Les Galopins Brédois

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Week-end Galopins au Pays Basque

10 juillet 2018 par Bikila · Pas de commentaire

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Un groupe de Galopins motivés malgré la chaleur

Les Galopins ayant gardé un excellent souvenir du déplacement club à Espelette effectué en juillet 2010, c’est tout naturellement que cette destination a été une nouvelle fois retenue dans notre calendrier de sorties pour l’année 2018. Il faut dire que La Course des Crêtes présente tous les ingrédients pour assurer un week-end réussi : l’attrait culturel et gastronomique du Pays Basque, la diversité des épreuves proposées et bien sûr la fête du samedi soir.

C’est à bord du minibus prêté par La Brède Football Club et conduit par Bernard que nous rejoignons Espelette samedi matin. Nous retrouvons sur place Ruben, le local de l’étape ainsi que Sylvie et Jean-François qui sont arrivés plus tôt. Il y a beaucoup de têtes connues en Gironde sur cette manifestation et Alain Létard qui assure l’animation ne tarde pas à nous repérer. Les nuages et la petite pluie du matin se sont vite enfuis pour faire place à un chaud soleil qui inspire de vives craintes aux coureurs. Après un petit repas frugal, il est temps de se préparer pour les différentes épreuves.

A croire que l’auteur de l’affiche connaissait Nathalie et Jean-Marc !

C’est Ruben qui ouvre le bal puisqu’il s’est inscrit sur le 26km dont le départ est donné à 13h30. Malheureusement, il ne sera pas en mesure de rejoindre l’arrivée et devra renoncer vers le 15ème km. Sa déception sera vite oubliée lorsque Jean-Marc lui remettra la coupe préparée à son intention pour saluer son premier marathon couru à Bordeaux au mois de mars. Le benjamin des Galopins aura bien d’autres occasions de revanche et nul doute que cette expérience lui servira lors de ses prochains objectifs.

A 14h15, c’est le départ du 20km et c’est avec Alain que nous allons faire course commune. Nous avons bien pris soin d’inonder nos casquettes avant le départ pour espérer contrer les effets d’une température qui ne cesse de monter. Nous sommes placés assez loin sur la ligne de départ et les 3 premiers km plutôt faciles sur la route vont nous permettre de nous replacer un peu plus haut dans le peloton de plus de 800 coureurs. Nous retrouvons Florence qui fait une petite marche avec une amie. Ensuite, nous attaquons la terrible montée du Mondarrain. Ces 4km d’ascension nous paraissent bien longs en marchant en file indienne, écrasés par la chaleur. Heureusement, l’organisation a mis en place un grand nombre de points de ravitaillement  et nous n’allons en manquer aucun. A plusieurs reprises, Alain décroche un peu mais je suis bien décidé à ne pas le laisser finir seul. Les derniers mètres avant le col sont un peu délicats avec des rochers qu’il faut escalader mais la vue offerte au sommet nous récompense de ces efforts. Et puis, le plus dur étant passé, place à la descente. En voyant la bifurcation pour le 26km, nous ne regrettons vraiment pas d’avoir opter pour le 20km. Malgré la difficulté, l’ambiance est toujours bonne et la présence d’une banda au cœur de la montagne nous donne le moral. Même si certaines parties de cette descente sont un peu périlleuses, nous pouvons désormais courir ce qui me convient beaucoup mieux. Avant de retrouver le goudron pour les derniers km, nous doublons Corinne et Bernard qui ont effectué le parcours du 14km en marchant. Nous passons le fameux pont en bois synonyme d’une arrivée toute proche et je redouble d’encouragements pour Alain qui semble bien fatigué. Nous franchissons la ligne d’arrivée main dans la main sous les bravos d’un public nombreux où nous apercevons Mireille.  Le bière au ravitaillement d’arrivée nous remettra vite sur pieds.

Tu vois Alain comme c’est beau en haut, ça valait le coup cette montée !

Sur le 14km, il n’y aura finalement que Jean-François qui s’alignera et c’est sur le 7km que l’on retrouvera le plus de Galopins avec Nathalie, Carole, Sylvie et Jean-Marc. Nous nous retrouvons, tous ravis de nos courses respectives et après avoir attendu vainement Ruben, nous rentrons à l’hôtel pour une douche bien méritée. Retour express vers Espelette puisque tout ce petit monde est impatient de prendre place sous le chapiteau pour la soirée basque dont la réputation n’est plus à faire. La table était complétée avec Géraldine, une ex-brédoise licenciée à Canéjan Athlétisme avec son coach un autre Olivier et un troisième Canéjanais. La soirée tiendra toutes ses promesses avec une ambiance décuplée par la musique de la Banda et les chants basques. Les saladiers d’Axoa, spécialité locale, défilent sur les tables avant le poulet aux petits pois, le fromage de brebis et l’incontournable gâteau basque. Je ne dirai rien sur le vin rouge qui fit grimacer nombre de convives.

Des Galopins affamés en attente de l’Axoa

Après une bonne nuit de repos, le programme du dimanche sera tout aussi agréable. Une petite ballade dans St Jean de Luz et ses soldes avant un plantureux déjeuner à la Cidrerie Txopinondo que nous avions déjà retenue lors de notre déplacement au marathon de San Sebastian en novembre 2015. Nous serons nombreux à ne pas manquer à l’appel du “Txotx” qui se renouvellera tout au long du repas. Les délicieuses côtes de bœuf seront plébiscitées et les plats repartiront nettoyés jusqu’à l’os.

On a dit juste un doigt Carole !

Le week-end s’achève avec le retour vers La Brède et nous pensons déjà au prochain rendez-vous fixé au mois de septembre pour une nouvelle sortie au Trail des Mouettes à Seignosse.

Une très bonne adresse cette cidrerie

Résultats des Galopins sur le Trail de 7km (287 arrivants) :

Sylvie Chatel se classe 83ème en 50’47”
Carole Lagarde se classe 116ème en 53’07”
Nathalie Gipoulou se classe 145ème en 55’15”
Jean-Marc Gipoulou se classe 146ème en 55’16

Résultats des Galopins sur le Trail de 14km (822 arrivants) :

Jean-François Chatel se classe 495ème en 1h55’03”

Résultats des Galopins sur le Trail de 20km (753 arrivants) :

Olivier Meslier se classe 313ème en 2h40’31”
Alain Lagarde se classe 314ème en 2h40’31”

Une belle équipe !

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Un jeudi de l’ascension avec des côtes à Saint-Caprais

9 juin 2018 par Bikila · Pas de commentaire

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Avec Eric qui est cerné par deux Galopins déterminés

Si l’association BoojoVTT (acronyme pour BOOmerang, JOgging et VTT) a vu le jour en 1995, cela fait maintenant 22 ans qu’elle organise le Trail des Premières Côtes sur la commune de Saint-Caprais dans l’Entre-deux-Mers. Depuis sa création, cette manifestation s’est enrichie d’épreuves sur différentes distances et ce n’est pas moins de 5 courses différentes qui sont proposées désormais sans oublier la randonnée. Autant dire qu’il y en a pour tout le monde et tous les goûts entre le 8km, le 14km, le 22km, le 32km et enfin le 40km. Chez les Galopins, Jean-François qui se prépare pour des grands rendez-vous de trail avait choisi le 40km et Olivier, un peu prudent cette fois se contentait du 32km.

Un peloton bien attentif aux consignes avant le départ

Si ma réputation de marathonien n’est plus à faire, vous connaissez tous mon goût très modéré pour le trail. Je ne sais pas quelle idée m’a traversé l’esprit lorsque j’ai participé sur Facebook au jeu concours de Jogging-Plus.com qui mettait en jeu un dossard pour cette épreuve de Saint-Caprais. Résultat, je suis l’heureux gagnant tiré au sort (Merci à Fabien de Jogging-Plus.com) et me voilà embarqué pour une nouvelle aventure.  Il me faut faire un choix de distance pour confirmer ma participation. Je sais que Jean-François est engagé sur le 40km et si j’hésite un instant à le rejoindre, je me raisonne en regardant mon agenda marathons. Coincé entre le Marathon de Vitoria du dimanche précédent et le Marathon de Blaye du samedi suivant, un Trail de 32km le jeudi sera bien suffisant. Sage décision qui me permettra aussi d’avoir un coéquipier en la personne d’Eric qui choisis également cette distance en préparation du Trail des Cathares.

Il est encore très tôt lorsque les premiers coureurs se présentent à l’entrée du gymnase pour y retirer leur dossard. Le départ des courses longues (32 et 40km) est prévu à 8h00 et le ciel couvert s’annonce comme une première bonne nouvelle pour moi. Je retrouve Eric et Jean-François et nous nous dirigeons vers la ligne de départ. Le briefing des organisateurs n’est pas très rassurant, on nous annonce une première boucle de 18km plutôt technique avant de repasser au point de départ. Ces informations me confortent dans ma stratégie d’un nécessaire début de course prudent qui semble également convenir à Eric. Jean-François adopte une tactique plus audacieuse et je le vois s’éloigner dès les premières foulées.

Jean-François démarre fort !

Le petit peloton s’étire rapidement et le parcours alterne entre vignes et sous-bois. Nous rejoignons Jean-François qui s’est déjà rendu compte que son allure de départ était un peu rapide. Il ne restera à nos côtés que quelques kilomètres avant de réduire son rythme. Nous abordons un petit tunnel dans lequel coule un ruisseau et, dans la pénombre, je pose le pied dans un trou d’eau et m’étale de tout mon long. Me voilà trempé mais à part une petite plaie superficielle au genou, il n’y a pas de conséquence à cette chute qui aura bien faire rire Eric qui se trouvait juste derrière moi. Hormis quelques buttes sévères où nous préférons marcher, le parcours permet de bien courir en étant vigilant sur quelques passages glissants. Nous profitons d’un passage devant un petit château pour prendre une belle photo qui se révélera très floue.  Sur la fin de la boucle qui nous ramène à Saint-Caprais, le circuit devient plus facile et nous en profitons pour adopter un rythme plus soutenu.  C’est agréable de retrouver un peu d’ambiance avant d’aborder la deuxième partie du parcours.

Ce n’est pas si dur que ça le trail !

Dans un passage herbeux, c’est au tour d’Eric de s’étaler en faisant un joli roulé-boulé, je ne manque pas de le charrier à mon tour, nous sommes quittes. Nous étions partis avec une réserve de liquide qui se révèle largement suffisante avec les 3 ravitaillements sur le parcours.

Jusque là, tout va bien

Au fil des kilomètres la répétition des côtes et des descentes commence à se faire sentir et désormais, chaque montée me semble plus difficile. Nous abordons un passage technique où les organisateurs ont placé un tuyau d’arrosage en guise de rampe pour s’aider à se hisser. Bonne idée en soi sauf qu’un tuyau mouillé, ça glisse !

On dirait presque un vrai trailer !

En voyant la bifurcation pour la boucle supplémentaire du parcours de 40km, je suis bien content d’avoir choisi l’option du 32km. J’ai une petite pensée pour Jean-François qui va devoir effectuer ces 8km. Nous retrouvons des concurrents qui sont partis plus tard sur les distances inférieures. Après un passage périlleux en descente et très boueux, nous voilà en approche de l’arrivée mais il faut encore franchir ce dernier coteau. Je n’ai plus la force de courir dans cette ultime montée et je ne suis pas le seul à marcher sur cette portion. J’entends la voix d’Alain Létard au micro et nous franchissons la ligne au bout de 3h15′.

Jean-François s’est assagi pour la suite du parcours

Nous ne resterons que quelques instants au ravitaillement traditionnel d’arrivée puisqu’il y a, un peu plus loin, une buvette qui nous parait bien plus intéressante. Cette bière, nous l’avons bien méritée et elle est appréciée à la hauteur des efforts fournis sur cette épreuve. Un coup d’œil sur le classement m’indique que je suis premier en catégorie M3 et je vais donc patienter pour ce nouveau podium. Jean-François franchis la ligne juste avant que je sois appelé pour les récompenses. Je suis particulièrement gâté avec un magnum et une carte cadeau Décathlon d’une valeur de 30€. Conclusion heureuse d’une très belle matinée.

Peut-être le meilleur moment de la course?

 

Résultats des Galopins sur le Trail de 32km :

Olivier Meslier se classe 23ème en 3h15’37” et 1er M3H

Résultats des Galopins sur le Trail de 40km :

Jean-François Capoen se classe 25ème en 4h46’51”

1ère place en M3 pour Olivier

Jean-François en termine avec ce trail long de 40km


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Week-end de mai tous azimut pour les Galopins

29 mai 2018 par Bikila · 1 commentaire

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Voilà un week-end des 19 et 20 mai où l’actualité Galopins a été particulièrement riche et ne s’est pas réduite pas au marathon hebdomadaire de nos deux enragés du bitume 🙂
Pas moins de 4 épreuves où nos couleurs se sont alignées au départ et ceci sous tous les horizons. Serge, Corinne et Didier étaient dans le Cantal pour La Pastourelle, Nathalie en Bretagne pour le Trail du Guerlédan, Rémi en Belgique pour le Beer Lover’s Marathon de Liège et Olivier chez nos voisins de Toulenne pour la Cavale des Rapetou.

La Pastourelle à Salers (Cantal)

C’était la 20ème édition de cette épreuve chère à notre ami Alain Létard. Une manifestation qui s’est fait une renommée grandissante en s’appuyant sur les valeurs du sport, de la convivialité, de la fête et de la mise en valeur du terroir.
Le samedi, c’est Corinne qui ouvrait le bal avec “La Buronnière”, une épreuve réservée aux femmes, longue de 10km avec 200m de dénivelé. Le circuit autour de Salers débute par une partie commune avec celui du Trail pour atteindre le buron d’Ynagnou , point culminant de circuit (1075m). Ensuite c’est une descente avant de traverser le terrain de camping et d’emprunter un chemin bordé de gros murs en pierres sèches. Après un ravitaillement assuré au bas du terrain de camping et le buron de Massou, le circuit nous invite à traverser les pâturages. Il faut ensuite rejoindre le foirail par une section bitumée et gravir ensuite le Puy Salers (950m). L’arrivée est jugée sur l’Esplanade de Barrouze. Corinne s’est parfaitement débrouillée sur un terrain qui n’avait rien de facile et termine 36ème sur 266 arrivantes.

Joli paysage pour cette course féminine

Passage technique

Le dimanche, c’était au tour de Didier et Serge de s’aligner sur le Trail de 53km. Serge nous livre ici son récit :

Salers est une commune française située dans le département du Cantal et la région Auvergne-Rhône-Alpes. Chaque année depuis 20 ans se déroule au mois de mai un week-end sportif et festif. Cet événement propose des épreuves de Trail , du VTT et de la randonnée avec un repas festif pour clôturer la journée.
Sur le Trail il y a plusieurs formules. Après avoir participé deux fois au 32 km avec Didier, cette année nous nous sommes décidés pour passer à la distance reine de 53 km avec 2500m de dénivelé.
En ce dimanche matin, il est près de 8h, il fait beau et pas trop chaud. L’appréhension monte d’un cran, le doute sur la réussite d’un tel périple se devine légèrement sur une photo un peu crispée prise juste avant le début des hostilités. Puis vient le moment du départ, nous sommes environ 750 coureurs sur cette distance. Nous partons très prudemment. Un problème sur mon camelbak m’oblige à m’arrêter dès le premier kilomètre. Une fois ce souci résolu je repars. Il me faut remonter et doubler mais pas trop vite. Il faut gérer son souffle dès le début au risque de vivre une terrible fin de course.
Finalement je me faufile. J’ai de bonnes sensations. Les 10 premiers kilomètres au col de Neronne se passent plutôt bien. Jusqu’au 13ème kilo je connais c’est la même chose que le 32, ensuite c’est l’inconnu.

C’est qu’ils s’aiment fort ces deux-là !

La descente vers Falgoux au km 19 à travers un bois sombre et technique se passe sans encombre. Maintenant les choses sérieuses commencent. La montée vers le Puy Mary, qui culmine à 1783 m, en suivant les crêtes volcaniques commence à bien solliciter la machine. Dès le début de l’ascension la marche s’impose car la pente est à 14% sur plusieurs kilomètres. L’ascension du Puy Mary est vraiment raide. Le vent ne nous aide pas beaucoup. J’ai fait 33km. Je suis déjà à 4h de course et il me reste encore 20km de montagnes russes. J’enchaîne kilo après kilo, le col de Redondet, Roc des Ombres. Nous rejoignons le parcours du 32km pour terminer cette course. C’est bon je connais, j’ai quelques souvenirs. Arrive le Puy Violent qui symbolise la descente vers Salers avant une ultime montée. La descente est chaotique, je n’ai plus de jambes. Un ravitaillement et puis, surprise, modification du tracé. Un circuit plus technique s’offre à nous, plus vallonné et moins roulant avec de nombreux passages boueux à travers champs et forêts. Sans doute très joli mais surtout très éprouvant après 48 km. Puis, je perçois la musique’entends les bandas qui symbolisent le village de Saint Paul de Salers situé à environ 3 km de l’arrivée et siège du dernier ravitaillement.
Je repars du ravitaillement. Je sais depuis un moment que je finirai cette course ce qui était mon principal objectif. Un dernier champ avec un passage obligatoire dans la boue me laisse quelques petits cailloux dans les chaussures. À ce moment-là il me reste 2km et 200m de dénivelé et mes cailloux. Je marche, je cours, je m’arrête, je repars. Je retrouve Corinne qui m’encourage, un dernier effort et ça y est, c’est fait.
Je suis content mais trop fatigué pour apprécier après 07h16 d’effort. Je suis classé 116éme sur 625 finishers . Ce type d’effort demande une préparation bien spécifique, c’est une vraie découverte pour moi. Je ne sais pas si je referais ça un jour mais c’est une expérience inoubliable.
Didier finira en 08h57 avec une gastro depuis le matin de cette course.
Chapeau Didier (ou peut-être c’était le stress…….).

Didier à l’approche de l’arrivée

Résultats des Galopins sur La Buronnière (10km):
Corinne Guillaut se classe 36ème en 57’19”

Résultats des Galopins sur Le Trail de 53km :
Serge Guillaut se classe 117ème en 7h16’38”
Didier Bigot se classe 391ème en 8h57’20”
 

Le Beer Lover’s Marathon

Rémi en plein selfie houblonné

C’est après avoir couru le Marathon du Médoc en 2012 qu’un groupe d’amis belges revient de Gironde avec l’idée de reproduire une épreuve dans le même esprit dans leur ville de Liège. Le projet verra le jour en mai 2016 avec la naissance de ce Beer Lover’s Marathon que les amateurs de bière ne tarderont pas à mettre au rang des épreuves festives incontournables. Olivier se porta rapidement volontaire en tant que Galopin pionnier et en participant aux deux premières éditions. Cette année, c’est Rémi qui a pris le relais pour que la présence Galopins se perpétue.

C’est un marathon carnaval

La renommée de cette épreuve commence à faire son chemin est ce sont plus de 1200 marathoniens qui se présentaient au départ cette année. Rémi a partagé avec le groupe CLM cette ballade dans la ville de Liège et surtout les 15 ravitaillements qui offrent des bières belges de renom. Le passage de la Montagne de Bueren au 5ème km avec cet escalier monumental de 374 marches restera un grand souvenir.

Des CLM bien connus étaient également présents à Liège

Résultats des Galopins sur le Beer Lover’s Marathon de Liège :
Rémi Pallier se classe 387ème en 5h44’54”

 

Le Trail de Guerlédan

Ciel bleu sur la Bretagne pour ce trail

Si la commune costarmoricaine de Saint-Gelven était déjà connue depuis fort longtemps par les amoureux des vieilles pierres grâce à  la présence sur ses terres de l’abbaye cistercienne Notre-Dame de Bon Repos, les adeptes des courses natures ont appris à connaître ce haut lieu du trail depuis 1998. C’est au cœur de cet espace privilégié que se déroule le Trail de Guerlédan, qui fêtait ses vingt bougies cette année. Plusieurs épreuves au programme de ce week-end sportif avec des trails sur des distances de 13, 26 et 63km ainsi qu’une course féminine. Nathalie a porté son choix sur le trail de 13km qui emprunte les chemins autour de l’abbaye.

Nathalie tout sourire

Résultats des Galopins sur le Trail de 13km :
Nathalie Arrauzau Larrive se classe 220ème en 1h43’32”

La Cavale des Rapetou à Toulenne

Olivier dans l’ombre des Escargots plus nombreux que les Galopins

C’était cette année la 27ème édition de cette classique du Sud-Gironde avec un repositionnement au dimanche matin. C’est sous un beau soleil que ce sont déroulées les différentes épreuves avec tout d’abord les courses enfants où se sont illustrés Gabi et Célia. Gabi termine 2ème en catégorie Eveil Athlétique sur la distance de 0,8km et Célia remporte la course des benjamin sur 1,3km. Nicolas, pas encore remis de sa blessure, ne pouvait prendre part aux courses adultes mais il pouvait être fier de ses enfants.

Gabi et Célia avec leurs trophées

Après le départ des marcheurs, c’était au tour des coureurs des 5 et 10km de s’élancer. En attente du départ, je me positionne prudemment dans le premier tiers de ce petit peloton de 200 concurrents. Ca part très vite et difficile de savoir qui court le 5 ou le 10km. Vérification au 1er km, je suis à 15km/h et il me faut ralentir sous peine de connaître un deuxième tour bien pénible. Je connais parfaitement ce parcours puisque je suis un habitué de cette épreuve et je sais qu’il ne comporte pas de difficulté particulière. Bien que j’ai réduit un peu mon allure, je remonte des concurrents et j’aperçois même, pas très loin devant moi, David Théboeuf  des Escargots. Le soleil commence à bien chauffer et je ne manque pas le verre d’eau au ravitaillement. A la fin du 1er tour, j’aperçois Mireille qui m’encourage et  j’essaie de sourire pour la photo. Maintenant que les coureurs du 5km nous ont quitté, il n’y a plus grand monde sur le circuit. Je fatigue un peu et comme souvent ces derniers temps, je me dis que je devrais cesser de courir des épreuves de 10km dans lesquelles je ne prends pas beaucoup de plaisir. Mais je suis là et je m’accroche en me disant que ça ne va pas être long. Et en effet, me voilà déjà dans le petit bois qui précède la ligne d’arrivée. Un dernier effort et me voilà récompensé de la bouteille de Sauternes promise aux 30 premiers arrivés. Le classement me confirme une place de 1er dans la catégorie M3.

Olivier content de voir l’arrivée

L’après-course est finalement beaucoup plus agréable avec une ambiance bien sympathique. Les organisateurs sont particulièrement généreux avec les vainqueurs scratch et par catégorie ce qui nous entraîne dans une cérémonie des récompenses un peu longue. Mais l’attente vaut la peine puisque me voilà avec une coupe, 6 bouteilles et trois pots de confiture. Nous terminerons même avec un vin d’honneur au Sauternes. Finalement, je serai sans doute encore présent l’an prochain.

Podium des “anciens”

Résultats des Galopins sur la course de 10km :
Olivier Meslier se classe 27ème en 41’29” et 1er M3

Avec le Maire de Toulenne

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Des Galopins au pays de Martin Fiz

22 mai 2018 par Bikila · Pas de commentaire

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Ces derniers temps, les semaines se suivent et se ressemblent pour l’actualité Galopins. Une semaine après le Marathon d’Albi, nous retrouvons les deux mêmes amis en Espagne du côté de Vitoria-Gasteiz. Pour les non spécialistes de la géographie espagnole, je précise que Vitoria-Gasteiz est une ville située au nord-est de l’Espagne et qui est  à la fois la capitale de la province d’Alara et de la Communauté Autonome du Pays Basque en Espagne. Si son marathon est bien moins renommé que ceux de Barcelone, Madrid, Séville ou encore Valence, il présente toutefois un attrait spécifique pour les passionnés de marathons que nous sommes. Vitoria est en effet la ville natale de l’athlète Martin Fiz qui a été médaillé d’or sur marathon aux Championnats du Monde d’athlétisme de Goteborg en 1995 puis médaille d’argent deux ans plus tard à Athènes. Il reste aujourd’hui l’une des figure marquante du sport espagnol et c’est tout naturellement que son nom a été accolé à l’épreuve organisée dans sa ville. 

Un marathon inédit pour les deux Galopins

Avec Christophe, nous avions coché depuis plusieurs années cette épreuve sans aller jusqu’à concrétiser ce projet. C’est donc bien motivés que nous avions programmé pour 2018 ce court déplacement prévu sur deux jours. Mais quand Christophe m’a fait part de l’opportunité d’une Breakfast Run le samedi matin aux côtés de Martin Fiz, nous n’avons pas été longs à modifier nos plans et à anticiper notre départ au vendredi soir pour nous permettre de courir avec ce champion d’exception. Christophe nous avait dégotté un hôtel qui renfermait sa propre taverne irlandaise ce qui nous avait, vous vous en doutez, complétement convaincu. Je retrouvais Christophe à Bayonne pour terminer la route ensemble et nous arrivions sur place en début de soirée. Pour l’anecdote, la chambre qui nous a été affectée dans un premier temps était déjà occupée. Je vous rassure, pas d’histoire égrillarde avec la surprise d’une femme nue sous la douche en ouvrant la porte de la chambre mais juste des bagages sur le lit qui nous ont fait rebrousser chemin et refermer discrètement la porte. Après ces péripéties, nous voilà au centre commercial tout proche pour dîner d’une pizza. Pour prolonger la soirée, nous nous attablons dans cette fameuse taverne irlandaise qui se révèlera bien décevante puisque cet endroit n’a d’irlandais que le décor.
Samedi matin, nous prenons la direction du stade où le rendez-vous est donné pour cette Breakfast Run. Nous y retrouvons un important groupe de coureurs venus de Valence et bien entendu le champion attendu par tous. Nous allons courir à ses côtés un petit run de 5 km pendant lequel Martin Fiz se montrera charmant et très disponible malgré les nombreuses sollicitations pour des selfies.

Un champion du monde entre deux Galopins

Le reste de la journée du samedi sera consacré au retrait des dossards dans un centre commercial puis d’une petite visite du centre historique de la ville qui vaut quand même le détour.

Pas de village marathon pour cette épreuve

Dimanche matin, nous voilà prêts pour un nouveau marathon. Près de la ligne de départ, ce n’est pas l’effervescence d’un grand marathon mais les concurrents semblent bien concernés et ils s’échauffent sérieusement. Le placement dans les sas est libre et Christophe, fort de sa bonne performance la semaine dernière à Albi, est titillé par l’ambition de suivre d’entrée un rythme de 3h15. Pour ma part, je vais me contenter de l’objectif habituel autour de 3h30. Le peloton qui s’élance sous un beau soleil est assez conséquent avec le renfort du semi-marathon qui part en même temps. Comme prévu, Christophe prend rapidement ses distances et je vais le croiser dans le sillage du meneur d’allure 3h15 un peu après le 3ème km. De mon côté, les sensations sont assez bonnes et mon rythme est un peu plus rapide que prévu. Le début de parcours n’est pas des plus intéressant avec des avenues impersonnelles et des zones commerciales. Vers le 7ème km, je reconnais le centre commercial El Boulevard où nous sommes venus chercher les dossards. Nous longeons le cimetière de Santa Isabel assez impressionnant par la taille de ses monuments funéraires avant de passer à proximité de l’église St François d’Assise, théâtre du massacre des travailleurs grévistes par la police le 3 mars 1976 en pleine période de sortie du Franquisme. Après le 10ème km, j’entends parler français à mes côtés. Je lie conversation avec deux coureurs basques qui viennent de Biarritz et nous allons faire course commune pendant une bonne partie du marathon.  Je croise de nouveau Christophe entre le 13ème et le 14ème km, il me fait signe que tout va bien pour lui. Les coureurs du semi-marathon nous ont maintenant quitté et le peloton s’est considérablement réduit. Je passe au semi-marathon en 1h40′ ce qui me semble un peu ambitieux mais tout va bien. Vers le 28ème km, il y a une nouvelle fois un passage où les coureurs se croisent et cette fois Christophe a été un peu décroché par le meneur d’allure 3h15. Je lui crie de s’accrocher et pour le motiver, je le menace de le rattraper alors que j’ai un bon km de retard sur lui. Après le 33ème km, je sens les premiers effets de la fatigue avec une température qui est bien montée. Nous voilà revenus dans la zone commerciale El Boulevard et j’ai bien du mal à me motiver pour ce final dans cet environnement assez désolant. Je suis un peu surpris mais ravi de passer un panneau qui annonce le 40ème km mais je suis ramené à la dure réalité 300m plus loin avec de nouveau un panneau 40 qui me semble bien mieux positionné. C’est alors que je suis rattrapé par Rudy, l’un des deux basques évoqué précédemment et sa présence va me relancer quelque peu pour terminer en beauté en moins de 3h24′ à ma montre. Christophe m’attend sur la ligne, il n’a pas réussi son pari osé mais réalise toutefois deux beaux chronos sur marathon en une semaine.

Belle photo d’arrivée avec le sourire

Heureux de ce beau chrono

Certes ce marathon n’est pas le plus beau que nous ayons couru et il ne nous laissera sans doute pas un souvenir impérissable. Malgré tout, au final, nous sommes plutôt heureux de ce déplacement avec des résultats très satisfaisants dans le contexte d’un calendrier pour le moins chargé puisque Christophe courait ici son 5ème marathon depuis mi-février et moi mon 8ème. Pour continuer avec les statistiques, il se trouve que c’était pour l’un et l’autre notre 14ème marathon en Espagne.
Olivier

Sans doute les 4 seuls français de ce marathon

Résultats des Galopins sur le marathon de Vitoria-Gasteiz :

Christophe Veron-Durand se classe 123ème en 3h19’43”
Olivier Meslier se classe 145ème en 3h23’51”

 

Ils méritent bien d’être dans l’élite des Galopins  🙂

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Des Galopins aux Championnats de France de Marathon d’Albi

18 mai 2018 par Bikila · Pas de commentaire

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Il y a un peu de retard dans la diffusion des récits de course des Galopins mais l’enchaînement des épreuves est tel que l’écriture a quelque mal à suivre le rythme. Nous revenons ici sur le week-end du 29 avril avec un moment fort de la saison puisqu’il s’agissait du Marathon d’Albi qui fêtait sa 40ème édition mais qui, surtout, servait de support aux Championnats de France de la spécialité. Un mot d’explication pour les non-spécialistes : Tout au long de la saison, certaines épreuves sont labellisées comme qualificatives et si un licencié FFA y réalise un temps inférieur ou égal au minima pour sa catégorie, il se retrouve qualifié pour les Championnats de France. En ce qui me concerne, pour un M3 masculin (60 à 69 ans), le temps qualificatif est fixé à 3h45′. J’avais donc obtenu le sésame dès le marathon de La Rochelle en novembre 2017 avec un temps de 3h27. Si ce n’est pas la première fois que je remplissais les conditions pour une qualification, je n’avais jusqu’à maintenant jamais donné suite souvent en raison du lieu ou de la date des Championnats qui n’entraient pas dans mon agenda. Mais cette année, j’étais bien décidé à honorer ma qualification pour le club de Canéjan Athlétisme. Une autre précision, le marathon choisi par la Fédération comme support aux Championnats de France reste un marathon dit “Open” c’est à dire que les coureurs non licenciés ou encore non qualifiés peuvent aussi y participer. C’est pour cette raison que Christophe, bien que non licencié, y participait également ce qui nous permettait de courir notre 50ème marathon commun. Une fidélité impressionnante depuis le Marathon de La Rochelle 1997 puisque statistiquement, j’étais présent à près de 75% des marathons courus par Christophe et ce n’est pas fini.

50ème marathon en commun pour les deux compères

Revenons au marathon d’Albi que j’avais déjà couru deux fois dans le passé en 2000 et 2013. Dès mon arrivé dans “la ville rouge” le samedi en fin d’après-midi, je passe au retrait des dossards situé au Stadium lieu de départ et d’arrivée du marathon. Les qualifiés bénéficient d’un guichet dédié avec un dossard différent des coureurs du marathon open et le t-shirt offert est également spécifique. A ce sujet, le t-shirt pour les coureurs du marathon open fera beaucoup parler puisqu’il ne dépareillerai pas avec la tenue d’un supporter de l’OM ce qui semble poser un problème à JP. Après avoir retrouvé Christophe à l’hôtel, nous rejoignons la petite troupe CLM pour une Pasta plutôt sage dans un restaurant en centre ville. Selon toutes les prévisions, cette belle soirée qui nous permet de manger en terrasse va laisser place à la pluie qui nous est promise pour le marathon. 

Un premier semi en compagnie de Nathalie

Un coup d’œil par la fenêtre de l’hôtel à l’aube de ce dimanche nous rassure quelque peu. Pas de pluie à l’horizon et une température plutôt fraîche mais idéale pour courir un marathon. Ce matin, pas de tenue Galopins pour moi. C’est sous les couleurs de Canéjan Athlétisme que je cours ces Championnats de France. Arrivés sur place nous retrouvons les amis et après un échauffement sommaire, je me dirige vers le sas réservé aux concurrents qualifiés. Christophe se retrouve en arrière de ce peloton mais je ne doute pas qu’il sera vite revenu à notre niveau. Comme d’habitude, je prévois un chrono autour de 3h30 ce qui correspond également à l’objectif idéal de Nathalie. Nous allons donc faire équipe comme ce fut déjà le cas par le passé du côté de Tours et de Poitiers.
Le parcours débute par un petit tour en ville qui nous permettra d’admirer la cathédrale Sainte-Cécile au 3ème km. Comme prévu, Christophe nous a déjà rattrapé et il passe devant avec un rythme bien trop rapide pour moi. Nous sommes avec le meneur d’allure 3h30 qui n’est autre que l’ami Jean-François Bank, ancien vainqueur des 100km de Millau et avec qui j’ai couru à plusieurs reprises à Marseille dans le groupe de Benoît. Après le 4ème km, nous rejoignons la partie du parcours que nous aurons à effectuer dans les deux sens et qui va globalement longer le cours du Tarn. Nathalie s’inquiète de cette partie descendante vers Saint Juéry en imaginant que ce sera une toute autre affaire pour remonter au 35ème km. Même si nous sommes passés un peu devant le groupe 3h30, nous respectons globalement l’allure prévue. Le temps est toujours clément et nous partageons un bout de chemin avec Will qui est en mode récupération du 100km de Belvès couru dimanche dernier. Les premiers concurrents du semi-marathon dont le départ a eu lieu 15′ après le marathon nous dépassent avant de faire demi-tour. En ce qui concerne le marathon, le parcours se poursuit dans la vallée du Tarn et c’est après le 15ème km que nous traversons le tunnel de Pech Mergou long de 965m. C’est très particulier de courir dans un tunnel, les repères sont faussés, le bruit amplifié des semelles sur le macadam nous enveloppe et instaure une ambiance tout à fait singulière. C’est ensuite le tunnel de Maillebroc, beaucoup plus court, que nous traversons. Nous croisons Christophe qui a plus d’1km d’avance sur nous et qui semble plutôt bien. Je sens que Nathalie décroche un peu, je l’attends et elle m’indique qu’elle sent que ça va être dur de rester sur ce rythme. Avant le demi tour au 22ème km, je décide de garder mon rythme. Je ne suis pas certain que ma présence soit d’un grand secours à Nathalie. Nous avons tous les deux le souvenir du marathon de Tours où je l’avais accompagné et lorsqu’elle avait commencé à faiblir, j’étais resté  auprès d’elle en l’exhortant de ne pas lâcher. Pour autant, mes encouragements avaient eut un effet inverse à ce que j’imaginais et de me voir à l’aise alors qu’elle était en difficulté avait été un facteur de découragement pour elle.
C’est donc seul que je vais effectuer ce retour. De nouveau les deux tunnels avant de rejoindre les Avalats. J’ai rattrapé Will avec son look de Forrest Gump qui fait son effet auprès d’un public assez clairsemé. Après Saint Juéry, c’est la côte de la Renaudié qui fait mal aux jambes et au chrono. Je faiblis et me fait rattraper par le groupe 3h30 qui est devenu bien maigre. Je ne tente pas de m’accrocher dans cette partie difficile en comptant bien retrouver un peu d’allant pour le final. La pluie qui nous était promise finit par arriver et nous voilà sous l’averse. Les derniers kilomètres me semblent bien longs et Will me rejoint pour le final sur la piste du Stadium. La ligne d’arrivée est franchie en un peu moins de 3h31′ et je retrouve Christophe bien plus frais que moi alors qu’il a signé un excellent chrono de 3h18′. Nous avons la bonne surprise de voir Nathalie arriver peu après et je suis admiratif de voir qu’elle s’est battue pour améliorer son record personnel.

Final pluvieux pour l’arrivée des médaillés

Nous sommes trempés et glacés mais les douches luxueuses du Stadium avec même un jacuzzi vont nous remettre sur pieds. Je suis vraiment heureux d’avoir participé à ces Championnats de France. Pas mécontent surtout de me replacer dans un contexte de concurrence d’un tout autre niveau que les courses de Gironde où je me retrouve sur le podium depuis mon passage dans la catégorie M3. Attention, loin de moi l’idée de renier ces lauriers et je suis très heureux et très fier de ces podiums. Mais une confrontation avec les meilleurs français de ma catégorie sonne comme une remise en perspective de la valeur de nos performances respectives et c’est tout à fait salutaire.
Olivier

Résultats des Galopins sur le marathon d’Albi :

Christophe Veron-Durand se classe 304ème en 3h18’33”
Olivier Meslier se classe 402ème en 3h30’55” (265ème au classement des Championnats de France et 25ème M3)

La tradition a été respectée avec la bière de récupération

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