Les Galopins Brédois

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Des Galopins de Paris à Rome en passant par St Selve

11 avril 2018 par Bikila · Pas de commentaire

Avec un calendrier des courses locales très dense en ce premier week-end d’avril, c’est tout naturellement sur les Foulées Saint Selvaises que les Galopins ont majoritairement choisi de s’aligner en priorité. En revanche, pour les marathoniens, ce sont bien les épreuves prestigieuses des grandes capitales qui ont retenu leur attention. C’est donc à Rome que Serge avait choisi de poursuivre sa saison décidément très riche pendant qu’Olivier allait fêter ses 30 ans de marathons à Paris, là où il a débuté sur sa distance fétiche.

Les Foulées Saint-Selvaises

Des Galopins mouillés sur le semi-marathon !

Malgré une météo peu engageante et un calendrier des courses surchargé, nos voisins et amis de l’association Marathon des Graves, organisateurs des Foulées Saint-Selvaises ont rencontré un beau succès avec plus de 400 coureurs au total. Elise ayant finalement renoncé, ce sont 6 Galopins qui étaient présents et tous avaient choisi la distance du semi-marathon. C’est Jean-Marie qui a endossé le rôle du reporter photographe et à qui nous devons cette photo du groupe avant le départ. Merci à lui. Mais laissons la parole aux intéressés avec tout d’abord Emmanuel :

Voici le récit humide d’un semi-marathon pluvieux, boueux, mais pas venteux, heureusement. Avec Franck, Nicolas, Alain, Xavier et Loïc, nous partîmes à 6 Galopins heureux de se retrouver à quelques encâblures de notre fief brédois pour une course bien connue, les foulées Saint-selvaises. Certes, comme le plan détrempé le montrait, le tracé avait été amélioré, quelques passages hasardeux avaient été gommés, et bien que présentant quelques passages techniques, le parcours s’annonçait plus roulant que les années précédentes.
C’était ma troisième participation après 2013 et 2017 et tout ragaillardi que j’étais après le chrono honorable à Bordeaux deux semaines plus tôt, je considérais ce semi comme une répétition ou plutôt un travail de fond pour la semaine suivante à Lège. Je n’avais donc pas d’objectif autre que de conserver des allures prédéterminées : 12km/h pour les 4 premiers kilomètres d’échauffement, 13km/h ensuite sur 10km pour travailler et enfin 7km à l’allure cible de 14,2km/h jusqu’à l’arrivée.
On avait espéré une ou deux heures d’accalmie et une température clémente, mais c’était sans compter sur les caprices du ciel. Il faudrait se résoudre à subir le crachin printanier pendant toute la durée de la course.
Alors que le speaker s’évertuait à mettre un peu d’ambiance en annonçant plus de 400 participants (21km, 10km et randonneurs inclus) et en haranguant la foule de coureurs pour l’échauffement, je suis resté sous un auvent avec Loïc, regardant la pluie tomber et le ciel s’obscurcir de plus en plus au fil des minutes.

Emmanuel en pleine opération de freinage sur la ligne d’arrivée

Bon, je n’étais pas venu pour me plaindre. Laissant partir Franck et Nicolas loin et vite, Xavier à leurs trousses, je me calais à mon premier palier avec Alain et Loïc observant les coureurs (et coureuses) autour de nous. Le début du parcours est facile et les affres de la pluie ont cessé pour un temps. Ceci me permet d’aborder le semi largement en sous-régime et de bien préparer les sensations. Les mauvaises pensées liées à la météo s’envolent sous la poussée des endorphines. Comme convenu, j’abandonne mes coéquipiers au km 4 pour accélérer un peu. Le rythme demeure confortable. Je constate une très grande disparité de niveau entre les coureurs car la course s’étire déjà sur plus d’un km. J’aborde le château de Grenade et les premières difficultés sans heurts ni douleurs en me désaltérant scrupuleusement au ravitaillement. Le parcours est très joli, j’en profite pour plaisanter avec quelques participants que je double aisément et lorsque nous quittons le domaine, j’ai déjà remonté une vingtaine de coureurs. S’enchaine ensuite une très longue ligne droite sur la route avant de bifurquer vers St-Morillon. Je pensais que je tiendrais plus facilement à 13km/h, mais je suis trompé par l’allure irrégulière de certains runners. Je passe au 10e km en 45’, ce qui atteste que je vais un peu trop vite. Mais c’est difficile de ralentir lorsque tous les voyants sont au vert. Les conditions d’appui vont pourtant m’y contraindre.
A l’entrée de St Morillon, je franchis le km 13 en 59’ pile. Je suis donc en moyenne bien au-delà de la vitesse fixée. Le retour vers St-Selve s’amorce par une succession de passages naturels, de lignes brisées, de flaques de boue et de beaux dénivelés dont la côte des écuries que j’avais souvent pratiquée avec Loïc. Je passe à la vitesse supérieure et avale encore 5 ou 6 coureurs tandis que les averses s’en donnent à cœur-joie. Si les changements de pente se négocient facilement, les descentes dans des ruisseaux de boue bien glissante se révèlent très dangereuses et bloquent toute accélération. Je profite de chaque passage sur un sol plus dur et plus stable pour produire un effort supplémentaire, mais la fin de course devient chaotique avec des freinages brutaux et des ralentissements involontaires. Heureusement les 4 derniers km sont plus faciles. Je reprends donc du poil de la bête, allant en pointe jusque 15km/h pour compenser les baisses de régime forcées. L’arrivée est proche. Je suis fatigué des derniers efforts mal dosés, mais rien de bien méchant. Lorsque je franchis la ligne, le chrono est sans importance, Xavier est arrivé en 1h32, deux minutes avant moi. Le sourire est au rendez-vous, nous ne sommes pas mécontents d’être au bout. Je ne m’attarde pas car une soirée m’attend et j’aurai encore besoin de mes jambes. Le lendemain matin se court le marathon de Paris que je ne raterai pas… depuis mon canapé !

Nicolas toujours bien placé sur la ligne de départ

Nicolas connait un début de saison bien perturbé par une blessure. Après le trail de Marcheprime, la douleur à la cheville est revenue et c’est donc à court d’entraînement qu’il se présentait au départ de ce semi-marathon. Si la cheville semble avoir bien tenu, Nicolas a souffert sur les derniers kilomètres et a perdu quelques places au classement face à des coureurs qui sont revenus sur lui. Pour Alain qui faisait ce semi-marathon pour la première fois, il a jugé ce parcours beau mais exigeant. Les quelques faux-plat et les zones rendues boueuses par la pluie ont accentué la difficulté des conditions de course. Heureusement, la compagnie de Loïc sur l’ensemble du parcours leur a permis de se soutenir mutuellement et d’effectuer une belle arrivée groupée en 1h48′.

Course d’équipe pour Loïc et Alain

Xavier aussi retiendra de cette édition la pluie qui s’est invitée ce samedi mais qui n’a pas pour autant gâché son plaisir sur ce parcours champêtre. Le plaisir, c’était bien là son objectif principal en maîtrisant sa vitesse au départ afin de pouvoir finir plus vite si ses jambes le lui permettaient. Finalement, il a effectué l’ensemble du parcours à un rythme presque constant. Xavier a bien profité de l’arrosage automatique qui fonctionnait en permanence au Parc de Grenade. Sans oublier de saluer au passage les bénévoles de St Selve et de St Morillon que ce soit sur les carrefours ou les ravitaillements,   il a pu doubler dans la fameuse côte des écuries, dernière difficulté du parcours, quelques coureurs partis trop vite. Ensuite, il ne lui restait plus qu’à se laisser glisser dans la dernière descente jusqu’à l’arrivée pour terminer dans un très bon chrono de 1h32′.

Xavier a l’air ravi des conditions météo !

Enfin Franck a assuré un nouveau podium chez les M2 avec une belle 3ème place.

Encore un podium pour Franck

Résultats des Galopins sur le semi-marathon de Saint-Selve :
Nicolas Venne se classe 14ème en 1h26’50”
Franck Cervantès se classe 16ème en 1h28’05” et 3ème M2M
Xavier Fougeron se classe 39ème en 1h32’32”
Emmanuel Bar se classe 46ème en 1h34’14”
Loïc Patissou se classe 94ème en 1h48’47”
Alain Lagarde se classe 95ème en 1h48’48”
 

Le Marathon de Paris

Les CLM toujours enthousiastes pour le marathon

Le 15 mai 1988, je m’alignais au départ de la 13ème édition du Marathon de Paris pour ma première expérience sur la distance mythique. Nous étions alors un peu plus du 8000 coureurs et j’ai le souvenir d’un peloton qui me paraissait énorme. 30 ans plus tard et avec 204 marathons au compteur, je trouvais symbolique de courir une nouvelle fois ce marathon qui a bien changé. Dans le milieu de la course à pied, j’ai souvent entendu des jugements très  sévères à l’égard de l’épreuve parisienne. Fort de mes 6 participations, je ne me rallie pas du tout à ce concert de critiques qui ne me paraissent pas toujours bien fondées. Cette petite introduction pour vous dire combien j’étais heureux de participer à la 45ème édition de cette course désormais baptisée Schneider Electric Marathon de Paris. Ma joie a été toutefois un peu modérée par le renoncement forcé de Mireille à m’accompagner dans ce déplacement en raison des incertitudes qui pesaient sur la possibilité d’un retour dimanche soir. La SNCF nous avait d’ores et déjà prévenu que notre TGV du dimanche était annulé et c’est donc sans aucune solution pour le retour que je prenais la direction de Paris vendredi midi. C’est vers le Marathon Expo de la Porte de Versailles que je me dirigeais aussitôt débarqué à Paris pour retrouver les amis Laurence et Jean-No. Les guichets de remise des dossards étaient alors déserts et c’est donc en deux minutes que ce fut réglé pour moi. En revanche, la procédure a été un peu plus compliquée pour le dossard de Gilles qui m’avait chargé de cette  formalité mais tout s’est finalement bien terminé lorsque j’ai enfin réussi à avoir l’information du stand où j’allais pouvoir trouver son dossard. Une visite du Salon du Running au cours de laquelle je rencontrerai quelques têtes connues mais je ne m’attarderai pas davantage dans les stands des marques qui n’offrent pas de véritables bonnes affaires. Nous rejoignons ensuite l’appartement loué pour le week-end qui présente l’avantage d’être en proximité des zones de départ arrivée et qui, de plus, va se révéler particulièrement spacieux et confortable. Merci Airbnb !

Un TUT parisien pour se mettre en jambes

Comme à notre habitude, un TUT nous semblait incontournable à la veille du marathon. Jean-No avait préparé un circuit plutôt sympathique qui nous en a mis plein les yeux avec l’Arc de Triomphe, la descente des Champs Elysées, la Concorde, le Jardin des Tuileries, le Louvre, les quais de Seine, la Tour Eiffel, le Trocadéro … Même Jean-No qui avouait ne pas trouver de charme à Paris la veille s’est dit séduit par ce parcours royal. Au total une bonne douzaine de km de pur bonheur avec de nombreuses poses photos. Je termine en beauté ma matinée à la Gare St Lazare où après un peu d’attente, je réussis à échanger mon billet de retour sur un autre train qui lui est confirmé dimanche. Voilà une bonne chose de faite.

 

Joyeuse tablée CLM pour la traditionnelle Pasta

Samedi soir, nous avons rendez-vous pour la Pasta CLM qui se tient comme d’habitude au restaurant Vesuvio en haut des Champs Elysées. Une soirée animée et joyeuse sous la présidence de notre gourou Riri 1er tout heureux à l’idée de courir le marathon avec sa fille Mélanie. Retour à l’appartement à une heure très raisonnable. Dans les chambres, toutes les affaires sont déjà prêtes pour le grand moment du week-end.

La Brède en force au Marathon de Paris

Regroupement des CLM à 8h00 dimanche matin au pied de l’Arc de Triomphe pour les photos. Les déguisés sont minoritaires mais ils mettent de la couleur à notre groupe. Avec Jean-No, nous filons vite vers notre sas des 3h15 dont le départ est prévu à 8h32′. C’est là que je retrouve les brédois Pierre-Antoine et Olivier qui n’ont pas l’air très confiant faute d’un entraînement sérieux. C’est d’abord le couloir droit de notre sas qui s’élance et je regarde le flux continu des coureurs défiler pendant de longues minutes, impressionnant!  Puis, c’est enfin notre tour et nous sommes libérés pour dévaler cette superbe avenue. Avec ce système de vagues, pas de bouchons ni de bousculade et nous pouvons prendre notre rythme immédiatement. Ce début de course est plutôt favorable avec une légère descente qui a tendance à nous faire courir plus vite que prévu. Il y a du public mais qui reste un peu avare d’encouragements. Au premier ravitaillement Place de la Bastille, je prends le temps de saisir une bouteille d’eau avec bouchon afin de la conserver et me permettre de m’hydrater régulièrement même entre les ravitaillements. Le soleil brille déjà fort et je me dis que nous allons avoir bien chaud. Je suis toujours aux côtés de Jean-No qui me paraît assez à l’aise. Avant le Bois de Vincennes nous doublons l’ami Gilbert plus connu sous le nom de Jésus mais qui a troqué son déguisement habituel pour un bastrock (jupe Hawaïenne) et un collier de fleur. Plus loin ce sera Petit Jean que l’on rattrape alors qu’il a été positionné par erreur dans le sas des 3h00. Barbara nous avait prévenus qu’elle serait positionnée entre le 15 et 16ème km et nous ne manquons pas de nous arrêter pour lui faire une bise pleine de sueur. C’est très sympa de retrouver des têtes connues pour nous encourager. Au passage devant l’hippodrome de Vincennes, je porte une regard vers la Grande Piste en me remémorant qu’il y a 30 ans la ligne d’arrivée se situait à cet endroit et que je n’étais pas bien frais en la franchissant. Mais aujourd’hui, la ligne d’arrivée est encore bien loin.

Arrêt bises dans le Bois de Vincennes

Nous voilà de retour dans Paris intra-muros et le semi-marathon est atteint en moins d’1h42. Tous les voyants sont toujours au vert même si le soleil tape de plus en plus fort. Je tente de faire baisser la température en me mouillant la tête régulièrement. Après un nouveau passage à Bastille, nous attaquons les quais de Seine et je préviens Jean-No que nous en avons pour un moment et qu’il va falloir être prudent sur les sorties de tunnels. En effet, ces petites montées qui n’ont l’air de rien se révèlent bien traîtres et usent les muscles qui ont déjà accumulé une bonne dose de fatigue. Je trouve au moins un avantage aux passages dans les tunnels c’est que nous sommes à l’ombre et en plus il y a des animations. Avant de passer près de la Tour Eiffel et d’atteindre le 30ème km, je me retourne mais je ne vois plus Jean-No. Je ne sais pas s’il est devant ou derrière mais j’ai beau regarder tout autour de moi, je ne le retrouve pas. C’est aussi à ce moment que mon rythme passe au-dessus des 5′ au km. Ca ne m’alarme pas et en fait je m’y attendais un peu. Dans ma tête il y a le souvenir du marathon de Montauban et je me dis que je suis en bien meilleure situation aujourd’hui. Nous quittons les bords de Seine et après un passage devant l’hippodrome d’Auteuil, nous voilà dans le Bois de Boulogne. Après la cohue des quais, le calme est revenu et j’avoue que ce n’est pas la partie du parcours que je préfère. Cette longue ligne droite de l’Allée de la Reine Marguerite me semble interminable. Je double bon nombre de concurrents qui se sont mis à marcher. Je jette un œil sur ma montre et je vois que pour rester sous les 3h30, il va me falloir remettre un peu de gaz. Mais je n’ai pas le jus suffisant et sans doute qu’une partie de mon cerveau pense déjà aux échéances des prochaines semaines. Alors à quoi bon risquer une blessure en tirant trop sur ces derniers km. Dernier rond point noir de monde et c’est l’avenue Foch avec cette ligne d’arrivée qui est franchie en 3h30’57”.  Le bilan est très positif et je suis tout heureux de recevoir cette médaille dont le design est discutable. Finalement Jean-No arrivera en 3h44′ et nous pourrons boire cette bonne bière à laquelle j’ai souvent pensé pendant les km les plus difficiles.

Une médaille de plus

Résultats des Galopins sur le Marathon de Paris :
Olivier Meslier se classe 5233ème en 3h30’57”

 

Le Marathon de Rome

Tout le monde est prêt à courir dans Rome

Cette année, avec mon ami Jean-Louis, nous avions programmé de courir un marathon à l’étranger. Notre choix s’est assez rapidement tourné vers celui de Rome à la fois pour le patrimoine historique que pour la beauté de cette ville.
Au programme de ce dimanche 8 avril deux courses sont proposées : le marathon bien sûr et une course plus familiale, la Fun Run à laquelle la petite famille a participé. C’est une épreuve non chronométrée de 5km qui réunit près de 80 000 personnes à travers le centre historique de Rome. Certes il n’y a pas de classement mais un t-shirt, une médaille et surtout le bon souvenir d’avoir couru à Rome.
Pour moi, c’est à 08h40 avec la musique de Gladiator que le départ du marathon est donné sur la Via dei Fori Imperiali. J’ai prévu de courir sur des bases de 03h15. La foule est dense. Difficile de se faire un chemin et de regarder les monuments qui défilent à toute allure. Je perds d’ailleurs Jean-Louis assez rapidement. Les sensations sont moyennes avec des jambes qui me paraissent bien lourdes. Je me dis que ça va aller mieux plus tard.

Serge bien concentré sur sa course

Mais les kilomètres passent et les sensations restent moyennes. J’arrive néanmoins à courir dans le rythme de mon objectif initial. Le tracé le long du Tibre est magnifique. On n’a jamais le temps de s’ennuyer. Il n’y a pas de longueur exagérée. L’ambiance est très bonne. Les ravitaillements sont au top. Les éponges tous les cinq kilomètres seront, au fil des kilomètres, d’un confort très appréciable. En effet, le temps est au beau fixe et les 22 degrés seront atteints dans la matinée. Je bois à chaque ravitaillement et j’ai prévu en plus un Camelbak. Je m’installe dans mon allure et apprécie de courir sur ce rythme. Je passe au semi-marathon en 1h37, c’est bon. Le parcours n’est pas trop vallonné mais il comporte une multitude de secteurs de pavés. Au 34ème kilo j’aperçois la petite famille qui m’encourage. Je suis encore bien. Je nargue le fameux mur. Je ne lâche rien. Il y a de plus en plus de monde qui nous encourage. La fatigue et la chaleur se font de plus en plus ressentir. Le Camelbak est vide. Il me reste encore de l’énergie pour sprinter et franchir la ligne en 03h17. Je suis content de ce chrono car les sensations n’étaient pas terribles.
J’attends mon ami Jean-Louis Milliac qui finira en 3h46.
Nous pouvons à présent nous consacrer aux visites et à la découverte de la gastronomie pour une récupération bien méritée.

La récupération est en bonne voie !

 


Résultats des Galopins sur Marathon de Rome :
Serge Guillaut se classe 615ème en 3h17’00

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Un week-end chargé pour les Galopins

28 mars 2018 par Bikila · 1 commentaire

Le week-end qui vient de s’achever restera un moment fort de la saison pour les Galopins. L’épreuve phare du Marathon de Bordeaux a attiré toutes distances confondues près de 20 000 coureurs mais c’est bien le semi-marathon qui reste largement en tête de la fréquentation avec plus de 12 000 finishers. Chez les Galopins, nous avions 7 représentants sur le marathon avec Ruben, Alain, Pascal, Christophe, Jean-François, Rémi et Olivier et 4 sur le semi-marathon avec Elise, Stéphanie, Loïc et Emmanuel sans compter Noé qui devrait nous rejoindre bientôt. Mais cette grand fête nocturne de la course à pied n’a pas été le seul théâtre des exploits de Galopins puisque dimanche, Franck et Nicolas ont porté haut nos couleurs sur le Trail des Ecureuils à Marcheprime pendant qu’Olivier bouclait un doublé marathon du côté de Montauban.

Marathon de Bordeaux

La pluie n’a pas refréné l’ardeur des Galopins !

Nous avons bien cru pouvoir échapper à la pluie qui nous avait été annoncée toute la semaine mais elle s’est finalement invitée juste avant le départ sans pour autant refroidir l’ambiance. Quel bonheur de voir les quais de Bordeaux envahis de coureurs prêts à relever des défis personnels quels que soient leur niveau. Chez les Galopins, c’est Ruben qui passait son baptême sur la distance reine et il était là le premier au rendez-vous sur la Place de la Bourse, piaffant d’impatience d’entrer dans le sas. Après les traditionnelles photos de groupe toujours assurées par Mireille et un dernier petit pipi sauvage dans une ruelle adjacente faute de trouver un équipement plus approprié, nous nous dirigeons vers les sas de départ. La pluie redouble et nous avons hâte de nous élancer. Au coup de starter, le peloton s’anime mais l’avancée vers la ligne de départ est bizarrement laborieuse. Nous en découvrons la cause avec ce filtre placé en amont qui ne laisse passer que quelques coureurs à la fois. Si dans un premier temps, j’avoue mon incompréhension face à ce dispositif, j’en apprécie rapidement l’avantage dès la ligne franchie avec une fluidité inattendue du flot des coureurs. Je suis aux côtés de Christophe et nous profitons de cette superbe ambiance avec un public venu nombreux malgré cette météo.

On s’amuse dans le sas en attendant le départ

C’est tout d’abord le traditionnel tour des deux Ponts qui nous est proposé avec l’opposition de style entre le futuriste Pont Chaban dont les pylônes géants nous dominent dans leur scintillance bleue outremer, signe de marée haute,  et le Pont de Pierre  majestueux, emblème historique de la ville. C’est à la sortie de ce monument bordelais pour rejoindre le Cours Victor Hugo par la Porte de Bourgogne que la présence du public est la plus impressionnante et la comparaison avec une étape de montagne du Tour de France n’est absolument pas usurpée. Nous avons tout juste le temps de taper dans la main tendue de Léna (la fille de Christophe) au passage. Un peu plus loin, Mireille s’est positionnée dans une zone plus calme ce qui me permet de lui faire un bisou rapide. Notre rythme est plus soutenu que celui que j’avais envisagé initialement mais dans une telle ambiance, on se sent pousser des ailes. Je ne m’étais pas préoccupé du parcours et de ses modifications par rapport à l’an passé. L’inquiétude me gagne en repartant vers le centre ville et je me tourne vers Christophe pour m’assurer que nous n’avons pas manqué une éventuelle bifurcation entre marathon et semi puisque nous ne sommes entourés que de dossards bleus. Bien vite rassurés, c’est seulement au niveau de la Place Gambetta que la séparation s’effectue. J’approuve totalement cette prolongation du circuit en centre ville sur le début de course qui nous fait bénéficier davantage de la présence du public.  

Le couple qui s’est vu offrir les dossards de la St Valentin

Nous abordons des zones beaucoup plus calmes quand Ruben nous dépasse toujours en quête d’un improbable 3h30. Je rencontre ça et là des connaissances que ce soit en tant que coureurs, en spectateurs ou encore en bénévoles. Je ne manque pas de les saluer et même de faire quelques photos au passage. Lorsque nous apercevons un drôle de hibou sur le côté, pas question de manquer cette occasion d’une photo insolite. Ces péripéties montrent bien la décontraction dans laquelle s’est effectuée cette première partie de parcours. Mais Christophe semble avoir des fourmis dans les jambes et je lui donne son bon de sortie puisque j’ai bien l’intention de me ménager un peu pour mon petit défi du week-end.  Je me retrouve un peu esseulé dans ces zones reculées de Mérignac mais j’apprécie aussi ce calme dans la nuit humide. L’animation revient au passage au Château Pape Clément avec les chemins de cailloux qui sont toujours difficiles à gérer. Plus tard j’aperçois Ruben devant moi qui semble avoir bien ralenti. Il me dit que ça commence à piquer ce qui n’est pas pour me surprendre. Je lui dit de tenir bon et je sais qu’il sera capable d’aller au bout tant sa détermination est forte.

Toujours prêts pour la rigolade !

Mine de rien, je suis toujours sur un tempo bien supérieur à mon plan de course et je commence à me dire qu’il serait temps d’économiser quelques forces pour demain matin. Mais c’est alors qu’un autre Christophe, ex-collègue de la DISFE et faisant partie du groupe que j’entraîne le jeudi midi à Canéjan, me rejoint. Je me cale momentanément sur son allure pour partager ces instants mais je le laisse rapidement en constatant que ce n’est guère raisonnable. Pourtant, je le retrouve rapidement après qu’il ait baissé de rythme et je vais boucler toute la fin du parcours avec lui pour le soutenir. Nous n’échangeons pas beaucoup de paroles et je sens bien qu’il s’accroche à ma foulée même s’il est un peu dans la difficulté. Cette compagnie et l’objectif d’amener Christophe sur un record personnel galvanise ma fin de course. Nous sommes maintenant revenu au cœur de la ville et nous dépassons nombre de coureurs au ralenti. Nous franchissons la ligne d’arrivée en 3h35′. Mireille m’alerte sur des soucis de démarrage de la voiture qui fort heureusement ne se vérifieront pas après que nous ayons, non sans mal, rejoint notre lieu de parking. Je suis transi de froid même après m’être hâtivement changé sous la pluie et je suis impatient de me retrouver sous une douche bien chaude avant d’espérer un sommeil réparateur qui s’annonce bien court.

Rémi en toute décontraction

En ce qui concerne les autres Galopins, Christophe qui m’a faussé compagnie un peu avant le semi-marathon a poursuivi sa remontée pour rentrer dans son objectif de départ. Pendant que Jean-François, la force tranquille,  a assuré comme à son habitude, le jeune et fougueux Ruben s’est brûlé les ailes sur un objectif très ambitieux pour son premier marathon. Il réalise néanmoins une très belle performance et saura tirer les enseignements  de cette première expérience. Alain qui courait incognito sous un nom d’emprunt a géré sur sa forme du moment. Enfin, Rémi, inscrit de dernière minute qui n’était guère confiant au départ, s’en est parfaitement sorti et avec des vraies chaussures de course cette fois. Seul Pascal, qui partait avec un mollet douloureux, s’est résigné à l’abandon pour ne pas aggraver  sa blessure.

Résultats des Galopins sur le marathon de Bordeaux :
Christophe Véron-Durand se classe 301ème en 3h30’26”
Olivier Meslier se classe 394ème en 3h35’40”
Jean-François Capoen se classe 594ème en 3h47’18”
Ruben Gruau se classe 866ème en 3h59’40”
Alain Lagarde se classe 1183ème en 4h09’09”
Rémi Pallier se classe 1257ème en 4h22’48”
Pascal Godineau a abandonné sur blessure
 

Le Semi-Marathon de Bordeaux

La foule des coureurs a envahi les quais de Bordeaux

La distance du semi-marathon semble avoir la faveur des coureurs girondins à tel point qu’il faudrait peut-être s’interroger objectivement sur la dénomination future de l’épreuve bordelaise. Le Marathon de Bordeaux est une affiche mais c’est bien le semi-marathon qui est un succès. Mais laissons la parole à ceux qui l’ont couru et au récit d’Emmanuel qui s’était préparé pour cet objectif :

L’intérêt d’écrire un article sur une course, c’est aussi de la vivre une seconde fois, surtout lorsqu’elle a ancré des souvenirs mémorables. En voici donc ma vision… mémorable.
Pour ce grand rassemblement du running à Bordeaux (plus de 20000 participants), on nous avait promis de la pluie dès le début de la semaine. Les incertitudes de la météo de mars étant au rendez-vous, la journée de samedi avait laissé espérer des accalmies, voire des éclaircies, que nenni !
Je passe sur la traditionnelle photo, tous Galopins au rendez-vous, et sur les préparatifs d’avant course, concentrons-nous sur l’essentiel. Les sas sont bondés dès 19h40. J’ai du mal atteindre une position confortable, à environ 30m de l’arche de départ. Le vent et la pluie qui s’est remise à tomber 10 minutes avant le coup de révolver accentuent la sensation de froid. Le poncho et la promiscuité peinent à entretenir le bien-être. Tout le monde est transi. Marathonien et semi-marathoniens sont mélangés. Nous patientons, sautillons, hand-clapons, saoulés par le monologue du speaker qui harangue la foule sans discontinuer depuis son mirador dressé parmi les coureurs. Mon sas est estampillé « 3h – 1h30 et moins ». Tout un programme. Le seul meneur d’allure disposant d’un drapeau de reconnaissance bien visible est le « 3h », les autres n’ont droit qu’à une affichette dans le dos de leur maillot. La bonne blague.
Mais qu’attendent-ils ? De ma position, inutile de chercher à voir les pompoms-girls. Elles se trémoussent sur le podium pour un infime minorité des participants. Je cale ma play-list (Archive, Bowie, Genesis, Tori Amos) que je n’aurais pas le loisir de beaucoup écouter à cause des bruits ambiants
Pan ! C’est parti. J’ai aussitôt une pensée pour Flo dont tous les coureurs peuvent lire le nom dans mon dos sous mon enveloppe plastifiée. C’est elle qui me portera. L’allure est rapide avec vent arrière. Malgré les intempéries, le public n’a pas boudé ses encouragements au départ. Les premiers km le long des quais passent très vite. J’aborde le Pont Chaban avec confiance. Je ralentis un peu et nous avons la chance qu’il ne pleuve plus. Je ne tiendrai pas 4’15/km. J’entends les premiers essoufflements sur le point d’inflexion du pont. En plein vent, le poncho en plastique que j’ai conservé sur moi claque comme un drapeau malmené. Quai de Brazza, puis le Parc aux Angéliques. Vent de face, mais je ne faiblis pas. Le groupe que j’accompagne est le même depuis la ligne de départ. Zut, mon dossard ne tient plus qu’à un fil et menace de s’envoler. Je l’arrache d’un coup sec et le glisse dans le shorty. Passage sous le Pont de Pierre. 6km. Rien à déclarer. Le cours Victor Hugo est une nouvelle difficulté que j’avale sans broncher en me débarrassant enfin du poncho. Il y a toujours autant de monde pour nous soutenir et nous sommes abrités des bourrasques toujours aussi pénibles. J’ai un public acquis au passage à Pey-Berland. Merci Nath et Claude. La rue Vital Carles se présente comme un faux plat montant et pavé qui me semble bien plus abordable que l’an dernier. Il s’enchaîne avec le cours de l’Intendance puis les allées de Tourny. La place Gambetta, où se séparent marathoniens et adeptes du semi entre le 9e et le 10e km est bondée, c’est un régal. Je suis à 4’25/km et 43’30 depuis le franchissement de la ligne de départ. J’en profite pour hurler des demandes d’encouragements à qui veut les entendre. L’écho du public ne se fait pas attendre. J’aime ce côté grisant.
Le plus facile vient de s’achever. La seconde partie de la course qui s’étend dans les quartiers des Chartons jusqu’aux Bassins à Flots est nettement moins suivie. Le flot des coureurs s’étire désormais sur un bon tiers du parcours total. Plus de dénivelé à affronter mais le public se raréfie. On se contente d’effleurer le Jardin Public avant de remonter vers la rue du Dr Johnston puis la rue Camille Godard. Pour ma 3e participation comme coureur, j’avais pris le soin d’étudier tout le parcours, et bien m’en a pris. Les virages serrés se succèdent, puis les longues rues de Chartrons semblent ne plus finir. C’est en tout cas ce qui doit se passer dans la tête de nombre de coureurs. Après le cours du Médoc, on rejoint Bordeaux-Nord via le cours Suttenberg. 1km qui peut paraître interminable et totalement dénué d’intérêt. Mais c’est aussi le passage au 15e km. 1h06’20. Ne pas flancher. La traversée des Bassins à Flots jusqu’à la cité du vin reste une énigme dans ce parcours. Peu d’éclairage. Pas un chat. Les badauds ont même l’air surpris de nous voir passer. J’attends d’arriver au sommet du pont Chaban avant d’accélérer. On est à 3,5km de l’arrivée. A sa deuxième traversée, le pont apparaît comme une épreuve pour beaucoup de monde. Désormais plus personne ne me doublera. 1h15. La pluie a repris, le vent redouble d’efforts et portent à eux deux un coup de grâce à des dizaines de runners. Je remonte lentement et sûrement, 10, 20, puis 50 puis près de 100 coureurs épuisés qui ont tout donné dans les km précédents et peinent à finir. J’entends les clameurs de l’autre côté de la Garonne, signe que les premiers sont arrivés Le Pont de Pierre est tout proche et le public resserre le cordon de course pour encourager au plus près les athlètes. Ca procure un bien fou ! Tiens, je le connais lui ! Fabien Dorchies. Il vient de me dépasser à la sortie du Pont de Pierre. Je sprinte mais il reste encore 500m et je n’ai plus les jambes pour le rejoindre. Je brandis haut le dossard chiffonné en faisant sonner le tapis de chronométrage. C’est fini.
Il vente, il pleut, il fait froid. Je réussis à attraper une couverture de survie. Je souris. 1h32’31. Même si cela correspond exactement à l’objectif que je m’étais fixé, la performance était loin d’être acquise. Quelle course ! On en redemande ! Mais je ne suis pas sûr que cette vision soit partagée par tous…

Formidable visite nocturne de Bordeaux

En ce qui concerne les autres Galopins engagés sur le semi-marathon, à noter le baptême réussi de Stéphanie sur la distance, le retour de Loïc que l’on ne voit pas souvent aux entraînements et la confirmation pour Elise que ses efforts ne sont pas vains.

Résultats des Galopins sur le semi-marathon de Bordeaux :
Emmanuel Bar se classe 520ème en 1h32’31”
Loïc Patissou se classe 3427ème en 1h52’12”
Elise Ghidossi se classe 6994ème en 2h06’50”
Stéphanie Suquet-Herran se classe 9907ème en 2h17’05”
 

Le Trail des Ecureuils à Marcheprime

Nicolas de retour

Pour des organisateurs, il faut avoir une sacrée confiance pour se positionner dans le calendrier des courses face à l’ogre bordelais. Certes, il s’agit d’un trail, spécialité bien différente du macadam urbain colonisé par les marathoniens et semi-marathoniens la veille au soir, mais cette concurrence n’était pas en faveur des marcheprimais. Pour les Galopins, Nicolas et Franck se retrouvaient au départ et ils nous livrent ici leurs impressions de course : 

Après un début de saison perturbé par les blessures en janvier, Franck à Hostens et Nicolas aux Championnats de Gironde de cross à Léognan, les deux compères décident de se lancer sur une 1ère course individuelle 2018 avec seulement deux petites semaines de préparation dans les jambes. Un seul objectif commun : se préparer pour le semi-marathon de St Selve en faisant une sortie longue en mode compétition et aller taquiner les podiums M1 et M2. Malgré le passage à l’heure d’été en ce dimanche matin nous voici en direction de Marcheprime pour la seconde édition du Trail des Ecureuils, sur le trail long de 18km. Nicolas avait couru le court en 2017 et en avait gardé un bon souvenir. un parcours tout en single dans la forêt, sans réelles difficultés, excepté de nombreuses relances.

Une technique peu académique pour Franck

Sous une pluie battante les deux compères arrivent à Marcheprime, un temps perturbé et entremêlé de crachin breton, quand tout à coup un gros grain nous tombe dessus, hop direction la voiture.
Lors de notre échauffement nous apprenons que le parcours est très humide… ça nous va bien dans le sens où les deux runners manquent de repères et cela signifie que ça ira moins vite. Nicolas ne sait pas s’il tiendra la distance dans la mesure où dimanche dernier, il n’a pas réussi à tenir la vitesse de Franck sur les fractionnés. 10h, briefing de la course, il ne pleut plus, on nous annonce que le parcours a dû être modifié, il ne fait plus 18km, mais bien 19km voir plus !…Bon, ça ne facilite pas la tâche des deux Galopins en manque de foncier. 1er km, du bitume avant de rejoindre la forêt : Nicolas part en tête mais raisonnable, ne cherche pas à accrocher la tête de course, et Franck occupe alors une 20ème position. Le parcours est identique que la version 2017 avec au bout du 3eme km une bifurcation entre le parcours du 18 et celui du 9km, et c’est là que les ennuis commencent !!
Se succèdent des descentes et montées, sans cesse, ce qui fait qu’au bout d’une demie heure de course, les jambes commencent à piquer. A ce moment, Nicolas possède 200m d’avance et occupe la 7ème position, ce qui lui laisse de la marge et lui permet de poursuivre avec sérénité. Ensuite, on enchaine avec quelques passages de plat, sur piste qui permettent de remettre de la vitesse, puis de nouveau des côtes terribles, très raides, où limite les 1ers marchent, du fait que l’accroche est aussi très faible et là ça devient vraiment compliqué et difficile (tout se joue dans la tête car les jambes ne répondent plus et sont proches de la rupture), ça glisse énormément et à de nombreux moments, la chute peut survenir. Nous sommes à mi-course, il est temps de prendre un gel pour reprendre des forces et…ça marche, Nicolas recolle le 6ème, et Franck revient sur un de ses challengers en M2, qui est du Nord Bassin et qui connaît parfaitement le circuit, puisque c’est lui-même qui l’a dessiné. Les km défilent mais pas assez vite et la fatigue s’accumule. Nicolas voit revenir deux M1 à ses talons, dont l’un le double mais se blesse 10’ après et abandonne la course.
Le podium M1 est alors quasi assuré, la dernière partie du circuit est plus facile et dès que l’on reprend le bitume, c’est la délivrance, il ne reste plus qu’1 km à parcourir.
Deux M2 suivent et sprintent pour le gain de la course dans cette catégorie. Franck arrive quelques minutes après, ça va être chaud pour le podium, mais OUI, il a réussi lui aussi à décrocher la 3ème place…et a remonté certains concurrents de sa catégorie.
Néanmoins, malgré tous ses efforts la récompense reste maigre, avec une simple bouteille de vin qui pourra servir dans un vieux bœuf bourguignon pour le faire mijoter ou au mieux dans une bonne sangria !!!
Notre GPS affiche 19,2km a l’arrivée et lorsque l’on sait qu’ils ont du mal à mesurer les tortillons, il est probable que nous étions certainement plus proche des 20km.

Podium M1 : mais où est le 1er?

Podium M2 : mais où est le 1er?

Résultats des Galopins sur le Trail long de 19km :
Nicolas Venne se classe 7ème en 1h32’09” et 3ème M1
Franck Cervantès se classe 15ème en 1h36’04” et 3ème M2

Le Marathon de Montauban

Une affiche très originale pour ce marathon

Lorsque j’ai préparé mon calendrier marathons pour l’année 2018, j’avais bien relevé que ce week-end était l’occasion d’un petit défi comme je les aime. Enchaîner deux marathons en deux jours, je l’avais déjà fait que ce soit l’an dernier avec Royan et Nantes ou encore en 2014 du côté de Clonalkity en Irlande. Mais cette fois, il y avait une petite dose de piment supplémentaire avec la réduction de l’espace temps puisque le Marathon de Bordeaux se déroule en nocturne. Un temps, ce challenge semblait séduire mon ami Samuel mais qui finalement se défilera. Proposé à Christophe, je n’ai pas eu les arguments suffisants pour le convaincre de m’accompagner dans ce périple. Même seul, je restais motivé au grand désarroi de Mireille qui n’approuvait pas  cette nouvelle folie même si elle décidait de m’accompagner. Ce n’est qu’il y a quelques semaines que je réalisais qu’un nouveau paramètre allait encore compliquer mon entreprise. Ce maudit changement d’heure que je dénigre depuis bien longtemps allait intervenir justement dans cette nuit encore davantage écourtée. Qu’à cela ne tienne, je composerai avec cette nouvelle difficulté.
De retour à domicile après le marathon de Bordeaux, je réalise vraiment que la lutte contre le temps va être serrée. Je regarde la pendule qui affiche déjà 1h15 et je sais qu’en fait il me faut l’avancer d’une heure pour planifier un départ vers Montauban à 5h30 nouvelle heure qui nécessite un lever à 4h45. Je choisis donc de privilégier le repos et me couche à la sortie de la douche. J’avais prévu un encas de récupération que je sacrifie à la fois pour gagner du temps de sommeil mais aussi par manque d’appétit à cette heure de la nuit. Une chose est de se coucher mais une autre est de s’endormir. Est-ce l’effet de l’excitation du marathon bordelais qui n’est pas encore retombée ou bien les doutes sur ma capacité à renouveler cet effort? Le sommeil ne vient pas et lorsque je commence juste à somnoler, je me réveille en sursaut en croyant avoir manquer l’heure.  Je me lève en me disant qu’au moins, j’ai reposé mes jambes qui d’ailleurs ne me donnent pas de signes inquiétants. Nous voilà donc en route pour Montauban sous une météo toujours aussi triste. L’autoroute est déserte et le voyage se passe bien.

Lors de la cérémonie des Run d’Or 2018 à Bouliac, j’avais rencontré Jacky qui semblait intéressé par mon parcours de marathonien. Lorsque je lui évoquait mon idée d’enchaînement, il me confia que Errea, la marque dont il est le représentant pour le sud-ouest, était partenaire du Marathon de Montauban et qu’il pouvait par conséquent m’offrir le dossard. Par la suite, il me proposa même de devenir Ambassadeur de la marque Errea sur quelques courses prévues à mon agenda. C’est donc dans ce nouveau rôle et paré d’une belle tenue que je me prépare pour la deuxième étape. Ici, ce n’est pas la foule de Bordeaux et comme seuls les marathoniens sont conviés au premier départ à 8h30, il n’y a pas de bousculade sur la ligne. Je ne sais pas trop quel rythme adopter mais dès les premières foulées, les sensations sont étonnamment bonnes et je me glisse derrière le petit peloton qui suit les meneurs d’allure 3h30. Je préfère être dans un groupe et je me dis qu’il sera toujours temps de rectifier si la situation l’exige. Le marathon est composé de deux boucles identiques. La première partie du circuit ne présente vraiment pas d’intérêt et je me réjouis vraiment d’avoir de la compagnie. Puis nous revenons en centre-ville avant de nous engager sur des chemins le long du Tarn. Il y a quelques petites buttes sur lesquelles je décroche un peu du groupe mais j’ai la surprise de pouvoir revenir sans trop forcer dès que le profil se radoucit.

Une allure décidée qui masque la fatigue

Avant la mi-parcours, nous passons sur le Pont-Vieux et c’est à ce moment que je me raisonne pour réduire mon allure afin de gérer cette deuxième boucle que j’appréhende un peu. J’aperçois Mireille au dernier moment et je lui indique que je commence à sentir la fatigue. Mais je ne croyais pas si bien dire et en quelques kilomètres, c’est un véritable coup de massue qui me tombe dessus. J’ai l’impression de ne plus avancer, je n’ai pas de douleur mais je suis anéanti, comme privé d’énergie. Je vois mon rythme fondre comme neige au soleil et je commence à compter les kilomètres qui défilent beaucoup moins vite dorénavant. Je tente de recharger les batteries aux ravitaillements avec quelques sucreries mais rien n’y fait. Je me résigne en voyant des concurrents me doubler sans que je puisse avoir le moindre espoir de m’accrocher. Ils sont bien longs ces derniers kilomètres et c’est avec mes ultimes ressources que je me motive pour rester sous les 4h00 à l’arrivée.  

Il a fallu aller la chercher cette médaille

Je retrouve Mireille qui me conseille judicieusement de profiter du massage qui va me permettre de m’allonger et de récupérer un peu de force. Je ne suis guère vaillant et à peine capable d’ôter mes chaussettes. J’apprécie ce moment de répit tout autant que les mini saucissons du ravitaillement d’arrivée. Ce n’était pas facile mais je l’ai fait. Pas du tout comme je l’avais prévu mais qu’importe. En reprenant la route, il nous semble plus prudent de faire une halte sur la première aire d’autoroute et cette fois, je n’ai aucune difficulté à m’endormir. Une bonne sieste réparatrice avant un retour sous les airs entraînants de Massilia Sound System et son “Dimanche aux Goudes”, notre titre fétiche du moment. Un grand merci à Mireille qui a été à mes côtés pendant toute cette belle aventure et qui a pris soin de moi.

Deux médailles de plus en un week-end

Résultats des Galopins sur le Marathon de Montauban :
 Olivier Meslier se classe 131ème en 3h59’07”

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Actualités Galopins du week-end des 17 et 18 mars

22 mars 2018 par Bikila · Pas de commentaire

La multiplication et la diversité des épreuves proposées ce week-end ont permis aux Galopins de s’adonner avec bonheur à leur activité favorite avec des destinations très différentes. En restant dans le département, Serge s’est frotté au multisports avec le Raid de Bommes. Un peu plus loin en Dordogne, Xavier et Christophe ont poursuivi leur série en participant pour la cinquième fois en cinq éditions au Marathon des Forts du Périgord. Enfin Olivier a fait le voyage vers sa ville de cœur pour participer au marathon de Marseille.

Raid de Bommes

Une épreuve multisports ça change !

Samedi dernier se déroulait un Raid Multisports à Bommes qui propose plusieurs formats de courses à effectuer en solo ou en duo : Un Raid Sportif avec 70km au total qui se décomposent en alternant les trois disciplines Trail, VTT et Canoé et un Raid Découverte qui est réduit à 40km. C’est sur cette dernière épreuve et en solo que Serge avait choisi de tenter l’aventure. Au menu de cette matinée, il y a dans l’ordre 1,5km de course à pied trail, 28km de VTT, 6km à nouveau en course à pied trail et enfin 5km de canoé. Il nous livre ici ses impressions :

En ce matin de course le temps est froid avec un peu de vent et une pluie menaçante. Après un hiver assez humide et une semaine encore pluvieuse, nul doute que c’est un terrain gras qui nous attend. Le départ est donné à 10h30 après les quelques consignes d’usages. J’ai envie de bien faire aussi je pars correctement sans trop en rajouter. La première transition s’effectue plutôt bien. C’est maintenant la partie VTT qui commence. J’ai quelques repères pour me donner la bonne allure et espérer un bon résultat. Mais très vite je constate que mon manque de pratique de vélo cet hiver va me coûter cher. Je ne lâche rien pour autant en me disant que les parties de trail et de canoë en fin d’épreuve m’aideront à revenir.

Serge à la lutte avec le dossard 281

Mais le terrain est gras, de la boue, de la boue et encore de la boue. Le parcours est très varié avec alternance de montées et de descentes à travers des vignes de Châteaux prestigieux du Sauternais comme Yquem, Guiraud ou encore Filhot. Pas de répit sur ce parcours, certes magnifique, mais au combien exigeant. Après le passage du Ciron à Caussarieu et quelques singles dans le sable et dans la boue je termine cette partie VTT dans laquelle j’ai quand même laissé pas mal d’énergie. Je n’ai plus de ravitaillement lorsque je pars sur le Trail. La transition est cette fois moins évidente et je ne suis pas spécialement préparé pour cet exercice. Au bout d’1km, les sensations sont revenues mais la pluie arrive. Il commence à faire vraiment froid. Le Trail se termine plutôt bien. Je ne prends pas le temps de me ravitailler et je monte dans le kayak en espérant refaire encore un peu de mon retard. Mais le bateau que j’ai choisi ne me permet pas de m’exprimer pleinement. Je ne parviens pas à bloquer mes pieds dans les cales pieds et je rame uniquement avec les bras. C’est l’horreur !

A l’attaque en VTT!

Pour ne rien arranger, une déshydratation s’installe peu à peu et je finis par avoir des crampes qui m’empêchent de ramer à plusieurs reprises. Mais qu’est-ce que je fous là ! J’aperçois un concurrent solo devant moi et dans un ultime effort je le double et je termine exténué. Je me classe finalement 8ème sur 32 concurrents mais à 12′ du premier. Le niveau cette année était très dense. J’ai appris une chose sur ce Raid c’est que pour bien figurer, il faudra faire plus de vélo en préparation. Dommage que Didier et Denis ne soient pas venus.
C’est autour d’un repas chaud prévu dans l’organisation de cette course que nous nous retrouvons les uns les autres pour échanger sur notre périple et se donner rendez-vous pour l’année prochaine. Ce Raid est vraiment très sympa avec un très beau parcours et je le recommande comme épreuve à faire absolument.

Résultats des Galopins sur le Raid Découverte en solo :
Serge Guillaut se classe 8ème en 2h34’45”
 

Le Marathon des Forts du Périgord

Un trio de choc prêt à affronter ce MDF2018

Pour cette 5ème édition du Marathon des Forts du Périgord, les organisateurs proposaient encore un nouveau parcours afin de découvrir une nouvelle facette du beau département de la Dordogne. Cette année, c’est dans le Périgord Noir que le rendez-vous était donné avec cette fois un départ et une arrivée sur le même site à Montignac Lascaux. Xavier et Christophe, fidèles parmi les fidèles puisqu’ils ont été finishers des 4 premières éditions (version marathon solo), partaient avec Bertrand à la découverte de la Vallée de l’Homme. Les impressions de Christophe :

Des trailers souriants

Tout comme Bertrand en famille, j’avais profité avec Sarah de la visite du site de Lascaux le samedi après-midi.
Dès l’accueil des concurrents, nous constatons une organisation très bien rodée et finalement une météo plus clémente que l’on pouvait craindre. Nous ne subirons qu’une seule averse et nous aurons même droit à quelques rayons de soleil.
Comme d’habitude, nous prévoyons course commune avec Xavier et Bertrand afin de profiter ensemble de ce parcours qui s’annonce une nouvelle fois superbe. Après un départ prudent depuis le site de Lascaux 4, notre trio a vite pris ses marques dans des paysages vallonnés typiques de la Dordogne. Bertrand marchait dans les montées et nous rattrapait dans les descentes où il excelle. Xavier prenait un moment la poudre d’escampette puis se ravisait et ralentissait. Ce n’est que lorsque ses jambes ont donné des signes de fatigue à l’approche des 40km qu’il s’est résolu à nous laisser le rejoindre. De pauses photos en pauses pipi sans oublier les ravitaillements où nous ne manquons pas la tradition du saucisson sec, notre trio se reformera pour arriver à Montignac et franchir la ligne main dans la main, tout comme l’an passé à Excideuil.

Les médailles finishers

La cinquième édition a sans doute été la plus difficile avec un dénivelé positif de près de 1400m pour 43km mais l’organisation aboutie et l’ambiance de cette course nous ramènera à coup sûr au MDF24 en 2019 pour découvrir un nouveau site du Périgord.

Résultats des Galopins sur le Marathon des Forts du Périgord (solo) :
Christophe Veron-Durand se classe 145ème en 5h08’06”
Xavier Fougeron se classe 147ème en 5h08’06”
 

Le Marathon de Marseille

A chacun sa distance mais avec la même passion

Pas question pour nous de manquer ce rendez-vous du Run in Marseille qui nous donne une superbe occasion d’un week-end prolongé chez Maëlle. C’est donc sans regret que, tout comme l’an dernier, je délaisse le MDF et les amis Xavier, Christophe et Bertrand pour m’envoler vers le soleil et la méditerranée. Arrivés sur place dès le jeudi, je ne manque pas un premier petit run solitaire vendredi matin avant d’aller au retrait des dossards.  Le Marathon Expo est assez réduit mais avec Mireille et Maëlle, nous profitons bien des jeux qui sont proposés dans les différents stands avant de se régaler de moules/frites en terrasse au soleil sur le Vieux Port. Vendredi matin, c’est avec l’ami Benoît que nous repartons sur les pentes de la Bonne Mère soit disant pour une petite sortie tranquille mais avec 300m de dénivelé pour cette séance de 10km, j’ai largement mon compte. En fin d’après-midi, nous retrouverons les CLM pour la photo traditionnelle avant d’aller partager une bonne bière dans une toute nouvelle brasserie et d’enchaîner directement sur la Pasta à la pizzeria Chez Noël tout en haut de la Canebière. J’aurai la surprise totale d’y retrouver Pierre-Henri, un brédois inscrit au semi-marathon qui s’est vu invité à notre table par un collègue marseillais de son entreprise sans se douter que je faisais partie du groupe.

Des CLM en forme !

Dimanche matin, pour une fois, je ne suis pas déjà éveillé lorsque l’alarme de mon téléphone résonne à 5h15. Je me prépare sans bruit et rejoins en trottinant le départ des navettes sur le Vieux Port. Avec les amis, nous sommes au fond du car et nous nous chargeons de mettre l’ambiance. Benoît nous gratifie même du titre emblématique de Massilia Sound System “Dimanche aux Goudes” tout à fait indiqué. C’est en effet aux Goudes, lieu magnifique aux portes des Calanques que le départ du marathon est donné depuis plusieurs années. Si le soleil est déjà bien présent, le vent violent qui nous saisit à la sortie du bus ne nous engage pas à quitter le blouson pour déposer les sacs à la consigne.

Un départ dans un décor somptueux mais venté

Le départ est un peu retardé pour boucler la sécurité du parcours et c’est à 8h10 que nous nous élançons dans ce panorama exceptionnel. Avec Benoît, nous avons prévu de faire course commune sur un rythme de 12km/h pour espérer un 3h30 à l’arrivée. Même si Benoît n’est pas très confiant sur sa capacité à retrouver ce chrono, le début de course est tout à fait conforme à nos prévisions. Nous restons dans la foulée du meneur d’allure avec le petit groupe animé de la même ambition que nous ce qui nous permet de nous abriter un peu des rafales toujours bien présentes. Il y a une bonne ambiance dans ce peloton et les passages où nous croisons les coureurs sont autant d’occasion de saluer les connaissances. Benoît et moi portons le maillot de l’OM et nous entonnons le fameux chant des marseillais “Aux armes” en passant devant  le stade Orange Vélodrome. C’est ensuite le premier passage dans le Parc Borely dans lequel nous nous nous faisons doubler par des coureurs du semi-marathon. A l’attaque de la montée de la Corniche, le vent de face nous joue des misères. Je me retourne à plusieurs reprises pour vérifier que Benoît est toujours là mais à un moment, je ne l’aperçois plus. Je suis partagé sur la conduite à tenir, rester sur mon rythme ou alors ralentir pour retrouver mon coéquipier. Finalement, je choisis de garder mon allure en me disant qu’il est possible que moi aussi, je doive réduire ma vitesse. Après un passage sur le Vieux Port, je vois Mireille qui m’encourage sur la Canebière et je m’arrête pour lui faire un bisou. J’ai désormais bien perdu Benoît. Très sympa les coureurs du 10km qui attendent leur départ et qui me font une Hola au passage de la Place Castellane. C’est maintenant une partie plutôt descendante au Prado avec le vent favorable qui me permet de bien gérer la fatigue naissante.  Mais après le second passage du Parc Borely, il faut re-affronter cette montée où le vent n’a pas faibli. C’est à ce moment que le meneur d’allure 3h30 me passe devant. Je tente de m’accrocher mais je sens bien que si je force trop, je risque de le payer. Je laisse un petit écart se faire en me disant qu’il y a une redescente vers le Vieux Port qui devrait m’être plus favorable. Encore un petit effort pour accéder au Parc du Pharo et c’est enfin la descente où comme prévu, je me sens mieux. Le soutien d’un public plus nombreux aux abords de l’arrivée me fait du bien et je donne tout dans ce dernier km. Je franchis la ligne d’arrivée en 3h30 et quelques secondes. Ce n’est pas un sub 3h30 mais je suis bien content quand même. Je retrouve Mireille puis Maëlle qui en a terminé de son semi-marathon. C’est le moment des photos avec les médailles tant méritées.

Le M de Marseille mais aussi de Meslier

Encore de l’énergie pour un jump à l’arrivée !

Benoît en terminera finalement en 3h50 et même s’il a bien faibli sur le second semi, il reste positif et très satisfait de son marathon. La fête aurait pu être complète avec une victoire de notre équipe favorite le soir au Vélodrome. Malgré une ambiance survoltée et un stade comble qui vibrait pour l’OM, nous repartirons déçus du stade après une prestation très moyenne et une défaite amère.

Des supporters confiants à l’entrée du stade !

Mais quelle ambiance de feu !

Résultats des Galopins sur le Marathon de Marseille :
 Olivier Meslier se classe 215ème en 3h30’41 et 5ème dans sa catégorie M3M

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Actualités des Galopins du 11 mars 2018

13 mars 2018 par Bikila · Pas de commentaire

Avec le Championnat de France de cross qui terminait ce dimanche la saison hivernale, le calendrier des courses girondines va désormais se charger avec plusieurs épreuves chaque week-end. Cette profusion est souvent source d’inquiétude pour des organisateurs anxieux du succès de leur manifestation pour laquelle ils se sont considérablement investis. En revanche, c’est une véritable chance pour les coureurs de bénéficier d’un choix si important. Ce week-end, des Galopins se retrouvaient engagés sur deux épreuves avec tout d’abord une équipe composée de Nicolas, Corinne et Serge qui s’est illustrée lors du relais à 3 sur le 15km organisé dans le cadre de l’Ekiden de Villenave d’Ornon. Du côté de Canéjan, Xavier et Olivier honoraient les couleurs de leur club FFA au Trail de l’Eau Bourde.

L’Ekiden de Villenave d’Ornon

Un trio de choc sur ce relais de 15km

Le CA Villenave d’Ornon organisait sa traditionnelle épreuve de l’Ekiden avec 4 épreuves au programme. En tête d’affiche, l’épreuve principale de l’Ekiden qui servait de support aux Championnats de Gironde de la spécialité mais aussi un Marathon en relais à 4, un relais 15km à 3 et un relais 15km en duo. L’équipe des Galopins se présentait sur le relais 15km à 3.  Serge nous fait le récit :

Nous étions présents à Villenave pour y courir un relais mixte sur le 3x5km avec une équipe composée de  Nicolas, Corinne et moi. Ambiance toute particulière aux courses en relais qui permettent à la fois d’envisager une performance individuelle mais au bénéfice d’un résultat collectif. C’est une équipe inédite des Galopins qui s’élance au milieu d’un collectif de coureurs disputant par ailleurs le championnat de Gironde d’Ekiden.

La boucle de 5 km débute et se termine sur le Stade Trigan avec un tracé en ville sur piste cyclable. Le dénivelé est quasiment nul mais le vent qui souffle fort ce dimanche peut devenir un problème. Les premiers relayeurs se rassemblent sur la ligne et le départ est donné pour Nicolas qui est potentiellement le plus rapide de nous 3. C’est une reprise de la compétition pour Nicolas après une blessure et il manque d’entraînement mais il veut faire le point sur son niveau actuel. Après un très bon départ et une tête de course trop rapide, il se retrouve un peu esseulé mais avec son mental de compétiteur il s’accroche et termine son relais en 18’55”.

Passage de relais entre Nicolas et Corinne

Il donne la main à Corinne qui n’est pas non plus dans un grand jour. Mais c’est sans compter les encouragements de Nicolas qui est venu la soutenir de la voix et qui la motive pour ne pas relâcher son effort. Elle peine, elle est à son maximum quand elle termine dans l’excellent temps de 23’28” pour me passer le relais. A ce moment de la course, nous sommes en 3ème position et à 2’50” de l’équipe de tête. Les premiers mètres sont plutôt bons mais dès la sortie du stade un faux plat montant avec le vent de face modère rapidement mes ambitions. Mais là encore, Nicolas vient m’encourager en me suivant sur quelques mètres. Il m’informe des écarts et me dit qu’il me pense capable de revenir. Je n’ai plus le choix, le vent se calme et j’essaie de rester sur une base de 3’40 au km. Mais ce maudit vent revient de plus belle et j’ai le sentiment de perdre mon énergie pour lutter contre lui-même si tout le monde est dans la même situation. Le retour vers le stade débute par un nouveau faux plat. J’aperçois Nicolas qui me donne un nouveau pointage. J’ai récupéré 1’30” sur les 3 premiers kilomètres. Nicolas m’encourage à nouveau et m’accompagne une bonne partie. Il m’indique le repère du t-shirt de la 2ème équipe que je finis par doubler. Je suis épuisé et cherche désespérément les premiers mais ils sont trop loin. Je finis en 18’28” un peu déçu car j’attendais un peu mieux mais quand même heureux et satisfait de notre prestation. On se retrouve pour partager ce moment. Finalement nous finissons 2ème toute catégorie en 01h00’51” à 1′ des premiers. Un podium qui fait vraiment plaisir et motive pour les entrainements à venir. Un petit bémol toutefois à l’organisation pour le prix de l’inscription qui est vraiment excessif et qui peut expliquer en partie le peu de participants sur le 3x5km avec seulement 22 équipes. Corinne et moi tenons à remercier Nicolas qui a été très présent pour nous encourager et nous motiver tout au long de l’épreuve. Il nous a permis de nous dépasser et d’obtenir ce beau résultat. Merci Nico !

A noter qu’un autre Galopin était présent à Villenave. Didier Morin qui était engagé sur l’Ekiden au sein d’une équipe de l’USC Saucats : Les relayeurs Saucatais. Il a effectué un relais de 5km dans le temps de 22’54 et son équipe a bouclé la distance du marathon en 3h13’37 en 26ème position.

Résultats de l’équipe des Galopins sur la course de 15km en relais :
Nicolas Venne/Corinne Guillaut/Serge Guillaut se classe 2ème équipe en 1h00’51”
Détail sur les relais de 5km : Nicolas en 18’55 – Corinne en 23’28 – Serge en 18’28

 

 

Le Trail de l’Eau-Bourde

Départ sous le soleil pour les trailers de l’Eau Bourde

Le club de Canéjan Athlétisme organisait ce dimanche le Trail de l’Eau Bourde dont le site de départ/arrivée se situe dans la zone du Courneau. Deux distances au programme avec un 9km et un 18km. En tant que licenciés FFA dans ce club depuis de très nombreuses années, quoi de plus normal que de m’y retrouver avec Xavier. Pour Xavier, il s’agit d’une sortie plutôt en mode tranquille à une semaine du Marathon des Forts du Périgord qui se déroulera cette année du côté de Lascaux. Pour ma part, il n’y a pas d’objectif particulier si ce n’est de donner le meilleur de moi-même tout en restant prudent pour assurer le gros programme qui m’attend sur les semaines à venir. C’est aussi très sympathique de retrouver les camarades du club qui ont beaucoup travaillé pour préparer ce rendez-vous. La première bonne nouvelle se trouve du côté de la météo avec une température assez douce et du soleil qui nous accompagnera une bonne partie de la matinée. Mireille est présente en tant que bénévole ce qui ne l’empêchera pas de jouer son rôle habituel de photographe.

Retrouvailles avec Dominique, un CLM centenaire

Nous partons à l’échauffement avec Xavier tout en discutant jusqu’au moment où l’on se dit qu’il est peut-être tant de revenir vers le départ. Mais là, nous avons un petit moment de doute sur le chemin à prendre pour retrouver rapidement la zone du Courneau. Une petite montée d’adrénaline en s’imaginant déjà manquer le départ mais nous finissons quand même par retrouver nos marques et nous croisons les coureurs du 9km qui viennent juste de s’élancer. Cet épisode est assez cocasse lorsque l’on sait que nous courons depuis des années sur ces sentiers. Remis de ces émotions, nous nous plaçons sur la ligne de départ sans attendre.

Un sourire pour la photo

Le parcours débute par une première petite boucle qui nous fait repasser rapidement sur la ligne de départ et nous partons ensuite le long de l’Eau Bourde. J’ai pris un rythme de 4’30 au km qui est un peu ambitieux au ressenti de ma capacité du jour. Les sentiers sont tout à fait praticables hormis quelques zones un peu boueuses mais qu’il est assez facile de contourner. Un peu contraint à réduire mon allure, je me console avec les nombreux encouragements des bénévoles qui me reconnaissent au passage. En me retournant, je vois Xavier qui est juste derrière moi. Il me rejoint sans peine et me dit que je le fais courir plus vite que ce qu’il avait prévu. Pourtant, il a l’air plutôt tranquille et je souffre un peu désormais pour prendre sa foulée surtout sur la petite partie montante de la ligne droite des pins que nous connaissons bien.

Xavier en entraînement pour Les Forts du Périgord

Malgré ce petit coup de mou, la présence de Xavier me fait du bien et je m’accroche pour ne pas trop fléchir. Un concurrent avec le maillot de Tyrosse me double, je le regarde et ne peux m’empêcher de penser qu’il a bien l’air d’être de ma catégorie d’âge. C’est dommage pour le podium M3 vu qu’il n’y a que le premier de récompensé. Je fais fi de ces pensées négatives pour tenter de reprendre un peu de rythme sur un sentier plus favorable. Nous arrivons au passage phare du parcours avec le franchissement de l’Eau Bourde. Le niveau est bien haut cette année mais c’est plutôt amusant de patauger comme des enfants. Une dernière boucle en longeant la rivière et nous apercevons l’arche d’arrivée. Xavier ralentit pour que nous finissions ensemble sous les encouragements de nos supporters.

Très belle arrivée d’équipe

Photo après l’arrivée avec les ténors

Nous pouvons profiter du beau ravitaillement d’arrivée avec soupe, fromage et même saucisse grillée. A l’affichage des résultats, je constate que je suis bien classé 2ème M3 même si ce n’est pas le licencié du club de Tyrosse, moins âgé que l’avais imaginé, qui me précède dans ce classement des vieux mais un certain Benjamin Moullier que je ne connais pas.  Il sera d’ailleurs absent lors de la remise des récompenses lorsque Michel Barrault, l’animateur maison, l’appellera au podium . Avec Mireille, nous allons rester au repas avec les bénévoles pour partager ce bon moment très convivial. Après le Ti-punch de Moussa, c’est l’ami André Ozanne qui va nous régaler avec quelques très bonnes bouteilles sorties de sa cave.

Un après-course de qualité !

Ce n’est que le lendemain, en voulant savoir qui était ce Benjamin Moullier que je connaissais pas encore que je découvre qu’il y a peut-être eu une erreur lors de son inscription dans la retranscription de son année de naissance et qu’il n’est vraisemblablement pas dans ma catégorie d’âge.

Résultats des Galopins sur le trail de 18km :
Xavier Fougeron se classe 48ème en 1h29’25
Olivier Meslier se classe 49ème en 1h29’25 et 2ème dans sa catégorie M3M

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Des Galopins sous la pluie à Langon

6 mars 2018 par Bikila · Pas de commentaire

La grande classique du Sud-Gironde qui relie Bazas à Langon fêtait cette année sa 35ème édition. C’est peu dire que cette course fait partie du paysage sportif girondin et que beaucoup de champions sont venus s’illustrer sur ce parcours champêtre. A titre personnel, j’ai couru cette épreuve pour la première fois en 1991 alors qu’elle se déroulait encore sur la distance de 20km. Depuis, les années ont passées avec une vingtaine de participations à la Bazas/Langon, un record de 1h24′ établie en 2002 qui me semble bien loin et toujours le plaisir de retrouver les fidèles de cette course. C’est à partir de mon attachement à cette manifestation et de mon goût pour les petits défis que j’ai lancé l’an dernier la Langon/Bazas/Langon. Il s’agit donc de partir au petit matin de Langon sur le parcours inversé en “Off” afin de se rendre en mode tranquille au départ du semi-marathon. Nous étions 3 sur la première édition avec Eric et Dominique qui, malheureusement, sont blessés actuellement et ont été contraints de déclarer forfait cette année. Fort heureusement, Jean-François a été séduit par ce projet et c’est donc ensemble que nous avons poursuivi le challenge de la LBL. Xavier a choisi un mode plus conventionnel en se contentant du semi-marathon officiel pendant que Corinne et Serge ont opté pour la distance courte de 12km entre Coimères et Langon.

Deux Galopins déjà bien échauffés au départ du semi

Le jour peine à se lever sur Langon avec un ciel bien chargé de nuages sombres qui laissent s’échapper une pluie fine sur le Parc des Vergers. C’est sous les yeux amusés des bénévoles qui préparent le site d’arrivée que les deux “zigotos” se positionnent sur la ligne d’arrivée pour entamer la première étape de leur matinée sportive. L’animateur Patrick Meynard nous gratifie même d’un compte à rebours tout ce qu’il y a d’officiel pour ce départ un peu particulier. Nous voici lancés sur le parcours qui est globalement plus montant dans ce sens inverse. Comme prévu, le rythme est assez tranquille, l’objectif étant de boucler la distance en 2heures. La nature nous gâte avec l’apparition de 3 chevreuils qui traversent la route juste sous nos yeux. A Coimères, nous faisons une petite halte au ravitaillement où les bénévoles s’affairent déjà. Un peu surpris, ils ne semblent pas bien disposés à nous laisser profiter du ravitaillement mais nous les rassurons en leur expliquant notre défi. C’est ensuite à Cazats que nous arrivons alors que les marcheurs viennent tout juste de démarrer. Ils nous charrient un peu en nous indiquant que nous nous sommes trompés de sens. Nous poursuivons notre route mais, sans doute encore distrait par cet épisode des randonneurs, je manque la bifurcation à la sortie de Cazats. C’est seulement en arrivant à la route à grande circulation N524 que je me rends compte de mon erreur. Pas d’autre choix possible que de faire demi-tour pour retrouver le parcours. Ce petit écart nous gratifie d’un supplément gratuit de 2km ce qui en soit n’est pas très grave. En revanche, le timing devient un peu serré et nous oblige à forcer un peu l’allure pour arriver à temps à Bazas. Parvenus à destination, nous n’avons guère de temps pour souffler. Le temps de récupérer les dossards, de changer le t-shirt bien trempé et de déposer nos sacs à la consigne, nous voilà sur la ligne de départ bien officielle cette fois.

Xavier lancé pour un super chrono

Force est de constater que le peloton est bien moins fourni que les années passées. En se penchant sur les statistiques récentes, la baisse est constante depuis l’année record en 2015 où l’on a comptabilisé plus de 1500 coureurs au total. Cette fois, nous sommes moins de 600 au départ du semi-marathon et 250 sur le Coimères/Langon. Certes la météo n’était pas très engageante cette année mais je pense que l’on peut avancer d’autres explications. Aujourd’hui, avec l’engouement récent d’une population plus jeune pour notre activité, on constate que le trail et les courses natures rencontrent un beau succès et pour les courses sur routes, ce sont celles qui se déroulent en milieu urbain qui s’en sortent le mieux. Bazas/Langon, c’est une course sur route dans la nature avec  des vaches pour seul public sur le parcours, un peu excentrée et avec les inconvénients d’un parcours de ville à ville. Quoi qu’il en soit, les présents sont bien heureux d’être là et attaquent le parcours avec enthousiasme même si les premières petites côtes se font sentir. J’ai bien aperçu Xavier peu après le départ mais je renonce à le rattraper. Il va bien trop vite pour moi et je ne suis pas très confiant sur ma forme du jour.

Sourire crispé pour Olivier qui n’est pas au mieux

Cette impression va vite se confirmer, les jambes sont un peu raides et la foulée se crispe dès la moindre petite élévation de la route. Heureusement il y a des descentes où je suis plus à l’aise mais je sais qu’il me faut renoncer à faire une belle performance aujourd’hui. Au fil de petites conversations nouées avec des amis qui souvent me rattrapent, les kilomètres passent quand même très vite.

Jean-François ne regrette pas d’avoir fait l’aller/retour

Après le dernier ravitaillement à St Pierre de Mons, nous avons droit à une petite modification du parcours habituel qui nous avait échappé à l’aller. Un dernier effort pour la boucle d’entrée dans le Parc des Vergers et c’est la ligne d’arrivée. Une petite averse nous salue et nous fait apprécier la dotation de ce k-way rouge aux arrivants. Je retrouve Xavier, auteur d’une excellente performance en 1h30′. Jean-François arrive peu après moi et nous partageons les mêmes impressions sur nos sensations au cours de ce retour.

Bien utile le k-way pour les coureurs à l’arrivée

Sur le Coimères/Langon long de 12km dorénavant, Serge nous raconte sa matinée :

Le timing étant un peu juste pour la navette qui nous conduit de Langon à Coimères, nous sommes arrivés un peu tard pour le départ. Le temps de récupérer les dossards, c’est l’échauffement qui a été écourté.
La pluie nous accompagne sur la ligne de départ et nous sommes tout surpris de voir le petit peloton s’élancer sans le moindre discours ou annonce de l’imminence du starter. Le début de parcours est très favorable avec un profil descendant et pas de vent contraire. C’est parti vite très vite mais je préfère rester prudent afin de bien terminer mon échauffement. Les sensations sont bonnes et petit à petit je rattrape et double les concurrents qui sont sans doute partis trop vite. J’aperçois la tête de course et à l’occasion d’un virage je parviens même à calculer que suis en 18ème position. J’ai bien présent à l’esprit que les 10 premiers au scratch sont récompensés alors je m’accroche et je continue à remonter doucement sur quelques coureurs. A mi-parcours le circuit devient moins favorable avec quelques faux plats et surtout du vent. Je reste concentré et serein, je remonte encore. La fin de course approche, après une dernière bosse qui s’éternise un peu nous voilà dans les deux derniers kilomètres. J’ai un concurrent juste devant moi, je fais l’effort pour revenir mais je ne parviens pas à le rattraper. Malgré des kilomètres à 03’40 je resterai derrière lui. Je termine satisfait en 12ème position au scratch et seulement à 17″ de cette 10ème place qui m’ouvrait le podium, dommage! Je me console avec une belle 2ème place en M1H mais qui là pour le coup ne sert à rien.
A peine le temps de me changer et je pars en allure récup pour retrouver Corinne. Je n’ai pas eu besoin d’aller bien loin. Je l’encourage en restant à ses côtés mais j’ai du mal à suivre. Je lui indique le parcours qui lui reste et elle arrivera en 1h tout juste. Lorsque les résultats tombent, Corinne est classée 11ème au scratch. C’est manqué pour les récompenses aux 10 premiers. Comme la pluie a repris de plus belle, nous décidons de rentrer. Plus tard nous apprendrons que finalement Corinne était 10ème féminine, dommage aussi ! Ce n’était pas notre jour pour les podiums mais nous avons passé une belle matinée quand même et on se dit que ce sera mieux l’année prochaine.

 

Résultats des Galopins sur la Coimères/Langon 12km :

Serge Guillaut se classe 12ème en 46’25” et 2ème M1H
Corinne Guillaut se classe 90ème en 1h00’1″ et 10ème féminine
 

Résultats des Galopins sur le semi-marathon Bazas/Langon

Xavier Fougeron se classe 82ème en 1h30’10”
Olivier Meslier se classe 324ème en 1h47’11”
Jean-François Capoen se classe 370ème en 1h51’20”


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