur place Ruben, le local de l’étape ainsi que Sylvie et Jean-François qui sont arrivés plus tôt. Il y a beaucoup de têtes connues en Gironde sur cette manifestation et Alain Létard qui assure l’animation ne tarde pas à nous repérer. Les nuages et la petite pluie du matin se sont vite enfuis pour faire place à un chaud soleil qui inspire de vives craintes aux coureurs. Après un petit repas frugal, il est temps de se préparer pour les différentes épreuves.

A croire que l’auteur de l’affiche connaissait Nathalie et Jean-Marc !

C’est Ruben qui ouvre le bal puisqu’il s’est inscrit sur le 26km dont le départ est donné à 13h30. Malheureusement, il ne sera pas en mesure de rejoindre l’arrivée et devra renoncer vers le 15ème km. Sa déception sera vite oubliée lorsque Jean-Marc lui remettra la coupe préparée à son intention pour saluer son premier marathon couru à Bordeaux au mois de mars. Le benjamin des Galopins aura bien d’autres occasions de revanche et nul doute que cette expérience lui servira lors de ses prochains objectifs.

A 14h15, c’est le départ du 20km et c’est avec Alain que nous allons faire course commune. Nous avons bien pris soin d’inonder nos casquettes avant le départ pour espérer contrer les effets d’une température qui ne cesse de monter. Nous sommes placés assez loin sur la ligne de départ et les 3 premiers km plutôt faciles sur la route vont nous permettre de nous replacer un peu plus haut dans le peloton de plus de 800 coureurs. Nous retrouvons Florence qui fait une petite marche avec une amie. Ensuite, nous attaquons la terrible montée du Mondarrain. Ces 4km d’ascension nous paraissent bien longs en marchant en file indienne, écrasés par la chaleur. Heureusement, l’organisation a mis en place un grand nombre de points de ravitaillement  et nous n’allons en manquer aucun. A plusieurs reprises, Alain décroche un peu mais je suis bien décidé à ne pas le laisser finir seul. Les derniers mètres avant le col sont un peu délicats avec des rochers qu’il faut escalader mais la vue offerte au sommet nous récompense de ces efforts. Et puis, le plus dur étant passé, place à la descente. En voyant la bifurcation pour le 26km, nous ne regrettons vraiment pas d’avoir opter pour le 20km. Malgré la difficulté, l’ambiance est toujours bonne et la présence d’une banda au cœur de la montagne nous donne le moral. Même si certaines parties de cette descente sont un peu périlleuses, nous pouvons désormais courir ce qui me convient beaucoup mieux. Avant de retrouver le goudron pour les derniers km, nous doublons Corinne et Bernard qui ont effectué le parcours du 14km en marchant. Nous passons le fameux pont en bois synonyme d’une arrivée toute proche et je redouble d’encouragements pour Alain qui semble bien fatigué. Nous franchissons la ligne d’arrivée main dans la main sous les bravos d’un public nombreux où nous apercevons Mireille.  Le bière au ravitaillement d’arrivée nous remettra vite sur pieds.

Tu vois Alain comme c’est beau en haut, ça valait le coup cette montée !

Sur le 14km, il n’y aura finalement que Jean-François qui s’alignera et c’est sur le 7km que l’on retrouvera le plus de Galopins avec Nathalie, Carole, Sylvie et Jean-Marc. Nous nous retrouvons, tous ravis de nos courses respectives et après avoir attendu vainement Ruben, nous rentrons à l’hôtel pour une douche bien méritée. Retour express vers Espelette puisque tout ce petit monde est impatient de prendre place sous le chapiteau pour la soirée basque dont la réputation n’est plus à faire. La table était complétée avec Géraldine, une ex-brédoise licenciée à Canéjan Athlétisme avec son coach un autre Olivier et un troisième Canéjanais. La soirée tiendra toutes ses promesses avec une ambiance décuplée par la musique de la Banda et les chants basques. Les saladiers d’Axoa, spécialité locale, défilent sur les tables avant le poulet aux petits pois, le fromage de brebis et l’incontournable gâteau basque. Je ne dirai rien sur le vin rouge qui fit grimacer nombre de convives.

Des Galopins affamés en attente de l’Axoa

Après une bonne nuit de repos, le programme du dimanche sera tout aussi agréable. Une petite ballade dans St Jean de Luz et ses soldes avant un plantureux déjeuner à la Cidrerie Txopinondo que nous avions déjà retenue lors de notre déplacement au marathon de San Sebastian en novembre 2015. Nous serons nombreux à ne pas manquer à l’appel du “Txotx” qui se renouvellera tout au long du repas. Les délicieuses côtes de bœuf seront plébiscitées et les plats repartiront nettoyés jusqu’à l’os.

On a dit juste un doigt Carole !

Le week-end s’achève avec le retour vers La Brède et nous pensons déjà au prochain rendez-vous fixé au mois de septembre pour une nouvelle sortie au Trail des Mouettes à Seignosse.

Une très bonne adresse cette cidrerie

Résultats des Galopins sur le Trail de 7km (287 arrivants) :

Sylvie Chatel se classe 83ème en 50’47”
Carole Lagarde se classe 116ème en 53’07”
Nathalie Gipoulou se classe 145ème en 55’15”
Jean-Marc Gipoulou se classe 146ème en 55’16

Résultats des Galopins sur le Trail de 14km (822 arrivants) :

Jean-François Chatel se classe 495ème en 1h55’03”

Résultats des Galopins sur le Trail de 20km (753 arrivants) :

Olivier Meslier se classe 313ème en 2h40’31”
Alain Lagarde se classe 314ème en 2h40’31”

Une belle équipe !

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Un jeudi de l’ascension avec des côtes à Saint-Caprais

9 juin 2018 par Bikila · Pas de commentaire

Avec Eric qui est cerné par deux Galopins déterminés

Si l’association BoojoVTT (acronyme pour BOOmerang, JOgging et VTT) a vu le jour en 1995, cela fait maintenant 22 ans qu’elle organise le Trail des Premières Côtes sur la commune de Saint-Caprais dans l’Entre-deux-Mers. Depuis sa création, cette manifestation s’est enrichie d’épreuves sur différentes distances et ce n’est pas moins de 5 courses différentes qui sont proposées désormais sans oublier la randonnée. Autant dire qu’il y en a pour tout le monde et tous les goûts entre le 8km, le 14km, le 22km, le 32km et enfin le 40km. Chez les Galopins, Jean-François qui se prépare pour des grands rendez-vous de trail avait choisi le 40km et Olivier, un peu prudent cette fois se contentait du 32km.

Un peloton bien attentif aux consignes avant le départ

Si ma réputation de marathonien n’est plus à faire, vous connaissez tous mon goût très modéré pour le trail. Je ne sais pas quelle idée m’a traversé l’esprit lorsque j’ai participé sur Facebook au jeu concours de Jogging-Plus.com qui mettait en jeu un dossard pour cette épreuve de Saint-Caprais. Résultat, je suis l’heureux gagnant tiré au sort (Merci à Fabien de Jogging-Plus.com) et me voilà embarqué pour une nouvelle aventure.  Il me faut faire un choix de distance pour confirmer ma participation. Je sais que Jean-François est engagé sur le 40km et si j’hésite un instant à le rejoindre, je me raisonne en regardant mon agenda marathons. Coincé entre le Marathon de Vitoria du dimanche précédent et le Marathon de Blaye du samedi suivant, un Trail de 32km le jeudi sera bien suffisant. Sage décision qui me permettra aussi d’avoir un coéquipier en la personne d’Eric qui choisis également cette distance en préparation du Trail des Cathares.

Il est encore très tôt lorsque les premiers coureurs se présentent à l’entrée du gymnase pour y retirer leur dossard. Le départ des courses longues (32 et 40km) est prévu à 8h00 et le ciel couvert s’annonce comme une première bonne nouvelle pour moi. Je retrouve Eric et Jean-François et nous nous dirigeons vers la ligne de départ. Le briefing des organisateurs n’est pas très rassurant, on nous annonce une première boucle de 18km plutôt technique avant de repasser au point de départ. Ces informations me confortent dans ma stratégie d’un nécessaire début de course prudent qui semble également convenir à Eric. Jean-François adopte une tactique plus audacieuse et je le vois s’éloigner dès les premières foulées.

Jean-François démarre fort !

Le petit peloton s’étire rapidement et le parcours alterne entre vignes et sous-bois. Nous rejoignons Jean-François qui s’est déjà rendu compte que son allure de départ était un peu rapide. Il ne restera à nos côtés que quelques kilomètres avant de réduire son rythme. Nous abordons un petit tunnel dans lequel coule un ruisseau et, dans la pénombre, je pose le pied dans un trou d’eau et m’étale de tout mon long. Me voilà trempé mais à part une petite plaie superficielle au genou, il n’y a pas de conséquence à cette chute qui aura bien faire rire Eric qui se trouvait juste derrière moi. Hormis quelques buttes sévères où nous préférons marcher, le parcours permet de bien courir en étant vigilant sur quelques passages glissants. Nous profitons d’un passage devant un petit château pour prendre une belle photo qui se révélera très floue.  Sur la fin de la boucle qui nous ramène à Saint-Caprais, le circuit devient plus facile et nous en profitons pour adopter un rythme plus soutenu.  C’est agréable de retrouver un peu d’ambiance avant d’aborder la deuxième partie du parcours.

Ce n’est pas si dur que ça le trail !

Dans un passage herbeux, c’est au tour d’Eric de s’étaler en faisant un joli roulé-boulé, je ne manque pas de le charrier à mon tour, nous sommes quittes. Nous étions partis avec une réserve de liquide qui se révèle largement suffisante avec les 3 ravitaillements sur le parcours.

Jusque là, tout va bien

Au fil des kilomètres la répétition des côtes et des descentes commence à se faire sentir et désormais, chaque montée me semble plus difficile. Nous abordons un passage technique où les organisateurs ont placé un tuyau d’arrosage en guise de rampe pour s’aider à se hisser. Bonne idée en soi sauf qu’un tuyau mouillé, ça glisse !

On dirait presque un vrai trailer !

En voyant la bifurcation pour la boucle supplémentaire du parcours de 40km, je suis bien content d’avoir choisi l’option du 32km. J’ai une petite pensée pour Jean-François qui va devoir effectuer ces 8km. Nous retrouvons des concurrents qui sont partis plus tard sur les distances inférieures. Après un passage périlleux en descente et très boueux, nous voilà en approche de l’arrivée mais il faut encore franchir ce dernier coteau. Je n’ai plus la force de courir dans cette ultime montée et je ne suis pas le seul à marcher sur cette portion. J’entends la voix d’Alain Létard au micro et nous franchissons la ligne au bout de 3h15′.

Jean-François s’est assagi pour la suite du parcours

Nous ne resterons que quelques instants au ravitaillement traditionnel d’arrivée puisqu’il y a, un peu plus loin, une buvette qui nous parait bien plus intéressante. Cette bière, nous l’avons bien méritée et elle est appréciée à la hauteur des efforts fournis sur cette épreuve. Un coup d’œil sur le classement m’indique que je suis premier en catégorie M3 et je vais donc patienter pour ce nouveau podium. Jean-François franchis la ligne juste avant que je sois appelé pour les récompenses. Je suis particulièrement gâté avec un magnum et une carte cadeau Décathlon d’une valeur de 30€. Conclusion heureuse d’une très belle matinée.

Peut-être le meilleur moment de la course?

 

Résultats des Galopins sur le Trail de 32km :

Olivier Meslier se classe 23ème en 3h15’37” et 1er M3H

Résultats des Galopins sur le Trail de 40km :

Jean-François Capoen se classe 25ème en 4h46’51”

1ère place en M3 pour Olivier

Jean-François en termine avec ce trail long de 40km


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Week-end de mai tous azimut pour les Galopins

29 mai 2018 par Bikila · 1 commentaire

Voilà un week-end des 19 et 20 mai où l’actualité Galopins a été particulièrement riche et ne s’est pas réduite pas au marathon hebdomadaire de nos deux enragés du bitume 🙂
Pas moins de 4 épreuves où nos couleurs se sont alignées au départ et ceci sous tous les horizons. Serge, Corinne et Didier étaient dans le Cantal pour La Pastourelle, Nathalie en Bretagne pour le Trail du Guerlédan, Rémi en Belgique pour le Beer Lover’s Marathon de Liège et Olivier chez nos voisins de Toulenne pour la Cavale des Rapetou.

La Pastourelle à Salers (Cantal)

C’était la 20ème édition de cette épreuve chère à notre ami Alain Létard. Une manifestation qui s’est fait une renommée grandissante en s’appuyant sur les valeurs du sport, de la convivialité, de la fête et de la mise en valeur du terroir.
Le samedi, c’est Corinne qui ouvrait le bal avec “La Buronnière”, une épreuve réservée aux femmes, longue de 10km avec 200m de dénivelé. Le circuit autour de Salers débute par une partie commune avec celui du Trail pour atteindre le buron d’Ynagnou , point culminant de circuit (1075m). Ensuite c’est une descente avant de traverser le terrain de camping et d’emprunter un chemin bordé de gros murs en pierres sèches. Après un ravitaillement assuré au bas du terrain de camping et le buron de Massou, le circuit nous invite à traverser les pâturages. Il faut ensuite rejoindre le foirail par une section bitumée et gravir ensuite le Puy Salers (950m). L’arrivée est jugée sur l’Esplanade de Barrouze. Corinne s’est parfaitement débrouillée sur un terrain qui n’avait rien de facile et termine 36ème sur 266 arrivantes.

Joli paysage pour cette course féminine

Passage technique

Le dimanche, c’était au tour de Didier et Serge de s’aligner sur le Trail de 53km. Serge nous livre ici son récit :

Salers est une commune française située dans le département du Cantal et la région Auvergne-Rhône-Alpes. Chaque année depuis 20 ans se déroule au mois de mai un week-end sportif et festif. Cet événement propose des épreuves de Trail , du VTT et de la randonnée avec un repas festif pour clôturer la journée.
Sur le Trail il y a plusieurs formules. Après avoir participé deux fois au 32 km avec Didier, cette année nous nous sommes décidés pour passer à la distance reine de 53 km avec 2500m de dénivelé.
En ce dimanche matin, il est près de 8h, il fait beau et pas trop chaud. L’appréhension monte d’un cran, le doute sur la réussite d’un tel périple se devine légèrement sur une photo un peu crispée prise juste avant le début des hostilités. Puis vient le moment du départ, nous sommes environ 750 coureurs sur cette distance. Nous partons très prudemment. Un problème sur mon camelbak m’oblige à m’arrêter dès le premier kilomètre. Une fois ce souci résolu je repars. Il me faut remonter et doubler mais pas trop vite. Il faut gérer son souffle dès le début au risque de vivre une terrible fin de course.
Finalement je me faufile. J’ai de bonnes sensations. Les 10 premiers kilomètres au col de Neronne se passent plutôt bien. Jusqu’au 13ème kilo je connais c’est la même chose que le 32, ensuite c’est l’inconnu.

C’est qu’ils s’aiment fort ces deux-là !

La descente vers Falgoux au km 19 à travers un bois sombre et technique se passe sans encombre. Maintenant les choses sérieuses commencent. La montée vers le Puy Mary, qui culmine à 1783 m, en suivant les crêtes volcaniques commence à bien solliciter la machine. Dès le début de l’ascension la marche s’impose car la pente est à 14% sur plusieurs kilomètres. L’ascension du Puy Mary est vraiment raide. Le vent ne nous aide pas beaucoup. J’ai fait 33km. Je suis déjà à 4h de course et il me reste encore 20km de montagnes russes. J’enchaîne kilo après kilo, le col de Redondet, Roc des Ombres. Nous rejoignons le parcours du 32km pour terminer cette course. C’est bon je connais, j’ai quelques souvenirs. Arrive le Puy Violent qui symbolise la descente vers Salers avant une ultime montée. La descente est chaotique, je n’ai plus de jambes. Un ravitaillement et puis, surprise, modification du tracé. Un circuit plus technique s’offre à nous, plus vallonné et moins roulant avec de nombreux passages boueux à travers champs et forêts. Sans doute très joli mais surtout très éprouvant après 48 km. Puis, je perçois la musique’entends les bandas qui symbolisent le village de Saint Paul de Salers situé à environ 3 km de l’arrivée et siège du dernier ravitaillement.
Je repars du ravitaillement. Je sais depuis un moment que je finirai cette course ce qui était mon principal objectif. Un dernier champ avec un passage obligatoire dans la boue me laisse quelques petits cailloux dans les chaussures. À ce moment-là il me reste 2km et 200m de dénivelé et mes cailloux. Je marche, je cours, je m’arrête, je repars. Je retrouve Corinne qui m’encourage, un dernier effort et ça y est, c’est fait.
Je suis content mais trop fatigué pour apprécier après 07h16 d’effort. Je suis classé 116éme sur 625 finishers . Ce type d’effort demande une préparation bien spécifique, c’est une vraie découverte pour moi. Je ne sais pas si je referais ça un jour mais c’est une expérience inoubliable.
Didier finira en 08h57 avec une gastro depuis le matin de cette course.
Chapeau Didier (ou peut-être c’était le stress…….).

Didier à l’approche de l’arrivée

Résultats des Galopins sur La Buronnière (10km):
Corinne Guillaut se classe 36ème en 57’19”

Résultats des Galopins sur Le Trail de 53km :
Serge Guillaut se classe 117ème en 7h16’38”
Didier Bigot se classe 391ème en 8h57’20”
 

Le Beer Lover’s Marathon

Rémi en plein selfie houblonné

C’est après avoir couru le Marathon du Médoc en 2012 qu’un groupe d’amis belges revient de Gironde avec l’idée de reproduire une épreuve dans le même esprit dans leur ville de Liège. Le projet verra le jour en mai 2016 avec la naissance de ce Beer Lover’s Marathon que les amateurs de bière ne tarderont pas à mettre au rang des épreuves festives incontournables. Olivier se porta rapidement volontaire en tant que Galopin pionnier et en participant aux deux premières éditions. Cette année, c’est Rémi qui a pris le relais pour que la présence Galopins se perpétue.

C’est un marathon carnaval

La renommée de cette épreuve commence à faire son chemin est ce sont plus de 1200 marathoniens qui se présentaient au départ cette année. Rémi a partagé avec le groupe CLM cette ballade dans la ville de Liège et surtout les 15 ravitaillements qui offrent des bières belges de renom. Le passage de la Montagne de Bueren au 5ème km avec cet escalier monumental de 374 marches restera un grand souvenir.

Des CLM bien connus étaient également présents à Liège

Résultats des Galopins sur le Beer Lover’s Marathon de Liège :
Rémi Pallier se classe 387ème en 5h44’54”

 

Le Trail de Guerlédan

Ciel bleu sur la Bretagne pour ce trail

Si la commune costarmoricaine de Saint-Gelven était déjà connue depuis fort longtemps par les amoureux des vieilles pierres grâce à  la présence sur ses terres de l’abbaye cistercienne Notre-Dame de Bon Repos, les adeptes des courses natures ont appris à connaître ce haut lieu du trail depuis 1998. C’est au cœur de cet espace privilégié que se déroule le Trail de Guerlédan, qui fêtait ses vingt bougies cette année. Plusieurs épreuves au programme de ce week-end sportif avec des trails sur des distances de 13, 26 et 63km ainsi qu’une course féminine. Nathalie a porté son choix sur le trail de 13km qui emprunte les chemins autour de l’abbaye.

Nathalie tout sourire

Résultats des Galopins sur le Trail de 13km :
Nathalie Arrauzau Larrive se classe 220ème en 1h43’32”

La Cavale des Rapetou à Toulenne

Olivier dans l’ombre des Escargots plus nombreux que les Galopins

C’était cette année la 27ème édition de cette classique du Sud-Gironde avec un repositionnement au dimanche matin. C’est sous un beau soleil que ce sont déroulées les différentes épreuves avec tout d’abord les courses enfants où se sont illustrés Gabi et Célia. Gabi termine 2ème en catégorie Eveil Athlétique sur la distance de 0,8km et Célia remporte la course des benjamin sur 1,3km. Nicolas, pas encore remis de sa blessure, ne pouvait prendre part aux courses adultes mais il pouvait être fier de ses enfants.

Gabi et Célia avec leurs trophées

Après le départ des marcheurs, c’était au tour des coureurs des 5 et 10km de s’élancer. En attente du départ, je me positionne prudemment dans le premier tiers de ce petit peloton de 200 concurrents. Ca part très vite et difficile de savoir qui court le 5 ou le 10km. Vérification au 1er km, je suis à 15km/h et il me faut ralentir sous peine de connaître un deuxième tour bien pénible. Je connais parfaitement ce parcours puisque je suis un habitué de cette épreuve et je sais qu’il ne comporte pas de difficulté particulière. Bien que j’ai réduit un peu mon allure, je remonte des concurrents et j’aperçois même, pas très loin devant moi, David Théboeuf  des Escargots. Le soleil commence à bien chauffer et je ne manque pas le verre d’eau au ravitaillement. A la fin du 1er tour, j’aperçois Mireille qui m’encourage et  j’essaie de sourire pour la photo. Maintenant que les coureurs du 5km nous ont quitté, il n’y a plus grand monde sur le circuit. Je fatigue un peu et comme souvent ces derniers temps, je me dis que je devrais cesser de courir des épreuves de 10km dans lesquelles je ne prends pas beaucoup de plaisir. Mais je suis là et je m’accroche en me disant que ça ne va pas être long. Et en effet, me voilà déjà dans le petit bois qui précède la ligne d’arrivée. Un dernier effort et me voilà récompensé de la bouteille de Sauternes promise aux 30 premiers arrivés. Le classement me confirme une place de 1er dans la catégorie M3.

Olivier content de voir l’arrivée

L’après-course est finalement beaucoup plus agréable avec une ambiance bien sympathique. Les organisateurs sont particulièrement généreux avec les vainqueurs scratch et par catégorie ce qui nous entraîne dans une cérémonie des récompenses un peu longue. Mais l’attente vaut la peine puisque me voilà avec une coupe, 6 bouteilles et trois pots de confiture. Nous terminerons même avec un vin d’honneur au Sauternes. Finalement, je serai sans doute encore présent l’an prochain.

Podium des “anciens”

Résultats des Galopins sur la course de 10km :
Olivier Meslier se classe 27ème en 41’29” et 1er M3

Avec le Maire de Toulenne

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