Les Galopins Brédois

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Clonakilty Back2Back Marathons : et 1, et 2 marathons !

30 avril 2014 par Olivier · 1 commentaire

 

Deux dossards, deux t-shirt, deux médailles mais surtout deux marathons

Lorsque l’ami JNo m’a fait miroiter cette épreuve inédite et originale du Back2Back Marathons, j’avoue n’avoir pas hésité bien longtemps pour m’engager tête baissée dans cette nouvelle aventure. Il s’agissait dans mon esprit parfois torturé de la suite logique à mes expériences d’enchainements de marathons. En effet, après la période désormais ancienne où je me conformais strictement à la prescription maximale de 2 marathons par an, j’ai gravi un à un les échelons de la démesure. Il y a eu des étapes décisives comme celles d’enchainer deux marathons sur deux week-end successifs puis 3 puis 4 à tel point que j’avais partagé avec Tony le rêve un peu “branque” de courir un marathon chaque semaine pendant un an.

Cette fois le challenge de courir 2 marathons en 2 jours m’apparaissait terriblement excitant. Pour autant, je ne prenais pas cette épreuve à la légère et me connaissant un petit peu, je savais qu’il fallait un peu muscler mon volume kilométrique d’entrainement afin d’aborder sereinement l’échéance. C’est donc avec un regain d’activité course à pied que j’attaquais l’année 2014 en mettant une sortie quotidienne au minimum. Résultat, le compteur Dailymile s’affole même si je reste à bonne distance de l’ami Catson. Grace à une série inédite de 45 jours consécutifs avec course à pied au menu que ce soit matin, midi ou soir selon les disponibilités, je me sentais armé pour conquérir la verte Irlande.

La Famille CLM réunie avant le départ Day one

Après avoir rejoint Roissy en TGV, nous retrouvons Laurence et J-No avec qui nous allons partager ce séjour. Le vol pour Cork est retardé en raison de mauvaises conditions météo en Irlande, ça commence bien. Pour autant, à l’arrivée sur le tarmac, le temps est relativement clément et c’est même sous un timide rayon de soleil que Laurence nous conduit à Clonakilty, petite ville  située à une cinquantaine de km de Cork. La conduite à gauche n’est pas un problème pour Laurence qui a déjà relevé avec succès ce challenge lors d’un séjour commun à Malte en 2011. Première soirée au Pub, premières bières et premiers Fishs and Chips pour se mettre tout de suite dans l’ambiance locale. Le vendredi matin, le vent souffle fort et des bourrasques de pluie cinglent les fenêtres de notre chambre d’hôtel. Les filles renoncent à la petite Breakfast Run préparée par JNo pour aller tester au chaud les cours de gym de l’hôtel. C’est donc entre hommes que nous partons à petite allure vers Inchydoney Island avec un circuit “de toute beauté” qui nous mène à une plage océanne qui est certainement plus fréquentée aux beaux jours. La météo s’est quand même calmée et cette ballade de 14km restera un des beaux moments de notre séjour.

En soirée, nous retrouvons Graham et Brigitte au Marathon Expo qui est situé dans notre hôtel. Les organisateurs qui sont tout heureux d’accueillir des français et un australien sur leur épreuve nous réservent un accueil très chaleureux. La course aux places disponibles dans un restaurant est ardue en ce soir de St Valentin mais nous parvenons quand même à obtenir nos assiettes de pâtes accompagnées bien sûr de quelques bières.

Un parcours qui longe l’océan   

Marathon Day One

Samedi matin, le temps semble plus clément et nous nous rendons au départ en petites foulées. Mireille et Laurence nous accompagnent avant de revenir prendre le départ d’une petite course de 5km. Avec nos déguisements de bouteilles de bière, nous remportons un grand succès sur la ligne de départ et nous sommes mitraillés par les photographes. Le peloton est fort de quelques 180 coureurs mais il y a du lourd ! Beaucoup de membres du club 100 Irlandais avec des CV longs comme le bras à côté desquels je fais presque figure de débutant. L’ambiance est très détendue et nous partons sur une base ambitieuse qui nous donnerait une arrivée en 3h45. Le parcours est loin d’être plat et quelques belles côtes nous mettent à l’épreuve. Le paysage est sauvage, alternant bords d’océan et campagne profonde où les vaches seront notre seul public. Vers le 10ème mile, la route est totalement inondée et les organisateurs ont installé une rotation de deux camions avec plateforme qui nous font franchir les 500 mètres à pieds secs. Les ravitaillements sont bien organisés avec des petites bouteilles d’eau bien adaptées à la prise en main que l’on peut garder en courant. Sans trop penser au marathon qui nous attends le lendemain, nous profitons de cette ambiance bon enfant en gardant le rythme qui s’est installé depuis le départ. Toutefois, après une rude montée vers le 36ème km, je ressens le besoin de baisser d’un cran et pousse J-No à filer devant. Finalement je franchirai la ligne d’arrivée 3’ après lui avec un temps de 3h43’ et même pas fatigué. En revanche, nous avons vite froid en attendant Graham dont l’arrivée se fait attendre. Et pour cause puisqu’il sera rapatrié par l’ambulance après un gros coup de moins bien vers le 35ème km.

En voilà déjà un de fait !

Le reste de la journée sera consacrée à de la récupération active avec les boissons au malt appropriées pour reconstituer nos réserves.

Marathon Day Two

La nuit a été bonne mais la météo du petit matin semble moins favorable que la veille. Au petit déjeuner à l’hôtel, nous apercevons un concurrent qui arbore fièrement un t-shirt “ 10 Days – 10 Marathons” ce qui nous fait tout de suite relativiser le petit défi du jour. Les Frenchies Bottles sont désormais célèbres dans le peloton et ce sont de grands sourires qui accompagnent notre arrivée remarquée sur la zone de départ. Contrairement à ce que nous avions compris, nous n’allons pas effectuer ce deuxième marathon en sens inverse mais exactement à l’identique.

Et c’est parti pour le deuxième

A peine partis, nous prenons un premier abat d’eau qui nous mets dans l’ambiance. Je suis assez surpris de l’aisance avec laquelle je débute ce marathon et nous nous apercevons très vite que nous sommes exactement sur les mêmes bases chronométriques que la veille. Pour tout dire, j’ai même la sensation d’être encore plus à l’aise au point que  je me permets quelques fantaisies dans les parties montantes. Il n’y a aucune lassitude à refaire ce parcours qui est toujours aussi beau sous un ciel plus gris. Laurence et Mireille suivent en voiture cette fois afin de nous encourager à plusieurs reprises sur le parcours. L’avantage avec nos déguisements peu discrets, c’est qu’elles nous repèrent de loin. L’épisode remorquage au niveau de la route inondée est reproduit comme la veille au grand plaisir des coureurs, ravis de cet intermède original. Au fil des kilomètres, les jambes se raidissent un peu quand même et la fameuse dernière côte fait surgir la fatigue. Comme hier, J-No s’échappe un peu et c’est exactement le même écart de 3’ qui nous séparera à l’arrivée franchie pour moi en 3h46’.

On court à goulots rabattus

Avec nos deux magnifiques médailles, nous ne sommes pas peu fiers d’avoir relevé ce défi irlandais et qui plus est avec un niveau de performance que je n’imaginais pas possible. Nous profiterons de la fin de notre séjour pour continuer à découvrir la région en privilégiant quelques haltes dans des Pubs bien sympathiques.

C’est avec un autre projet en tête qui nous fera certainement revenir en Irlande mais bien plus au nord où se déroule chaque été le Quadrathon avec 4 marathons en 4 jours pour faire le tour de  Inishowen Peninsula dans le Comté de Donegal. Mais c’est une autre histoire …

Olivier

Deux médailles, en Irlande ça se fête au Pub

Résultat Marathon Day One :
Olivier Meslier se classe 34ème en 3h43’13

Résultat Marathon Day Two:
Olivier Meslier se classe 20ème en 3h46’46

Résultat B2B au total des 2 jours :
Olivier Meslier se classe 33ème en 7h29’59

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Marathon de Barcelone 2014 : Record pulvérisé pour Serge

19 mars 2014 par Olivier · 2 commentaires

 

La photo traditionnelle au retrait des dossards   

Deux Galopins avaient fait le déplacement dans la capitale catalane cette année. Serge s’y rendait avec de belles ambitions justifiées par son excellent début de saison alors que Rémi, pas encore rétabli de ses blessures successives, abordait l’épreuve avec une grande prudence.

Serge nous fait le récit de son marathon :

Après Prague en 2013, c’est Barcelone qui sera notre Marathon International de l’année 2014. Après avoir fait du tourisme pendant 4 jours dans cette magnifique ville nous voilà au départ de ce marathon sous un soleil splendide et une température de 18°c dès 8h30. Le peloton est d’environ 18000 coureurs avec également beaucoup de spectateurs.
Le départ se fait place “Espanya” face au Montjuic. L’ambiance est bonne et c’est sous des milliers de confettis que commence ce magnifique Marathon. Le début du parcours est légèrement montant, je mets deux kilomètres pour trouver mon rythme (4’20”). J’aimerais me rapprocher des 3h, mais les sensations ne sont pas au mieux ce matin. Les kilomètres défilent avec beaucoup de richesses architecturales qui nous sont proposées tout au long de ce parcours comme le Camp Nou, stade où évolue le FC Barcelone. Au 10éme kilomètre, le rythme et les sensations sont bonnes. Nous enchainons les monuments avec la Pedrera (casa Milà de Gaudi), la Sagrada Familia (magnifique basilique catholique de Gaudi entre autres). Quelques mauvaises sensations vers le 13ème (un peu tôt) me font douter de mon état de forme. Je ne m’inquiète pas plus que ça, je prends le temps de m’hydrater, je change un peu ma foulée, me relâche et finalement ça repart de plus belle. Je passe au semi en 1h32’41”. Temps correct pour moi. Je me fais des projections aux alentours de 3h10’. Je suis confiant. Je suis encouragé par beaucoup de monde notamment des amis avec qui je partage ce voyage, qui feront l’exploit de me voir passer 5 fois sur tout le parcours. Merci à eux, ça m’a aidé psychologiquement. Vers le 26ème, j’ai de nouveau quelques douleurs aux jambes. Je patiente, m’hydrate un peu plus et puis ça passe. Quelle drôle de course! A partir du 30ème, je prends les kilomètres les uns après les autres mais la chaleur commence à se faire sentir (22-23°). Je m’hydrate très souvent, (j’ai en plus un camelbag). Arrive le 35ème (le mur), à ce moment de la course, c’est là que se fait le résultat final. Tout devient de plus en plus dur, les jambes sont bien fatiguées, on aimerait marcher quelques mètres et repartir…C’est à ce moment là que le psychique doit prendre le dessus. Je me motive à ne rien lâcher. Nous passons près de Torre Agbar (Bâtiment en forme d’Obus), nous passons sous l’arc de triomphe, nous longeons une partie du port de Barcelone pour arriver à la statue de Christophe Colomb (environ à 2 kilomètres de l’arrivée). Je ne me désunis pas, je fais même du 14 km/h au 39 et 40ème. Mais la fin de parcours est un faux plat montant. Il fait très chaud. Je fais du 4’35” sur mes 2 derniers kilomètres. J’aperçois l’arrivée. Et là je savoure l’instant, je suis heureux, j’applaudis la foule très nombreuse, j’ai des frissons, l’émotion est forte. Je vois l’horloge, le tapis, j’accélère, mais très vite je me calme car je n’ai plus de jambes et je franchis la ligne les bras en l’air. Je réalise 3h05’25”. Je pulvérise mon record de plus de 8’. Je me le dis, je me le répète, je réalise, je pleure….
Je réalise 1h32’44” sur mon deuxième semi soit quasiment le même temps qu’au premier. (Dénivelé 286 m )
Après la ligne franchie, j’attends mes amis qui n’ont pas encore terminé. François, blessé, ne fera qu’une partie du marathon et franchira avec Jean-Louis la ligne d’arrivée en 3h59. Jean-Louis, après un coup de moins bien pendant l’épreuve, terminera bien déshydraté. Déshydratation que nous avons soignée avec des tapas et de la bière après notre périple.

En conclusion, un très beau parcours dans une très belle ville avec une super ambiance. Marathon et tourisme à faire absolument.

Serge

Léna et Rémi dans le stade olympique à l’arrivée de la Breakfast Run  

Résultats des Galopins sur le marathon :
Serge Guillaut se classe 774ème en 3h05’25
Rémi Pallier se classe 12622ème en 4h46’16

Rémi était bien accompagné sur ce marathon  

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Week-end à Edimbourg pour Jean-Marc

12 mars 2014 par Olivier · Pas de commentaire

 

Jean-Marc domine la ville d’Edimbourg   

Après avoir visité la ville qui me rappelle à chaque coin de rue les films d’Harry Potter et vu un match bien passable de nos français en rugby, je cherchais pour la fameuse séance du dimanche un beau parc pour m’entraîner. A deux pas de mon hôtel se trouvait le “Holyrood Park” c’était parfait…

Me voilà donc à 7h30 sur le pied de guerre et c’est tout d’abord par le tour de Salisbury Crags (une formation volcanique) que je débute mon parcours. Après une bonne demie heure d’échauffement, j’attaque la montée et quelle montée !!! Je pars finalement par un mauvais chemin qui me fera faire 441 m de dénivelé durant mes 1h30 d’entraînement alors que le pic Arthur’s Seat ne fait que 251m… Mais j’arrive enfin au sommet bien fatigué où le promontoire offre un superbe panorama sur Edimbourg, son château, ses golfs, ses cathédrales et le palais Holyroodhouse de la reine d’Ecosse.

C’est un beau moment qui m’incite à penser que je me verrais bien faire le marathon d’Edimbourg alors rendez-vous bientôt for the Edimbourg Marathon!

Jean-Marc

L’ascension semble facile pour le roi de Béthanie!  

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Bath Half Marathon 2014 : Jean-Claude en famille

7 mars 2014 par Olivier · Pas de commentaire

 

Jean-Claude et Catherine réunis sous les mêmes couleurs  

Lorsque ma sœur Catherine m’a proposé de l’accompagner dans son projet de courir son premier semi-marathon à Bath (ville Anglaise où elle réside), j’ai bien sûr immédiatement accepté, à la fois admiratif devant son défi et convaincu que cette ville historique fondée par les romains et classée au patrimoine mondial de l’UNESCO recèle de superbes atouts pour un beau parcours de course à pied.
C’est pour moi une première grande surprise de découvrir sur le site internet le nombre de participants aux éditions précédentes de cette épreuve et l’ampleur de l’organisation autour des actions caritatives, phénomène très ancré dans les pratiques anglo-saxones : 13 000 participants et l’équivalent de 2,5 millions € de dons collectés l’an dernier !
Je n’en reviens pas ! Si la ville est connue au niveau international sur le plan sportif pour son équipe de rugby, je constate qu’elle l’est aussi pour la course à pied. Son semi-marathon est  l’ un des plus important rassemblement outre-manche sur la distance.
Nous nous engageons auprès de la fondation BATH RUGBY, pour venir en aide aux enfants et jeunes adultes en difficultés et récoltons une belle somme grâce à notre page commune.

Le jour de la course, un traitement VIP est réservé pour la quarantaine de coureurs qui ont œuvrés pour cette cause. Accueil dans un salon du mythique stade de Récréation Ground suivi d’un échauffement sur la pelouse encore un peu marquée par le « combat » de la veille entre l’équipe locale et les Saracens. J’avoue avoir écourté un peu ce footing en privilégiant un petit massage et un café chaud plutôt que de courir sous la bruine par une température de 7°c même si ces conditions ont été jugées printanières par les locaux !
La course est tracée sur 2 boucles en ville. Ca monte parfois mais pas méchant. L’organisation est impeccable et l’ambiance d’animation générale ainsi que la ferveur des spectateurs est exceptionnelle à tel point que je n’hésite pas à la comparer à « New York ! ». Encore une belle surprise !
L’entrainement sérieux de Catherine, lui laisse espérer une course en moins de 2 heures. Un ami l’accompagne et ils réaliseront finalement une superbe performance en 1H50’04’’ pour son 1 er semi-marathon. Pour moi, l’entrainement fractionné va aussi récompenser mes efforts de ces dernières semaines avec une arrivée en 851ème position dans le temps de 1H33’50’’ que je n’attendais pas. Dès la fin de course, vite un 2ème massage pour la récupération cette fois puis petit buffet et « draught beer » (pas moins de 3 brasseries sponsorisent le club !)

Un beau week-end en famille ou rugby et course à pied on fait bon ménage. Je ne désespère pas de convaincre Catherine de transformer l’essai l’an prochain sur le Marathon de Londres ! (très intéressé pour l’y accompagner, bien sûr !)

Jean-Claude

Ca n’a pas l’air désagréable du tout !  

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Hostens Trails 2014 : Des débutants prometteurs

31 janvier 2014 par Olivier · 1 commentaire

 

Un très beau programme qui donne envie

Pour la troisième année, l’équipe de Raid Hostens Aventure proposait une panoplie complète d’épreuves avec 3 distances de trail et un combiné. Les conditions météo sur la période nous garantissaient un parcours gras et mouillé et nous n’avons pas été déçus.

Etape 1 : Trail de 8,3km

Après Mireille qui s’est mise à la course voilà maintenant 18 mois, le virus a désormais contaminé l’ensemble de la famille Meslier. Maëlle a débuté l’entraînement cet été et David encore plus récemment. Ils avaient choisi pour leur premier dossard cette épreuve sur la distance de 8km. Mireille qui n’apprécie guère ce terrain a opté sagement pour le rôle de supporter photographe.

Pour l’instant tout va bien, le sol est bien ferme sous nos pieds

Nous voici donc tous les trois au départ au sein d’un tout petit peloton d’une quarantaine de coureurs. Je n’étais pas peu fier d’être encadré de mes deux enfants et nous prenons un départ prudent même si je me rends compte très vite que le rythme est un peu plus rapide que je l’avais prévu. Après un tout petit hors d’oeuvre en sol sec, nous entrons vite dans le vif du sujet avec des premières portions boueuses et d’autres gorgées d’eau. Maëlle, tout comme moi, étrennait des nouvelles chaussures de trail mais face un tel terrain, elles ont vite été baptisées.  Notre trio fait face bravement aux nombreux pièges de ce parcours. Nous nous retrouvons ainsi tour à tour dans un trou d’eau puis devant des buttes glissantes où l’organisation a habilement placé un tapis de moquette qui nous facilite la grimpette. A mi-parcours c’est un parcours d’obstacle avec un enchainement rapproché de gros troncs d’arbres à franchir. Autant dire que si David avec ses longues jambes passe sans encombres, c’est un exercice plus délicat pour Maëlle.

Maëlle est bien escortée  

La suite du parcours est faite d’alternance de portions bien grasses qui fatiguent avec d’autres plus praticables qui permettent de reprendre son souffle. Juste avant l’arrivée, nous devons passer sous un filet et ici, la grande taille de David n’est plus un avantage. Nous franchissons la ligne d’arrivée en moins d’une heure avec une belle émotion partagée. Pour une première expérience, David et Maëlle n’avaient pas choisi la facilité mais ils s’en sont remarquablement sortis et je suis très fier d’eux.

Etape 2 : Trail nocturne de 11,7km

La famille est repartie me laissant seul pour affronter la nuit. Xavier qui était inscrit a finalement renoncé sous la pression de son dentiste. Cette fois, il y a beaucoup plus de monde au départ avec 330 concurrents. Cette épreuve si particulière est vraiment attrayante et ça se voit, il y a une belle excitation dans le sas de départ qui scintille des lueurs de lampes frontales.

Un départ magnifique sous les feux de bengale

Le parcours reprend une grande partie du circuit du 8km mais les portions supplémentaires ne passent pas inaperçues. Mes chaussures encore trempées retournent de bon cœur dans les énormes flaques et même avec ma puissante lampe frontale, il est bien difficile d’adapter sa trajectoire pour éviter la glissade. Je suis surtout vigilant à lever les pieds pour ne pas buter sur les nombreuses racines qui émaillent ce parcours. En plus de la même série de troncs déjà connue, nous avons droit à un petit rab d’obstacles un peu plus hauts. J’ai l’impression d’avoir des poids à mes chevilles tellement mes pieds sont lourds d’eau et de boue. Au passage sous le filet, ma lampe frontale reste accrochée et je m’allonge pour la récupérer sous les pieds des concurrents qui me suivent. Là aussi j’en termine en moins d’une heure et je me jette sur un verre de soupe bien chaude au ravitaillement d’arrivée.  Retour à La Brède avec nettoyage de chaussures au menu.

Etape 3 : Trail de 16,8km

Dimanche matin, je reprends la route vers Hostens. Quelques gouttes de pluie s’écrasent sur le pare-brise mais finalement il ne pleuvra pas pendant la course. Je retrouve Franck qui est venu en renfort pour cette dernière épreuve. Les chaussures sont presque propres et sèches mais ça ne va pas durer. Nous nous échauffons ensemble mais je n’ai pas l’intention de m’accrocher à lui lorsque le départ sera donné. Il me faudra quelques kilomètres pour dérouiller des jambes qui semblent bien lourdes ce matin.

Franck est venu en renfort sur l’épreuve du dimanche matin

Je commence à bien connaitre ce parcours mais ce n’est pas pour autant qu’il m’apparait plus facile bien au contraire. Je peine nettement plus que la veille au soir dans les parties techniques et j’apprécie les portions plus roulantes sur lesquelles je retrouve une foulée plus dynamique. Malgré tout, je vois bien que le rythme n’est pas aussi élevé qu’hier soir. Je n’y attache pas plus d’importance et j’avoue que mon regard se porte plus souvent sur le sol que sur ma montre.

Franck très à l’aise sur l’obstacle

Au retour vers la zone de départ, j’entends que le circuit prévu de 18km sera finalement raccourci en raison d’une partie rendue impraticable. Je ne vais pas m’en plaindre et c’est reparti pour une boucle finale qui nous fait emprunter pour la deuxième fois le circuit à bosses. Un second passage sous le filet et c’est enfin l’arrivée. Les assiettes de Pépito sont bien là mais ça n’a pas suffi pour décider Jean-Marc à s’inscrire. Franck est déjà rhabillé et il n’a  pas trainé en route. Les chaussures peuvent retourner direct au lavage et le coureur aussi.

Olivier

Pour Olivier c’est plus hésitant

Résultats sur le trail de 8,3km :
Olivier Meslier se classe 36ème en 58’58
Maëlle Meslier se classe 37ème en 59’01
David Meslier se classe 38ème en 59’05

Résultats sur le trail nocturne de 11,7km :
Olivier Meslier se classe 76ème en 58’36 au scratch et 30ème sur le combiné

Résultats sur le trail de 16,8km :
Franck Cervantès se classe 28ème en 1h21’39
Olivier Meslier se classe 62ème en 1h30’02 au scratch et 24ème sur le combiné

Résultats sur le combiné (trail de 11,7km + trail de 16,8km) :
Olivier Meslier se classe 24ème en 2h28’38

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