Les Galopins Brédois

Ravi de me retrouver sur un podium même de “vieux”.

Indéniablement, cette nouvelle épreuve du semi-marathon Pilat-Gujan possède ce petit quelque chose qui peut en faire, sinon une classique, du moins un succès. Pourtant, ce n’était pas la grande foule ce matin au départ en haut de la Dune du Pilat. Un soleil bien présent  avait toutefois bien du mal à nous faire oublier le vent frais qui balayait le sommet de ce joyau aquitain.

Les organisateurs, très prévenants de notre confort, nous avaient équipé de petits sacs plastique pour envelopper nos chaussures afin d’éviter qu’elles s’emplissent de sable lors de la descente. C’est donc sur une ligne de départ grandiose que nous nous élançons à 9h00 pour dévaler 117 mètres plus bas. Juste le temps de se débarrasser de ces guêtres improvisées et nous voilà sur une petite route où les bosses se succèdent. J’adopte le rythme prévu de 4’15 au km qui semble confortable pour l’instant. Il faut dire qu’au terme de cette troisième semaine du plan marathon, je n’imagine pas pouvoir faire de miracle en terme de performance chronométrique. Je repense à la séance allure seuil de vendredi avec Xavier qui m’a montré mes limites actuelles. Au 7ème km, les bénévoles nous annoncent que nous en avons terminé avec les côtes et que le reste du circuit est plat. Cette nouvelle me réjouit mais je ne savais pas encore qu’il y a plat et plat.

Au 10ème km, nous quittons le goudron pour aborder un chemin qui va rapidement devenir sablonneux. Là, je commence à moins rigoler ! Le sable et moi, ça fait deux. La Foulée des Baïnes, La Trans’aq ou le Marathon des Sables sont des épreuves sur lesquelles vous ne me verrez jamais m’aligner. Je me dis que c’est un mauvais moment à passer et que ça ne va pas durer. Mais ça dure quand même et il devient illusoire de penser à maintenir le 14km/h dans ces conditions. Il me faudra attendre le 18ème km pour retrouver enfin le goudron où il me semble que ma foulée devient subitement plus légère. Je vous rassure tout de suite, il n’y a qu’à moi qu’elle semble légère. N’empêche que je boucle les derniers km de ce semi-marathon à 4’10 et je franchis la ligne en 1h32’ en me disant que je n’ai finalement pas trop mal géré ce simili trail. 

Cerise sur le gâteau, je termine 2ème V2 et j’ai droit aux honneurs du podium.    

  Olivier