Les Galopins Brédois

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Pyrénéa 2011 : Une préparation hivernale fructueuse

4 avril 2011 par Olivier · 3 commentaires

Première épreuve : 18 km de course à pied entre Pau et Rébénacq

L’album photo complet de la Pyrénéa 2011 de Christophe ! Cliquez ici pour le découvrir.

Les quatre mousquetaires avant le départ à Pau

C’est fort de l’expérience de 2010, mais avec le même objectif de la terminer, que je me suis présenté au départ de l’édition 2011 de la fameuse Pyrénéa, le triathlon qui relie Pau à Gourette, via Rébénacq, à pied, vélo et ski. Outre les concurrents de mon club, j’étais accompagné cette année par les amis Christophe (4ème participation), Noël (de retour sur la Pyrénéa après une longue coupure en course à pied) et David (en préparation de l’Iron-Man de Salou). Nous avons préparé la course ensemble tout l’hiver, profitant de nos libertés professionnelles du vendredi pour nous retrouver en vallée d’Ossau et enchaîner des séances de course à pied et de côtes à vélo, ou encore faire de petites randonnées à ski… Avec les 2 premiers acolytes, nous étions confiants et motivés, un peu plus certainement que David, dont c’était la première, et qui s’était blessé dans la semaine lors d’une partie de football endiablée avec son fils Enzo… Pas très fiers les fameux « guerriers » (surnom donné aux concurrents de la Pyrénéa) à 7h lors de la remise des dossards à Rébénacq. Rassemblés sous la bâche du chapiteau pour se protéger du gros orage, ils scrutaient le ciel et s’inquiètaient de la matinée à venir. Après Marseille-Cassis, j’ai bien pensé être maudit… L’ami JBB envisageait même de ne pas prendre le départ… Pourtant, malgré ces prévisions apocalyptiques, le miracle va se produire et, au lever du jour, le ciel va se dégager et les conditions de course vont vite se révéler idéales.

Sur le site du départ, à Pau, les triathlètes ont retrouvé le moral : oubliée la nuit blanche à envisager tous les scénarios de course selon la météo (changements vestimentaires lors des transitions…). Toutes les angoisses se sont estompées en même temps que les nuages ! Le départ est donné à 9h sur le boulevard des Pyrénées : placés en queue de peloton, chacun prendra son rythme de course après la traversée du château de Pau ; nous partons pour une longue aventure et le but est de ne pas puiser trop tôt dans nos réserves… Prudence sera mon maître-mot jusqu’au bout… Je redoute de revivre le calvaire de la fin du parcours de ski de l’an passé… Comme prévu dans mes plans, j’arrive à Rébénacq en 1h22. Je me sens frais et profite des premiers kilomètres à vélo pour m’alimenter et m’hydrater ; jusqu’à Laruns, je garde un œil sur le cardio afin de ne pas me mettre dans le rouge… Mes supporters sont là : Léna joue à merveille son rôle de reporter-photo ; les encouragements de Matis me donnent le moral : « les autres sont dans les choux » ! ; les applaudissements de mon père et Sarah me font chaud au coeur ! Sur le parcours, je trouve également Martine, la femme de Noël qui le suit et le filme dans sa course. Noël est un cycliste chevronné et, au fil des haltes rapprochées de Martine, je comprends que Noël est à mes trousses et je m’attends à être dépassé, voire déposé… Mais point de Noël jusqu’à Gourette que j’atteindrai en 1h48′ (avec une montée du col en 56′). Noël, pointé par son épouse à 350m de moi au pied du col, mettra 1h49′ pour arriver, tout comme Christophe, autre bon cycliste… Inutile donc de préciser que je suis très fier de ma performance vélo ! La suite sera plus compliquée : crampe au moment d’enfiler les chaussures de ski et impossibilité de boucler ma chaussure gauche ! Arrivé en 3h10 dans le parc à vélos, j’essaierai de rester calme et patient pendant ce contretemps en m’alimentant ; je parviendrai finalement à « réparer » (la boucle s’était retournée) et à repartir après 3h21′ de course… La montée à skis fut agréable mais toujours prudente ; je profiterai de la descente vertigineuse pour m’éclater enfin (mais j’ai mal aux cuisses !) et franchir la ligne d’arrivée sur l’esplanade du Valentin en 4h28, en-dessous de mon objectif secret de 4h30’… Noël suivra en 4h31′. Nous attendrons ensemble et avec inquiétude l’arrivée de Christophe, aperçu à moins de 5 minutes du sommet ; il n’arrivera qu’à 4h56 après avoir chuté à ski et cassé une fixation. Chapeau à lui d’avoir dévalé les pentes à pied depuis le sommet en une vingtaine de minutes! Sans cet accident, heureusement sans gravité, il aurait terminé en moins de 4h35′, temps que, dans l’esprit, notre petit jury lui accorde, ne serait-ce que pour nous prouver que notre entraînement hivernal était fructueux ! Bravo à David qui, après beaucoup de souffrances, pourra se targuer d’avoir vaincu la Pyrénéa, tout comme aux collègues les 2 Alain et Jean-Claude qui, en relais, ont vaillamment défendu les couleurs du lycée dans l’esprit de Coubertin !

Alors les Galopins, toujours pas tentés par la Pyrénéa ?

Christophe

Catégorie(s) : Les récits · Non classé

3 réponses pour le moment ↓

  • 1 Olivier // 4 avril 2011 à 13:12

    Oui, certes une très belle épreuve dans laquelle tu sembles de plus en plus à l’aise mais j’ai bien peur qu’elle ne me soit inaccessible ne serait-ce que pour la dernière partie à ski !

  • 2 CVD // 4 avril 2011 à 22:41

    Tu peux toujours venir la faire en relais ! (il est même possible de courir seul les 2 premières épreuves). Après, pour compléter, on ne manque pas de skieur ici s’il n’y a pas de galopin!!!

  • 3 CVD // 4 avril 2011 à 22:44

    Des remarques sur les photos : t’en as pas trouvé de plus grande ??!! Et pour la réunion des 4 Mousquetaires, c’était plutôt au départ, au Parc Beaumont à Pau… On a eu du mal à se retrouver à l’arrivée… Merci pour le petit diaporama.

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