Les Galopins Brédois

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Les résultats du week-end chez les Galopins

21 novembre 2017 par Olivier · Pas de commentaire

Encore un week-end où les Galopins Brèdois ont été très présents sur les différentes épreuves locales.

Relais des Anonymes du Campus à Talence

Une très solide équipe Galopins pour ce relais des Anonymes

Toujours un grand succès pour cette épreuve nocturne organisée de main de maître par les Anonymes du Campus et au profit des Restaurants du Coeur. Ce sont 268 équipes de 3 ou 4 coureurs qui se sont retrouvées vendredi soir au stade de Thouars pour ce relais sur une boucle de 2,1km à parcourir 10 fois au total.

Les Galopins Brèdois avaient constitué une équipe de choc avec Nicolas, Serge, Didier et le renfort amical de Ludovic, notre voisin saucatais. Autant dire que ça n’a pas traîné avec ces fusées et l’équipe se classe au 5ème rang en 1h13’34 et 2ème aux classement des associations. Xavier était également présent au sein d’une équipe de collègues avec Bertrand, Youssef et Yannick. A la clé, une belle 28ème place en 1h20’24 pour eux. Comme d’habitude, la soirée s’est terminée chaleureusement avec la soupe servie dans une ambiance sud-ouest animée par la Banda des Sans-Soucis.

A l’issue de la course, les Anonymes du Campus peuvent être très fiers de cette réussite qui se traduit par un chèque de 17 250€ pour les Restaurants du Coeur. Bravo à tous !

Les Boucles Lantonnaises

Encore un podium pour Nicolas et avec le débardeur Galopins !

L’épreuve des Boucles Lantonnaises qui est repartie depuis maintenant 2 ans propose un joli parcours de 12km entre Bassin et forêt qui a visiblement séduit les participants.

Du côté des Galopins, c’est encore Nicolas qui s’est illustré avec une 10ème place au classement scratch en 45’37 et la première marche du podium dans sa catégorie (M1).

Nicolas aux avant-poste

Les jeunes pousses de la famille Venne n’ont pas été en reste avec Célia qui termine à la 3ème place de sa catégorie sur le 1 700m et Gabriel 4ème garçon sur le 900m.

La famille Venne repart les bras chargés

Trail de Beautiran

Deux distances étaient proposées pour ce trail de Beautiran qui a réuni au total près de 170 coureurs. L’association organisatrice Beautiran Nature & Cyclisme est plutôt orientée cyclisme mais elle s’est désormais ouverte aux coureurs à pied.

Pas très étonnant dans ces conditions que Denis, spécialiste du VTT, se soit senti concerné par cette épreuve même s’il n’a pas voulu le courir à bloc à une semaine du Marathon de La Rochelle. C’est donc en toute décontraction qu’il a bouclé les 15km en 1h19’05 se classant à la 52ème place.

 

On distingue Denis en arrière plan à gauche

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Des Galopins sur tous les fronts

12 novembre 2017 par Bikila · 1 commentaire

Après le succès de La Croisière des bons vins, l’année n’est pas encore terminée pour les Galopins qui se sont retrouvés, en tant que coureurs cette fois, sur diverses épreuves en ce week-end du 11 novembre plutôt maussade.

10 km des Quais de Bordeaux

Nicolas et Olivier dans les sas de départ

L’épreuve bordelaise surfe sur le succès actuel de la course à pied et ce sont presque 4000 coureurs qui ont envahi les quais plutôt mouillés ce samedi matin. Un vrai bonheur de voir tant de personnes qui prennent plaisir à courir et qui, chacune selon leurs possibilités, relève le défi d’une course officielle. Il est loin le temps où voir un individu courir en ville rendait les badauds perplexes. Le circuit traditionnel des deux ponts offre toujours à la fois un magnifique panorama et des conditions de sécurité plutôt favorables en cette période troublée. L’édition 2017 avait été choisie pour mettre en avant la rénovation du Pont de Pierre et chaque coureur devenait mécène “obligé” avec une participation de 2€ supplémentaires dans le prix de l’inscription qui passait du coup à 19€.

Afin de fluidifier la course, un système à 3 vagues a été mis en place avec un départ décalé. Si l’idée est bonne, je regrette pour ma part que le classement “officiel” se soit basé sur le départ de la 1ère vague qui était normalement réservée aux coureurs valant moins de 40′. Il semble qu’il y ait une réglementation FFA sur ce point mais c’est bien la première fois que je me retrouve classé derrière des coureurs qui ont mis plus de temps que moi pour faire la distance. J’ai quand même souvent couru des grands marathons où j’ai franchi la ligne de départ bien après le coup de pistolet et mon classement final a toujours été effectué sur la base du temps réel. Pas très grave en soi et j’étais surtout venu pour renouer avec une course rapide après un mois d’octobre chargé en longues distances. Parti sur un rythme un peu plus rapide que prévu, j’ai réussi à garder l’énergie suffisante pour arracher un chrono “réel” de 42’02 qui me donne pleine satisfaction. Je suis conscient toutefois du travail qu’il me reste à faire pour retrouver davantage de vitesse sur ce type d’épreuves mais est-ce bien ce dont j’ai envie?  Le circuit de ce 10km des Quais est plutôt propice à la performance puisque sans difficulté autres que les montées sur les ponts et peut-être les nombreux virages serrés après lesquels la relance est nécessaire.

Ce nouveau t-shirt Galopin est de toute beauté

Nicolas signe encore un bon résultat en 36’49 qui le place au 7ème rang de sa catégorie M1.

Nicolas au passage du Pont Chaban

Pour être complet, à noter que Stéphanie termine en 58’17 (205ème SF) et le beau podium de Célia, la fille de Nicolas, qui termine 2ème de sa catégorie dans la course enfants organisée sur le Pont de Pierre.

La relève est assurée dans la famille Venne

Behobia/San Sebastian

Marie-Emmanuelle et Anthony arborent leurs belles médailles

Marie-Emmanuelle et Anthony avaient choisi la grande classique espagnole qui relie la ville frontalière de Behobia à San Sebastian. Epreuve de masse qui connait un énorme succès avec cette année 25000 partants pour affronter les fameuses côtes comme la montée à Gaintxurizketa où l’ambiance est garantie.
Anthony boucle les 20km en 1h35’24 et Marie-Emmanuelle n’est guère loin derrière en 1h39’14.

La Raisin d’Or

Le groupe Galopins était plus fourni sur le rendez-vous des Baroudeurs du Sauternais pour ces épreuves de trail et les t-shirts ont fait également sensation. A croire que la perspective du verre de Sauternes à l’arrivée a été plus motivante.

Sur le trail de 9km, les filles de l’entraînement du jeudi se sont illustrées : Corinne termine 53ème au scratch et 5èmeM1F en 51’14.  De leur côté, Carole et Florence bouclent ensemble la distance en 1h00’42” et se classent respectivement 138 et 139ème (22ème et 23ème M1F)

Belle arrivée groupée de Carole et Florence

Sur le trail de 14km : Nathalie arrive 251ème et 6ème M2F en 1h26’25 et Serge termine 9ème au scratch et 5ème M1H en 1h03’00 malgré quelques petites erreurs de parcours.

Sur le trail de 24km : Alain termine 84ème au scratch et 11ème M2H en 2h15’00.

Les autres résultats des Galopins présents sont à venir.

Serge et Corinne manquent à l’appel de la photo de groupe mais Carole a récupéré leurs verres de Sauternes

L’Ekiden de Cahors

Bernard était engagé dans l’équipe AHF2 Chouchou’s Team 172 sur l’Ekiden de Cahors. Il a assuré le 4ème relais sur la distance de 10km en 52′. Son fils Nicolas fait un peu mieux sur le 2ème relais de 10km également en 50’37. Au final, l’équipe se classe 93ème sur 249 en 3h37’23. On espère avoir bientôt une photo.

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Résultats de La Croisière des bons vins 2017

30 octobre 2017 par Olivier · Commentaires fermés sur Résultats de La Croisière des bons vins 2017

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Une 16ème édition de La Croisière des bons vins de La Brède qui a été marquée par un niveau de participation toujours important avec 1063 coureurs arrivants (408 sur le 7km et 655 sur le 18km) ainsi que 180 marcheurs sur la randonnée. Les modifications des parcours qui ont permis de traverser de nouvelles propriétés viticoles, de découvrir le Château de La Brède sous toutes ses façades et d’augmenter la proportion de chemin ont été largement approuvées par les concurrents même si certains l’ont trouvé plus exigeant. La météo était plutôt favorable pour courir et l’animation dans le village de départ/arrivée s’est encore enrichie avec notamment la présence des ostéopathes. Les photos seront rapidement disponibles.

Victoire de Nicolas Auriacombe et de Marine Etienne sur le 7km. Sur le 18km ce sont Clément Brice et Guillemette Rapenne qui s’imposent.

Résultats du 7km de La Croisière des bons vins du 29/10/2017

Résultats du 18km de La Croisière des bons vins du 29/10/2017

Photos de La Croisière des bons vins du 29/10/2017

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Marathon des Costauds : Le bien nommé !

15 décembre 2016 par Olivier · Pas de commentaire

Changement de chaussures au semi, même pas fatigués les Galopins

Toujours à l’affût de nouveauté en matière de marathons et de challenge que certains n’hésitent pas à nommer “Défi à la con”, la première édition du Marathon des Costauds ne pouvait pas échapper à notre vigilance. Il faut bien avouer que cette épreuve avait de solides arguments pour nous séduire. Tout d’abord sa localisation, dans l’Hérault à moins d’une heure de route de la Casa Palmero qui devenait naturellement le centre de ralliement opérationnel de ce week-end CLM. C’est ensuite la formule originale qui éveillait notre curiosité avec un premier semi-marathon sur route (400m de D+) à l’issue duquel était prévu un changement de chaussures avant d’attaquer la deuxième partie entièrement trail (800m de D+).

Retrouvailles vendredi soir à Toulouse avec Sarah et Christophe pour faire route commune vers Béziers où nous attendaient déjà les amis du Gruppetto. Une première soirée bien dans la tradition de l’esprit CLM où l’amitié se partage autour d’une bonne table.

Le programme du samedi était bien chargé avec au menu un run d’échauffement entre Lieuran et Puissalicon pour lequel nous avait rejoint Alex et Benoît. La rumeur d’un bon ravitaillement à mi-course nous avait alléché mais que dire de notre surprise à la découverte de la table qu’avait dressée Dame Nanette et Serge Doudou! Seule une photo pourra témoigner de la qualité de cette étape même si quelques écarts avec la diététique de course ont été concédés.

Coup de chapeau à Nanette et Doudou pour ce ravitaillement somptueux

Nous étions parés pour un retour qui empruntait la légendaire “Côte de la mort qui tue” toujours dans la bonne humeur et sous le soleil.

Le week-end se poursuit avec un bon dejeuner, un peu de repos l’après-midi et un enchaînement Pub/Pizzeria/Bowling qui nous amènera tard dans la nuit. L’équipe des marathoniens se met en route au petit matin pour rejoindre le village de St Paul et Valmalle lieu du départ de ce Marathon des Costauds. Le jour se lève et même s’il fait plutôt frais, le ciel est très dégagé et annonce une belle journée.

Cette fois c’est parti ! Le peloton des 120 marathoniens solo auquel se sont rajoutés un bon nombre de duos s’élance pour la première partie route. Premier constat, ça part très vite devant et nous nous retrouvons rapidement dans le wagon de queue. Petit à petit les groupes se forment et je me retrouve tout naturellement avec Christophe et Benoît avec qui je vais partager la totalité du parcours. Comme prévu, le circuit n’est pas très plat et comme il est principalement constitué par un aller/retour, nous savons exactement à quoi nous attendre. C’est bien sympa de croiser les coureurs et nous choisissons d’encourager plutôt les dossards rouges qui, comme nous, vont effectuer la totalité du marathon.  Petit à petit nous avons adopté un rythme un peu plus soutenu surtout dans les parties descendantes. La bonne surprise de cette épreuve ce sont les nombreux bénévoles enthousiastes qui seront présents tout au long du parcours. Comme le public est plutôt rare, cette présence nous fait du bien. Les ravitaillements sont moins nombreux que sur un marathon traditionnel mais je ne suis pas certain que le Camel Bag s’avère indispensable. La lecture du règlement m’avait un peu inquiété en imposant une réserve d’eau, un sifflet, une couverture de survie et un téléphone portable. Je quitte les gants et les manchettes qui resteront dans la caisse où m’attendent sagement mes chaussures de trail. Nous voici au semi-marathon en moins de 2 h00 avec ce fameux changement qui constitue toute l’originalité de cette course.  Benoît a décidé de prendre son temps en changeant même de t-shirt et de casquette entre deux bouchées de saucisson. Si nous l’avions écouté, on aurait même fait une petite sieste !

Nous voilà donc à l’attaque de la partie tant redoutée, un parcours trail tenu secret par l’organisation mais qui s’annonce ardu. Nous sommes tout de suite dans l’ambiance avec une première montée qui impose d’adopter la technique marche rapide. Je ne suis pas très rassuré sur ma capacité à tenir le coup mais, fort heureusement, il y a des passages  plus roulants en sous-bois où je trouve un réel plaisir à courir. Notre trio fonctionne plutôt bien avec un soutien mutuel et toujours le sourire. Nous l’attendions, nous le redoutions et le voilà le “Mur des Costauds”. Une belle ascension dans un pierrier mais avec un ravitaillement bien sympa au bout de l’effort.

Trop facile le Mur des Costauds !

Ce parcours est certes difficile mais il nous offre souvent de très beaux points de vue. Le problème c’est que je suis plutôt à regarder mes pieds surtout lorsque ça devient un peu technique. Au cours d’une descente de pierrier plutôt périlleuse, je vais même avouer à Christophe que le plaisir n’est pas là. Ce n’est que passager heureusement et je constate avec satisfaction que j’ai gardé de l’énergie pour les parties plus abordables. La variété du parcours nous faite passer des cailloux à la boue collante en passant par des monotraces serpentant en sous-bois. Nous nous approchons tranquillement de l’arrivée. Au 38ème km, nous retrouvons nos supportrices préférées. Il y a là Mireille, Sarah, Laurence et Valérie. Après quelques bisous et une tartine de paté, je dois remotiver ma troupe pour repartir. La fatigue se fait sentir et là, brutalement, au détour d’un virage, mon pied bute sur une pierre et je m’étale lourdement.  Les amis qui étaient un peu en retrait me retrouvent au sol et je lis l’inquiétude sur leur visage. Mais je me relève sans trop de bobos et c’est reparti avant de rechuter tout aussi lourdement 500m plus loin sur une racine. Cette fois, c’est un signe, j’ai perdu de la lucidité.  Benoît me propose de passer devant et de calmer un peu l’allure pour assurer sur ces derniers km. Un dernier effort et nous franchissons la ligne d’arrivée main dans la main en un peu plus de 4h50′.  Nous pouvons nous congratuler et fêter le nouveau cinquantenaire en marathons qui sera le héros de cette après-midi. Nous accueillons les amis au fil des arrivées, tous semblent ravis de cette expérience même si les efforts ont été rudes. La saison marathon 2016 est terminée mais la tréve sera courte puisque le prochain rendez-vous est fixé au   8 janvier à Cernay.

Olivier

Et voilà un Galopin cinquantenaire en marathons. Bravo Christophe!

 

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Des Galopins marathoniens au top

3 décembre 2016 par Olivier · Pas de commentaire

Bientôt la fin de saison pour les courses sur route même si désormais la coupure est de plus en mince. Le mois de novembre est idéal pour tenter une dernière performance notamment sur la distance reine du marathon.

Les Galopins ne se sont pas privés pour allumer les dernières mèches d’une année 2016 bien remplie. C’est tout d’abord Nicolas qui se présentait au départ du Marathon des Alpes Maritimes entre Nice et Cannes. Il nous livre ici ses impressions.

Dimanche 13 Novembre 4h45, lever très matinal à Nice. 6h15, départ en navette pour rejoindre l’Allianz Riviera et le départ du Marathon Nice-Cannes fixé à 8h. Le jour se lève petit à petit, il fait frais, petit vent de dos, le soleil arrive. Il est temps de rejoindre le sas préférentiel. 8h, c’est parti pour moins de 3h j’espère, direction le bord de mer sur un boulevard très roulant. Tout se passe bien, les paysages sont très beaux, bonnes sensations, la route est plate, je suis dans les temps : 39’ au 10km, 1h23 au semi. Première côte avec les remparts, puis c’est parti pour les premiers faux plats et une longue montée au 28ème km qui fait mal. Ouf, c’est passé. Place à la descente, tout va bien ; 62ème au 30ème km en 1h59, et là, la panne, le mur, plus de gaz, je n’avance plus. Débute une dizaine de km de souffrance avec pour objectif de finir et de ne pas s’arrêter. J’entends les encouragements « Allez Nicolas », mais quand tu ne peux plus avancer, tu ne peux plus. Alors tu penses à tous les sacrifices effectués durant les trois derniers mois, à la préparation intensive effectuée, ainsi qu’à tes proches qui t’ont supporté durant cette prépa. Et tu te dis, ce n’est pas possible, il faut aller au bout, accroche toi, et ce d’autant plus où papy et mon grand fiston étaient à l’arrivée. Les derniers km arrivent enfin, conscient que je ne battrai pas mon record, l’objectif reste d’arriver en moins de 3h et là, j’ai de la marge. Voilà le 42èmekm puis les 100 derniers mètres, et là tu savoures ces derniers mètres avant la délivrance. Au final, un beau chrono de 2h55 et une 113ème place au classement. Place au repos et à la récupération…

Nicolas

NV2016

Olivier ne pouvait pas faire l’impasse sur le Marathon de La Rochelle qu’il affectionne tant. Il nous fait le récit de sa 17ème participation à ce marathon.

Départ pour La Rochelle le samedi après-midi afin de retrouver les amis au retrait des dossards à l’Espace Encan. Il y a là les habitués et ça discute marathons autour des stands pour construire le calendrier 2017. Nous voilà partis pour la Pasta CLM dans un restaurant de bord de mer mais avec la température plutôt fraîche de la soirée nous ne dînerons pas en terrasse. Après le repas, fin de soirée chez Fred et Valérie où nous goûterons quand même le rhum que Pascal et Chantal ont rapporté de Cuba où ils ont couru le marathon dimanche dernier.

Après une bonne nuit, nous rejoignons le départ assez tôt pour être sûr d’avoir une place au parking. Premier constat, il fait un froid de canard. Je renonce au débardeur. C’est un grand bazar à l’entrée du sas. Visiblement, il n’y a pas de contrôle et tout le monde est entré dans le sas jaune si bien qu’il n’y a plus de place. Après le départ des handisports, il y a une avancée qui me permet de passer l’entrée en bousculant un peu. Me voilà dans le sas et nous sommes bien serrés. Je suis avec Philippe que j’ai convaincu de venir avec moi pour un sub 3h30. Le départ est donné mais impossible de se mettre à son rythme, des coureurs beaucoup plus lents sont placés devant et ça m’irrite un peu. Plus de 6’ au premier km, il va falloir doubler. Je remonte peu à peu et c’est seulement au 9ème km que je rejoins le meneur d’allure 3h30. Je me sens bien, les jambes répondent et l’ambiance est bonne. Je ne vois plus Philippe derrière moi et je décide de monter un peu en rythme. Je passe les km entre  4’30 et 4’40 pour me retrouver au semi en 1h40’. Tout va bien, il y a un peu de vent mais pas trop gênant. Le passage en centre ville est très agréable avec un nombreux public qui ne ménage pas ses encouragements, ça fait plaisir. Le soleil est bien présent dans un ciel d’azur mais la température ne monte guère ce qui me convient bien. J’envisage désormais un temps final sous les 3h20 ce qui me serait mon record de l’année. Cette perspective me motive bien. Pas d’alerte au 30km que je passe en 2h20, plus que 12km, ça devrait le faire puisque je me sens largement capable d’assurer moins de 5’ au km. Je double beaucoup de coureurs qui ont sans doute été un peu gourmands et qui sont dans le dur maintenant. Retour vers le port, je fais l’impasse sur le dernier ravitaillement du 40ème km et me voilà sur les pavés pour une très belle arrivée avec  les magnifiques tours en point de vue. J’arrête le chrono à 3h18’ ravi de cette performance. Je reçois le célèbre coupe-vent qui complètera ma collection déjà conséquente et la médaille bien colorée cette année. Rendez-vous l’an prochain et ce sera l’occasion de fêter mon 200ème marathon si tout va bien.

Olivier

A noter que Pascal était également au Marathon de La Rochelle et qu’il a terminé en 3h45’ ce qui était son objectif. Laurent et Judith ont finalement effectué le marathon en relais en 4h30 pour accompagner un néo-marathonien.

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